La dette publique rend-elle fou ? La dette publique française équivaut actuellement à une année de son PIB.
S'agit-il d'un fardeau pour les générations futures ? Faut-il, avec Thomas Porcher, considérer qu'il n'y a pas de problème puisque nous transmettrons également à nos descendants un formidable patrimoine public ? Voici quelques éléments pour comprendre un peu mieux ces enjeux. Attention, si vous pensez trouver ici un argumentaire tout prêt pour défendre vos a priori, vous serez déçus. Une dette qui ne se rembourse jamais. Il s'agit là d'une caractéristique étonnante de la dette publique : il n'existe aucune date à partir de laquelle la dette publique est censée être intégralement remboursée, et en fait elle ne le sera jamais. Le pourcentage représenté sur l'axe de droite correspond à un pourcentage de la dette.
Une dette qui se rembourse toujours (pour l'instant) La dette ne se rembourse jamais, mais elle prend la forme de titres de créances, appelés obligations, ayant des échéances prédéterminées. Chess Hotel. Problem loading page. Sans titre. Délocalisations : un nouvel indicateur pour identifier les territoires à risques. Les délocalisations engendrent des chocs territoriaux sur l’emploi et le tissu productif qui sont rarement compensés.
Pour mieux les identifier, voire les anticiper, nous avons élaboré un indicateur original de vulnérabilité des zones d’emploi françaises aux risques de délocalisation industrielle. Un hiatus entre impact des délocalisations et politiques publiques Longtemps, les économistes se sont contentés d’observer la délocalisation et ses effets sur l’emploi du point de vue macroéconomique. Leurs études en concluaient très souvent un faible impact sur les destructions d’emplois, en particulier dans le cas français. Ainsi, selon l’enquête Chaînes d’activité mondiales, réalisée par l’Insee en 2012, ces délocalisations, motivées principalement par la recherche de plus faibles coûts de production, n’ont concerné, entre 2009 et 2011, que 4,2 % des 28 000 sociétés marchandes non financières de 50 salariés ou plus implantées en France.
Les maîtres du temps prospèrent grâce aux flexibles. Que faites-vous pour les vacances de février ou à Pâques ?
Si vous avez la chance de pouvoir vous affranchir de votre travail pendant une semaine, vous êtes probablement du bon côté. Celui de la minorité qui dispose de plus de cinq semaines légales de congés payés par an et des moyens pour prendre le large. Les inégalités dans l’usage et le contrôle du temps façonnent nos modes de vie. Les morts-vivants de la dette et le méga krach à venir. Les morts-vivants de la dette et le méga krach à venir L cptlsm st n systèm nstbl, vc n tndnc ntrll x cycls t x crss.
C’st l mssg cntrl d l’cnmst mrcn Hymn Mnsky (1919-1996), svnt cclm pr ls bnqrs cntrx t l prss dps 2008 pr sn nlys lcd ds css ds crss t cycls. D ft, vc l fnncrstn d l’cnm crs ds trs drnèrs dcnns, ls crss vlnts d’rgn fnncèr s snt mltpls t lr frqnc n ft q s’cclrr. Dès 1969, Mnsky cnsdrt q l frc mjr d systèm cptlst st ss s prncpl fblss : l ncrg l prs d rsq, q prmt l’nnvtn t l crssnc.
Cs drnèrs cntrbnt ccrîtr l’ncrttd fndmntl : ts ls prjts cnmqs tnt nvx, ls ntrprnrs dvnt prndr lrs dcsns sns pvr ffctr d prbblts x vnmnts ftrs. ns, ls n pvnt q sppsr q ls tndncs ctlls s prsvrnt. Comment la transmission de la politique monétaire américaine a changé au cours du temps. Depuis longtemps, la littérature autour de la politique s’est focalisée sur l’arbitrage entre, d’un côté, la stabilisation de l’emploi et de l’activité et, de l’autre, la stabilisation des prix.
Selon la courbe de Phillips, mise en évidence au cours des années soixante, les autorités monétaires seraient à même d’arbitrer entre chômage et inflation. Autrement dit, il leur serait possible de réduire le taux de chômage en laissant s’accroître le l’inflation. Les événements des années soixante-dix remirent en cause un tel arbitrage : le chômage de masse coexistait alors simultanément avec une inflation à deux chiffres. Autrement dit, les tentatives des autorités monétaires visant à réduire le chômage semblaient se traduire par une accélération continue de l’inflation. Trump ou « le retour du mercantilisme » Des ouvrages récents ont réévalué l’apport du mercantilisme, en passe d’être réhabilité par le programme économique du président américain, dans l’histoire économique des nations, explique l’économiste Loïc Charles.
LE MONDE ECONOMIE | | Par Loïc Charles (Professeur d’économie à l’université Paris-VIII) Recherches. Après les annonces par le président Donald Trump d’augmentations des droits de douane sur de nombreux produits d’importation, en particulier chinois, et les menaces de mesures de rétorsion exprimées tant en Europe qu’en Chine, le retour des guerres commerciales semble désormais inévitable, et avec elles la question du mercantilisme. Dominant les débats économiques du XVIe au milieu du XVIIIe siècle, le mercantilisme repose sur l’idée que les rapports commerciaux entre nations visent à augmenter leur puissance.