Confat 5 participation. Les conseils citoyens vus par les associations et les habitants. Quel regard les acteurs associatifs et les habitants portent-ils sur les conseils citoyens dont ils sont membres ?
Sur la base d'une enquête et de témoignages, des échanges animés le 10 juin par l'Institut de la concertation et la coordination "Pas sans nous" ont fait ressortir des approches assez contrastées, quelques motifs de satisfaction et encore beaucoup de défis à relever. Sur le droit d'interpellation et les moyens attribués aux conseils, l'Inter-réseaux des professionnels du développement social urbain propose trois amendements au projet de loi Egalité et Citoyenneté. Plus de deux ans après la loi Lamy ayant institué le principe de "coconstruction" de la politique de la ville "avec les habitants, les associations et les acteurs économiques", où en sont les conseils citoyens ?
Faire le deuil d'une réelle autonomie des conseils citoyens ? Place et rôle du conseil citoyen dans la co-construction de la politique de la ville – Y aller par 4 chemins. Écouter les habitants pour nourrir l’action publique locale : le Conseil Citoyens et autres démarches de coopération - Actualités en images [Pôle de Ressources Départemental Ville et Développement Social] #932 « Pas sans Nous : les conseils citoyens deux ans après », rencontre avec Marie-Hélène Bacqué – LEBLOG2ROUBAIX.COM. Les conseils citoyens vus par les associations et les habitants. En bref 14 cget 03 2016 0. Ouvrir les chemins de la démocratie locale à toutes et tous. A partir d’octobre 2016 et pour un an, la France présidera le Partenariat pour un gouvernement ouvert, open governement partnership (OGP).
Ce concept, poussé par les Anglo-saxons (voir encadré) tente timidement de se décliner au niveau local en France, comme en témoignent les deux initiatives conjointes à Nantes. Côté société civile, L’atelier de la gouvernance doit produire une charte de la gouvernance ouverte à la nantaise. La nouvelle municipalité redonne en même temps une nouvelle impulsion au “dialogue citoyen”, initié voilà 20 ans, bien avant que l’open gov soit à la mode. Pour faire simple, conformément à une répartition des rôles guère originale, l’atelier de la gouvernance annonce une ambition poussée, tandis que la collectivité joue la carte du pragmatisme. transparence de l’action publique,participation des citoyens aux affaires de la villecoproduction des services publiques avec les usagers.
Le tout enrobé d’une bonne dose de numérique : Élus et agents présents Focus. Think Tank Fontevraud : la démocratie participative, réponse à la crise de l’autorité ? « Où est donc passée la lettre P ?
Père, professeur, patron, président… ont perdu de leur position centrale si bien que nous vivons un bouleversement gigantesque ». Percutante et un brin provocatrice, l’ouverture du colloque signée du sociologue Jean Viard a fait sourire les 250 participants rassemblés dans l’Abbaye royale de Fontevraud (Maine-et-Loire). Principalement des fonctionnaires territoriaux, des universitaires, des associatifs et encore des « citoyens ordinaires », comme le dit Jacques Auxiette, président (PS) de la région Pays-de-la-Loire, à l’origine de ce Think Tank avec Michel Piron, député (UDI) du Maine-et-Loire. L’intervention de Jean Viard a d’emblée abordé la problématique de l’autorité. Sur le plan juridique, « l’autorité est la capacité à imposer des décisions, avec une légitimité obtenue grâce au suffrage universel », définit Géraldine Chavrier, professeur de droit public (Université Paris I, Panthéon Sorbonne) et avocate à la Cour. Participation des habitants : que faut-il en penser.
Publié le • Mis à jour le • Par Hugo Soutra • dans : Actu experts prévention sécurité, France S’appuyant sur le rapport de Mohammed Mechmache et Marie-Hélène Bacqué, le ministre délégué à la Ville a dévoilé plusieurs mesures promouvant la participation des habitants, fin septembre.
« La politique de la ville n'a pas les moyens d'assurer l’égalité entre tous » – Marie-Hélène Bacqué. La politique de la ville a-t-elle permis d’améliorer les conditions de vie des habitants des quartiers prioritaires et de réduire les inégalités au sein de la société française ?
Elle n’a pas permis de juguler la crise économique – qui a touché en premier lieu les populations situées en bas de l’échelle sociale, dont les habitants des quartiers les plus paupérisés. La politique de la ville n’a guère été plus efficace pour lutter contre la montée du chômage, le développement de la pauvreté ou bien encore l’aggravation des tensions entre la police et la population. Le recentrage sur la rénovation urbaine a, certes, changé l’image de certains quartiers de façon assez significative, mais les conditions de vies ne se résument évidemment pas au cadre de vie.
Lorsque vous prenez le temps d’écouter les habitants, leurs principales préoccupations demeurent les discriminations, l’emploi, la réussite scolaire, la formation, puis ensuite seulement, vient le problème du logement. Je ne le crois pas. La « participation des habitants », révélateur des paradoxes de la politique de la ville. « A sa création, la politique de la ville s’était fixée pour objectif de démocratiser les institutions urbaines.
Trente ans plus tard, nous voici réunis pour réfléchir sur la démocratisation… de la politique de la ville » déplore, non sans ironie, Thomas Kirszbaum. Invité avec d’autres universitaires à la journée régionale co-organisée mardi 25 novembre par les centres de ressource en Politique de la ville de l’Essonne, du Val-d’Oise, de Paris et de Seine-Saint-Denis, ce sociologue plutôt circonspect sur la réforme en cours de mise en oeuvre ne s’est pas départi de sa liberté de parole habituelle. « La politique de la ville a encore besoin d’un changement de logiciel » - IRDSU. Comment expliquez-vous le plébiscite dont font l’objet les contrats de ville ?
