Que visaient les premières frappes russes en Syrie ? Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Le président russe, Vladimir Poutine, a confirmé, mercredi 30 septembre, que Moscou avait mené ses premières frappes aériennes en Syrie.
Il a déclaré à la télévision russe : « Le seul moyen de lutter efficacement contre le terrorisme international — en Syrie comme sur les territoires voisins — (…) est de prendre de vitesse, de combattre et de détruire les combattants et les terroristes sur les territoires qu’ils contrôlent et de ne pas attendre qu’ils arrivent chez nous. » Les frappes visaient-elles l’Etat islamique ou les rebelles syriens ? De son côté, une source de sécurité syrienne a assuré que les « avions russes et syriens ont mené plusieurs raids contre des positions terroristes à Hama et à Homs », dans le nord-ouest et le centre du pays. Les observateurs internationaux sceptiques Pour le secrétaire à la défense américain, Ashton Carter, les frappes russes ont visé des zones où il n’y avait « probablement » pas de forces de l’EI. La Russie veut intensifier et faire durer sa campagne militaire en Syrie. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Les frappes aériennes russes en Syrie, débutées mercredi, sont parties pour durer.
Loin d’être une intervention momentanée, la campagne va se poursuivre « trois à quatre mois » et s’intensifier, a promis vendredi 2 octobre Alexeï Pouchkov, le président de la commission des affaires étrangères de la chambre basse du Parlement russe, la Douma. Sur Europe 1, il a souligné que « c’est l’intensité [des tirs] qui est importante », opposant la méthode russe à l’intervention de la coalition menée par les États-Unis qui a, selon lui, « fait semblant de bombarder Daech [acronyme arabe de l’Etat islamique] pendant une année » sans résultats. Le « Syria Express », un renforcement militaire russe de moins en moins discret. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Madjid Zerrouky C’est un ballet étrange – parfois quotidien – auquel assistent les riverains du Bosphore, le détroit qui sépare la mer Noire de la Méditerranée : se faufilant au milieu du trafic maritime civil, des bâtiments de la flotte russe transitent vers le sud en direction des côtes syriennes, croisant leurs homologues qui rejoignent leurs ports d’attache en Crimée.
Tous sont suivis comme leur ombre par la marine turque. Sarcastiquement baptisé « Syria Express » par les « spotters » (photographes passionnés), les blogueurs et les observateurs avertis, le nombre de bateaux arborant la croix de Saint-André transitant par le détroit s’est considérablement accru avec la montée en puissance de la présence militaire russe en Syrie, comme l’indiquent les passages compilés par le site turc Bosphorus Naval News.
Lire aussi : La présence russe en Syrie trahie par les réseaux sociaux. Un Français se bat contre l'EI aux côtés des Kurdes. Au Kurdistan, des soldats allemands forment les peshmergas contre l’EI. Un mois après la décision de Berlin d’envoyer des équipements militaires en Irak, des instructeurs allemands sont à pied d’œuvre pour initier les peshmergas au maniement des armes sophistiquées indispensables pour combattre les jihadistes du groupe Etat islamique.
Le soldat allemand est équipé d’un gilet pare-balles et d’un casque anti-bruit. Le peshmerga porte un simple treillis. Tous deux font face au mur de tir, une arme à l’épaule. Pas n’importe laquelle : un fusil d’assaut HK G3, de fabrication allemande. L’un des 8.000 livrés par l’Allemagne au Kurdistan en septembre. C’est le premier jour d’entraînement pratique dans le camp militaire de Benislawa, en banlieue d’Erbil, chef-lieu de la province autonome du Kurdistan irakien.
Plusieurs milliers de fusils d’assaut, des millions de munitions et des armes lourdes — notamment mitrailleuses, missiles antichars, et lance-roquettes — sont arrivés depuis. . - Un ’bon’ fusil - Qasem Soleimani. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Qasem Soleimani, né le [1] à Rabor (province de Kerman), est un général iranien, commandant de la Force Al-Qods. Il a été élu homme de l'année par le site iranien d'informations Khabaronline.ir. (conservateur modéré) suite à un sondage conduit sur le site quelques jours avant le 21 mars 2015 (Nouvel-an iranien)[2]. Biographie[modifier | modifier le code] Il se joint aux Gardiens de la Révolution en 1979, peu après la chute du Shah et l'instauration de la Révolution islamique de l'Ayatollah Khomeyni. Abou Bakr al-Baghdadi. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Biographie Jeunesse Ayant enquêté sur le parcours de Baghdadi, les journaux allemands Süddeutsche Zeitung et ARD écrivent qu'il était mauvais élève, ayant redoublé à cause de ses notes en anglais. Il aurait été refusé par l'armée à cause de sa myopie, malgré son appartenance à la minorité sunnite au pouvoir. Ce serait par défaut, n'ayant pu intégrer la faculté de droit, qu'il se serait rabattu sur la théologie[3].