Les classes populaires périurbaines et le vote FN. Violaine Girard : présentation de l'ouvrage "Le vote FN au village.
Trajectoires de ménages populaires du périurbain" Violaine Girard est maîtresse de conférences en sociologie à l'Université de Rouen Normandie, membre du laboratoire DySoLab et de l'équipe Enquêtes, Terrains, Théorie du Centre Maurice Halbwachs. Ses recherches se situent au croisement de la sociologie urbaine, de la sociologie des classes populaires et de la sociologie politique. Elle a réalisé une thèse sur les trajectoires résidentielles de pavillonnaires des classes populaires, à partir d'une enquête ethnographique menée au sein d'un territoire périurbain et industriel.
Dans son ouvrage Le vote FN au village. Visionner la présentation de Violaine Girard. Un lepénisme ouvrier. Le spécialiste de sociologie électorale Florent Gougou montre que le vote ouvrier pour la droite, puis l’extrême droite, est alimenté par une double dynamique : l’abandon de la classe ouvrière par les partis de gauche, et la radicalisation d’une nouvelle génération, unie par sa commune hostilité à l’immigration, en faveur du Front national à partir des années 1980.
Florent Gougou est maître de conférences en science politique à Sciences Po Grenoble. Spécialiste de sociologie électorale, il a travaillé sur les évolutions du vote des ouvriers en France et en Allemagne depuis 1945. Il a récemment publié : « Les ouvriers et le vote Front national. Les logiques d’un réalignement électoral », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer (dir.), Les faux-semblants du Front national, Paris, Presses de Sciences Po, 2015. Sur le Front d’Avignon.
Si l’implantation du Front National dans la région Provence-Alpes Côte d’Azur est historique, à tel point que la région semble en être devenue l’un des bastions, celle-ci est loin d’être uniforme sur l’ensemble du territoire régional.
À l’approche des élections de 2017, il apparaît nécessaire de tirer les enseignements des scrutins précédents pour limiter les analyses globalisantes et éviter les commentaires simplistes sur la nature des soutiens du FN. Parmi ces derniers, l’idée d’un vote qui serait celui des classes « populaires », ou celui des « ouvriers », ou encore de jeunes dépolitisés grandissant doit être relativisée. Ramener l’étude des résultats obtenus par ce parti politique à l’échelle infra-communale est ainsi un bon moyen de repérer ses marges réelles de progression. Dans cette commune socialiste de l’après-guerre au début des années 1980, le PS s’impose à nouveau au soir du second tour de l’élection municipale de 2014 avec la victoire de Cécile Helle. Non, la France ne sera pas aux trois quarts FN dimanche.
Mise à jour 6/12/15: Ce papier a été mis à jour pour y intégrer les analyses publiées par le cabinet Liegey Muller Pons ainsi que des éléments d'une interview avec Vincent Pons, professeur à Harvard Business School et cofondateur de Liegey Muller Pons.
C’est une carte qui «fait peur» à certains, que d’autres trouvent ressemblante à un «cancer» qui rongerait la France, comme relevé par Rue 89, ou à «un poumon détruit par le tabac». La société Liegey Muller Pons, qui se définit comme une «startup en stratégie électorale», a publié avec le Cevipof, le Centre de recherches politiques de Sciences Po, une carte projetant la liste arrivée en tête dans chaque commune aux élections régionales, qui fait beaucoup parler d’elle car elle montre une France aux deux tiers ou aux trois quarts noire, la couleur habituellement utilisée pour représenter l’extrême-droite. Mais attention aux apparences, et aux interprétations hâtives. La résistible attraction du Front national, de l’Eglise à Jacques Sapir. Marine Le Pen, samedi 29 août 2015 à Brachay : l’immigration en ligne de mire (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP) Le Front national n’est pas en passe de se dédiaboliser, comme on dit désormais.
Non. Il se débarrasse, non sans peine, de son fondateur, celui qui incarne les logiques les plus sulfureuses, ainsi de temps à autre, aussi, que de responsables ayant été trop loin dans l’expression du racisme ou de l’antisémitisme. Mais il n’en demeure pas moins un parti dont l’électorat et bien des cadres se reconnaissent dans une islamophobie maquillée en républicanisme et en laïcité extrêmes, et pour qui la haine des Juifs n’est pas un problème – il suffit d’un minimum d’attention sur le terrain pour le constater. Tenter de convaincre l’électorat de façon générale, ou en visant des cibles particulières, est une chose. Pendant longtemps, ce type de processus a été plutôt rare, tant l’image du FN était celle d’un parti n’ayant sa place ni dans la République ni dans la démocratie. Le cas de Jacques Sapir.
« Sur un plan stratégique, Marion est la vraie héritière de Jean-Marie Le Pen » LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Thomas Wieder Marion Maréchal-Le Pen a condamné, samedi 22 août, la décision prise jeudi par le bureau exécutif du Front national à l’encontre de Jean-Marie Le Pen. « J’étais contre l’exclusion de mon grand-père », a déclaré la députée du Vaucluse au quotidien La Provence.
Joël Gombin, chercheur en science politique à l’université de Picardie et membre de l’Observatoire des radicalités politiques à la Fondation Jean-Jaurès, analyse la place singulière de la nièce de Marine Le Pen au sein du FN. Comment analysez-vous les déclarations de Marion Maréchal-Le Pen ? Des logiciels pour déconstruire la rhétorique du Front national et des Le Pen. Marine Le Pen et ses mots.
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