Collection Particulière : Paysans et salariés de l'agroalimentaire breton. A l'occasion du Salon de l'Agriculture Un documentaire d’Inès Léraud et Anna Szmuc Prise de son : Ivan Turk Raymond Pouliquen © Fred Tanneau Dans ce documentaire, Inès Léraud se rend dans un centre de stockage de pesticides appartenant à Triskalia*, première coopérative agricole régionale détenant 300 sites en Bretagne** ; dont le rôle est de conseiller les agriculteurs, de leur vendre des intrants (engrais, semences, pesticides), de l'alimentation pour le bétail et d'acheter leur production.
Récemment, une de ses filiales, Nutréa, a été condamnée par le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale (TASS) de Saint-Brieuc pour faute inexcusable commise envers deux salariés exposés au cours de leur travail à un insecticide pourtant interdit, le Nuvan Total, que l'entreprise avait répandu dans ses silos de céréales destiné au bétail. Nous saisissons cette occasion pour enquêter sur le système agroalimentaire breton. Avec notamment : Qui sont les profiteurs de la malbouffe. Le scandale des lasagnes prétendument pur bœuf mais en réalité à la viande de cheval, ne fait que commencer.
Au point que ce qui alimente aujourd'hui les flashs info des chaînes de télé semblera bientôt une bluette racontée aux gentils consommateurs pour qu'ils ne s'affolent pas. Les Britanniques, qui ont donné l'alerte, sont outrés d'avoir consommé à leur insu du cheval - un animal tabou. Mais leur émotion va bien au-delà. « On risque d'avoir des surprises, l'affaire relève d'une conspiration criminelle étendue », a déclaré Owen Paterson, ministre britannique de l'Environnement.
La prédiction ne devrait pas tarder à se réaliser. Tant que l'enquête menée par les services spécialisés en Angleterre et en France n'aura pas abouti, seules des hypothèses peuvent être formulées. Dans l'affaire du « lasagnes gate » qui concentre les feux de l'actualité, certains évoquent une simple tromperie sur la qualité du produit. La viande a parcouru un incroyable circuit. A l'heure où nous parlons, oui. Privilégier les circuits courts. Avis de l'ADEME sur les circuits courts alimentaires de proximité. Les circuits-courts : avantages et aspects mythiques. Et si les circuits courts ne présentaient pas que des avantages ?
Voici un aperçu des dommages occasionnés par certains circuits courts et des pistes de solutions possibles. Une tentative aussi de répondre à la question : faut-il intégrer les distributeurs au sein des associations économiques ? Par Stéphane Lejoly, (mars 2013) Avec la crise financière qui a débuté en 2007-2008 ainsi qu’avec la prise de conscience du changement climatique qui s’intensifie au début des années 2000, de plus en plus de citoyens, ONG et plus récemment, d’hommes politiques, mettent l’accent sur la création de circuits les plus courts possibles entre les producteurs et les consommateurs. En général, un circuit court est un circuit de distribution dans lequel il existe un petit nombre d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur.
LPS158.pdf. Alimentation : le bénéfice des circuits courts en question. Un avis de l'Ademe remet en question l'évidence du bénéfice environnemental des circuits courts alimentaires de proximité.
Pour réduire les impacts, elle souligne l'importance du choix des modes de production et de l'organisation logistique. Le bénéfice environnemental des circuits courts alimentaires de proximité ne serait pas aussi systématique qu'il y paraîtrait selon un avis de l'Ademe d'avril 2012. Ventes directes à la ferme, en tournée, association pour le maintien d'une agriculture paysanne (Amap), commerces de proximité, restauration hors domicile, etc. : la diversité des formes revêtues par ce type de commerce rendrait l'évaluation des impacts difficile à réaliser et ne permettrait pas de généraliser les résultats. 194.pdf. Les circuits courts, des innovations sociales pour une alimentation durable dans les territoires. Notes Cet article a été reçu le 9 février 2011 et accepté définitivement le 13 juillet 2012.
Définition donnée par le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche (MAAP) en avril 2009, à partir d’un groupe de travail réunissant professionnels du secteur et représentants de la société civile. Au delà de la définition, le groupe a contribué à la construction d’un plan d’action pour le développement de ces circuits, dit « Plan Barnier ». Nous laissons ainsi de côté, les analyses liées à l’amélioration de la performance des firmes et organisations, qui sont une partie importante des innovations sociales, même si nous y reviendrons par d’autres biais.
Nous ne nous intéressons donc pas ici aux relations internes aux différentes organisations qui peuvent être actrices de ce développement. Sen (2003) est l’ouvrage le plus accessible pour une présentation de la théorie des capabilités. Il s’agit du problème des préférences adaptatives (par ex. Pour en savoir plus, cf.
Circuits courts alimentaires, dynamiques relationnelles et lutte contre l'exclusion en agriculture. Les circuits courts ne réduisent pas toujours l'empreinte écologique.