FAED : Fichier automatisé des empreintes digitales. Chiffres clés Au 31 janvier 2010, le FAED comptait : 3 451 622 individus enregistrés 192.623 traces non identifiées À quoi sert ce fichier ?
Le FAED sert à la recherche et à l’identification des auteurs de crimes et de délits, ainsi qu’à la poursuite, à l’instruction et au jugement des affaires dont l’autorité judiciaire est saisie. Le FAED permet de s’assurer de la véritable identité des personnes mises en cause dans une procédure pénale ou condamnées à une peine privative de liberté, pour éviter par exemple une erreur judiciaire en détectant les fausses identités et les cas de récidive.
Qui est responsable de ce fichier ? La direction centrale de la police judiciaire du ministère de l’Intérieur, sous le contrôle d’un magistrat de l’ordre judiciaire. Que contient ce fichier ? Les empreintes digitales : prélèvement, comparaison. L’étude des empreintes digitales (ou dactyloscopie) est utilisée depuis le XIXe siècle comme moyen d'identification.
Elles sont encore aujourd’hui couramment utilisées dans les enquêtes criminelles. Fiche_technique_veryfinger. Le site académique de SVT de Lille - Verifinger : Fiche technique. Le logiciel permet d’analyser une empreinte digitale et de comparer deux empreintes digitales.
Pour être interprétées par VeriFinger, les empreintes relevées doivent être scannées au moins en 600dpi, puis traitées pour « diminuer le bruit de fond » en diminuant la luminosité et en augmentant le contraste. Télécharger cette fiche au format PDF L'équipe de SVT du Lycée Wallon, Valenciennes. Les dessins digitaux - Police Scientifique. Les types de dessins digitaux et leurs classifications Il est admis que nous possédons tous des empreintes digitales différentes et que la variété des dessins est immense.
Pour une population mondiale de 7,2 milliards, cela fait 72 milliards d’empreintes digitales différentes ! Les empreintes digitales confondent le coupable. Les Experts à Jean MOULIN : 1ère partie. BLUESTAR Forensic - Produits pour la recherche criminelle. DU SANG SUR UN COUTEAU : EST-CE CELUI DE LA VICTIME ? Le groupe sanguin pour disculper des suspects. Lorsque du sang est retrouvé sur une scène de crime, il faut avant tout s’assurer qu’il s’agit bien de sang humain.
La détermination de son groupe sanguin pourra peut-être permettre de disculper des suspects. Le groupe sanguin du suspect peut être comparé à celui retrouvé sur une scène de crime. © Crystal, Wikimedia, CC by 2.0 Lorsque du sang est retrouvé sans corps à proximité, les techniciens de la police scientifique veulent s’assurer qu’il s’agit bien de sang humain et non du sang d’un animal. Bien que le sang d’un chat ou d’un chien ressemble beaucoup à celui des humains, ils divergent au niveau moléculaire. Empreinte génétique : l'ADN. Depuis l’apparition des techniques permettant de comparer les empreintes génétiques, l’ADN est devenu l’indice numéro 1 pour toute enquête criminelle.
L’ADN : un outil de premier choix en criminologie. © DR Alec Jeffreys est le père de l’empreinte génétique en 1985, qui se base sur l’analyse précise de l’ADN. Cette molécule biologique se retrouve dans toutes les cellules du corps humain et peut donc être extraite du sang, des cheveux (s’il y a encore le bulbe foliaire), de la salive, du sperme, des os… retrouvés sur les lieux d’un crime.
Les caractéristiques de l’ADN humain L’ADN est une molécule, support de l’information génétique, présente dans chacune des cellules de tous les êtres vivants, et à fortiori chez tous les humains. L’ADN est situé dans les noyaux de chaque cellule, et est composé d’un enchaînement de nucléotides. © Domaine public. Identification par l'ADN : comment ça marche - Savoirs Jeunes - Banque des Savoirs - Essonne.
DOSSIER INTERACTIF - AUTOPSIE D'UN MEURTRE. La lampe Polilight pour découvrir des indices cachés. À côté des indices visibles sur une scène de crime se cachent des éléments tout aussi intéressants mais invisibles à l’œil nu.
L’utilisation d’une lampe aux propriétés particulières permet de les repérer facilement ! Tache sur du coton due à du sperme, vue en lumière naturelle (a) ou grâce au Polilight (à 450 nanomètres au travers d’un filtre orange). © Journal of Forensic Sciences. Rien n'échappe à la police scientifique : les poils et les cheveux. Les poils et les cheveux sont très résistants, on les retrouve donc souvent sur les lieux d'un crime.
Indices naturels remarquables, ils sont bien plus riches en informations que ce que l'on croit. Poils recueillis, humains ou animaux ? Difficile de savoir à l'il nu si les poils récoltés sur les lieux du crime sont ceux du coupable, de la victime ou du chat des voisins qui passait par là ! Comment faire la distinction ? Après examen microscopique, on peut déterminer si les poils récoltés sont de nature humaine ou animale, selon des considérations biologiques.
Quelles autres informations en tirer ? La nature des poils et des cheveux peut fournir de bons indices d'identification physique. De manière générale, ces analyses ne se suffisent pas à elles-mêmes, elles ne peuvent qu'en compléter d'autres. A la recherche des cheveux et des poils. Parmi les indices recherchés par la police scientifique figurent les cheveux et les poils.
Cheveux et poils sont des phanères. Un cheveu est un tissu constitué de cellules. A la base du cheveu il y a une racine insérée dans un follicule du cuir chevelu. La partie principale du cheveu est formée de trois couches ; au centre, la moelle formée de cellules sans noyau, à la périphérie une ou deux couches de longues cellules aplaties sans noyau se recouvrant comme des tuiles, la cuticule, et entre les deux, la partie la plus épaisse, le cortex, formé de très longues cellules fixées entre elles.