La création d’un contrat-cadre inscrivant officiellement, dans la loi, la nécessité de rapprocher les interventions urbaines des actions sociales et du développement économique est une petite révolution. Elle replace la politique de la ville comme une politique de développement territorial pleine et entière. Lors de la précédente grande réforme en 2003, la priorisation de la rénovation urbaine sur le reste avait en partie dénaturé la politique de la ville. Ne possédant pas d’exigence citoyenne visant à améliorer la vie quotidienne des habitants des quartiers populaires, l’Etat avait résumé ses différents dispositifs à leur seule ambition comptable. Le respect des objectifs chiffrés et des critères de performance a alors parfois pris le pas sur la dimension politique de notre métier. Au-delà du signal envoyé aux professionnels, que va permettre concrètement ce rapprochement ?
Oui. « La politique de la ville devrait servir à interroger les institutions » - Thomas Kirszbaum, sociologue. Comment jugez-vous cette réforme ?
« La politique de la ville n'a pas les moyens d'assurer l’égalité entre tous » – Marie-Hélène Bacqué. La « participation des habitants », révélateur des paradoxes de la politique de la ville. Mobiliser les quartiers populaires. Le community organizing suscite un réel engouement en France depuis quelques années chez tous ceux qui s’intéressent aux quartiers populaires.
Des colloques ont été organisés, des rapports lui ont été consacrés, et il fait l’objet d’un intérêt croissant dans les milieux du travail social et de la politique de la ville en quête de renouveau. Les travaux en langue française sur la question sont pourtant rares, à l’exception de la référence à Saul Alinsky, père fondateur de cette mouvance, qui a fait l’objet de plusieurs ouvrages récents. Cet engouement français fait suite au retour en grâce de la pratique aux États-Unis, l’élection de Barack Obama en 2008 ayant contribué à redonner de l’attrait à une pratique jusqu’alors peu visible, voire jugée désuète.
Participation citoyenne : « le blocage vient essentiellement des élus » La participation des habitants fut au cœur de la récente réforme de la politique de la ville.
Dans les faits, pourtant, seule une minorité de contrats de ville ont été co-élaborés avec les citoyens. Quels éléments freinent aujourd’hui le développement de la démocratie participative en France ? Les freins sont de trois ordres. Le premier, au-delà du cas décrit à Roubaix dans l’article, c’est la réticence des élus à partager leur pouvoir.
Quand un dispositif de participation est mis en place, il est rare qu’il soit doté d’un véritable pouvoir décisionnaire. Le blocage essentiel vient des élus. Le rôle des cabinets est important : les expérimentations qui sont allées le plus loin sont celles où les plus hauts échelons décisionnaires (élus, cabinet, direction générale des services) sont porteurs du changement. Quels sont les autres freins que vous aviez identifiés ? En second lieu, la défiance des citoyens pèse fortement. A l’inverse, comment dynamise-t-on la démocratie participative ? Un grand bond en avant pour la démocratie locale. La commission extra-municipale (12 élus-12 citoyens) créée en novembre 2014 vient de rendre ses conclusions sur le futur mode de fonctionnement des Conseils Citoyens Indépendants.
Ses travaux ont abouti à la rédaction d’une « charte de fonctionnement » qui fixe leurs modalités de fonctionnement. Comment fonctionnera ce dispositif innovant co-construit avec les citoyens ? Participation des habitants et conseils citoyens : retour sur les échanges du 30 juin. Lundi 30 juin a eu lieu une journée inter-régionale Nord - Pas-de-Calais Picardie sur la Politique de la ville (voir la synthèse de cette journée ici). L'après-midi, un atelier consacré à la participation des habitants et à la mise en place des conseils citoyens dans les futurs quartiers prioritaires d'échanger et de réfléchir collectivement à ce sujet. Zoom sur les idées fortes de l'atelier : Une première intervention de Julie TOUHAMI, référente famille au centre social Belencontre (Tourcoing) s’est attachée à présenter une méthode innovante de mobilisation de la parole habitante : celle des tables de concertation (aussi appelés tables de quartiers).
En effet, cette méthode est expérimentée sur 12 sites en France suite au rapport Bacqué – Mechmache qui préconisait de soutenir la création d’espaces citoyens et de les reconnaître. Un temps d’échanges avec la salle a ensuite aidé à dégager les idées fortes suivantes : Charte conseils citoyens Marseille. Doc num. Participation des habitants et conseils citoyens : retour sur les échanges du 30 juin.
Etat des lieux Conseils citoyens Aquitaine 21sept15. Des « conseils citoyens » pour inventer le vivre ensemble. La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 prévoit de créer un « conseil citoyen » dans chaque quartier prioritaire(1) de la politique de la Ville. Ces conseils citoyens seront mis en place sous la responsabilité des préfets. Rencontre avec Michel Bernard, sous-préfet de Reims. Quel sera le rôle des conseils citoyens ?
Il faut bien sûr attendre l’arrêté ministériel qui va le préciser(2). La loi prévoit que ces conseils participeront dès fin 2014 à l’élaboration des « contrats de ville », ces contrats par lesquels l’État, les collectivités locales et leurs partenaires s’engagent pour le développement des quartiers en difficulté.Comment ces conseils seront-ils composés ?
Propos recueillis par Isabelle Bouyer et Jean-Christophe Sarrot.