COMMENT JUGER UN CANDIDAT ? BILAN vs. PROMESSES - Aller plus loin #1. Quand les youtubeurs investissent le champ politique. Pour les responsables politiques, la vidéo incarne ainsi l’opportunité d’un renouveau stratégique, en particulier lors des campagnes présidentielles.
Le scrutin élyséen avait déjà été marqué par l’irruption de cet objet d’un genre nouveau dans le paysage de la communication électorale. Ces usages pionniers annonçaient alors les promesses heureuses et malheureuses qu’allait apporter la vidéo aux acteurs politiques. En effet, si elle renouvelle la gamme des outils de marketing électoral mis à disposition des candidats, la vidéo soumet également ces derniers aux aléas du buzz et des emballements d’audience incontrôlés. Rappelons à cet égard l’irruption polémique dans le débat public du célèbre « Casse-toi pauvre con ! La pluralité des formats que recouvre la vidéo rend compte d’une liberté de ton et de création qui, en prenant le contrepied de la référence télévisuelle, a progressivement institué Internet en espace légitime de médiatisation de la vie politique. La communication politique à l’épreuve du numérique. De l’éditorial au Tweet, un long parcours, de plus d’un siècle, qui trace l’évolution de la pratique de la communication politique.
Celle-ci va connaître des changements en termes d’outils et de contenus grâce au développement fulgurant des nouvelles technologies de l’information (NTI). Certes, cette évolution va permettre une démocratisation dans l’accès à l’information et le développement de la communication. Mais, ce progrès va présenter des défis et des dangers sur la paix et la démocratie dans le monde. Jamal Eddine Naji, DG spécialiste en communication, a essayé d’appréhender ce paradoxe lors d’une conférence organisée la semaine dernière par la filière master en communication politique de l’ISIC. Comment Twitter a changé la communication politique - La Croix.
Le réseau social qui fête aujourd’hui ses 10 ans d’ouverture au public a transformé la communication des politiques.
Désormais, toute campagne électorale passe aussi sur la plate-forme. « Macron passe les commandes de Sea Bubble pour la douane. Il fait donc tout à la fois ce surhomme. Ministre de tous les étages à Bercy ? ». Ouvert au public il y a dix ans, le réseau social a rapidement été intégré aux stratégies de communication des personnalités politiques. . « Les politiques font du storytelling sur Twitter : ils parlent d’eux, se mettent en scène en photo », analyse Alexandre Eyries, enseignant chercheur en Sciences de l’information et de la communication à l’université de Bourgogne Franche-Comté. > A Lire :Twitter : le bilan, 10 ans après son lancement Occuper l’espace Pour voir leur message se répandre sur le réseau, les politiques comptent sur le travail de leur « community manager », ces spécialistes des réseaux sociaux qui rédigent souvent à leur place les tweets.
Réseaux sociaux contre journalistes : assiste-t-on à une révolution anti-médiatique ? FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - À la suite du succès de Jean-Luc Mélenchon, de nombreux hommes politiques lancent leur chaîne YouTube. Pour Ingrid Riocreux, face à la dérive des médias, les candidats «hors système» sont ceux qui arrivent à utiliser le système contre lui-même. Agrégée de Lettres modernes et docteur de l'Université Paris-Sorbonne, Ingrid Riocreux est spécialiste de grammaire, de rhétorique et de stylistique. Qualifiée aux fonctions de maître de conférences des Universités en langue et littérature françaises, elle a publié La Langue des médias. Destruction du langage et fabrication du consentement (éd de l'Artilleur/Toucan, 2016).
FIGAROVOX. - Jean-Luc Mélenchon, critique vigoureux des médias, connaît un succès retentissant sur les réseaux sociaux, notamment sur sa chaîne YouTube. Ingrid RIOCREUX. - Les réseaux sociaux sont des relais très puissants. Stratégie électorale : le média n’est pas le problème (ni la solution) De façon générale, et indépendamment des orientations politiques propres à chaque candidat, quatre facteurs structurels conditionnent la physionomie des campagnes électorales à travers le temps et l’espace.
Premier facteur : le cadre institutionnel. En fixant les règles des élections, il influe évidemment sur le déroulement et le style des campagnes électorales. L’arène des campagnes dépend, par exemple, du mode de scrutin et de la nature des circonscriptions adoptés dans chaque pays. En France, l’élection du président de la République au suffrage universel direct contribue ainsi à nationaliser la communication électorale et la voix de chaque électeur compte quel que soit l’endroit où il habite. Dans d’autres pays au contraire, les systèmes électoraux conduisent à une concentration des actions de campagne sur certaines régions. Jusqu’au milieu des années 1980, les campagnes électorales françaises étaient assez peu réglementées. . [4]. Derniers facteurs, les normes et valeurs sociales.