L'adoption des RSE et plateformes collaboratives progresse lentement. Hasard du calendrier, ce ne sont pas deux ou trois mais quatre études d’envergures qui viennent de livrer leurs résultats en quelques semaines. Je profite donc des analyses approfondies réalisées par mes confrères pour vous faire une synthèse de ces études. Mobilité, superficialité et sécurité semblent être les maîtres mots pour décrire l’état du marché. Il y a dans un premier temps la Evolution of the Networked Enterprise de McKinsey. Une étude qui visiblement s’attache un peu trop aux moyens (aux outils) et pas assez au moteur de la performance des entreprises (la culture et les processus métiers).
Si l’adoption de certaines technologies et fonctionnalités liées à la networked enterprise sont en hausse régulière, la tendance générale est plutôt à la stagnation ; Les bénéfices ressentis au sujet de ces nouveaux outils ou nouvelles pratiques sont plutôt mitigés (surtout liés à la réduction des coûts de communication ou de voyage) ; Le bilan est donc plutôt morose. EBG : Assemblée Générale 2013 - Les Réseaux Sociaux d'Entreprise.
RSP : témoignage de L'Oréal. Nicolas Chapuis - Bercycamp sur les réseaux sociaux professionels dans le secteur public. Le réseau social d’entreprise s’intègre au système d’information. 1. Des usages et un intérêt qui se généralisent On a pensé au départ que les réseaux sociaux d'entreprise (RSE) seraient réservés aux cols blancs et à certains types d'entreprises. Mais tous les secteurs sont désormais concernés. "Que l'on soit dans un bureau ou sur une chaîne de montage, ces outils se montrent utiles dans tous les cas où les salariés doivent résoudre des exceptions, au travers de nouvelles approches", explique Bertrand Duperrin, consultant chez NextModernity. 2.
Les pionniers ont changé de dimension ou se sont fait racheter. 3. L'offre se scinde en deux catégories. 4. Toutefois les besoins de connectivité amènent l'ensemble des acteurs à ouvrir leurs produits. C'est ainsi qu'IBM Connection et SalesForce Chatter sont dotés d'APIs et de connecteurs standards. 5. Cette logique d'intégration pourrait aller très loin. 6. La connexion du réseau social interne à Facebook, Twitter et autre Linkedin, a un sens dans différents contextes.
Réseau social d’entreprise : pourquoi et comment construire une charte. 01net. le 29/02/12 à 07h30 De plus en plus d’entreprises rédigent une charte sur l’utilisation des réseaux sociaux grand public. Le but étant non seulement de cadrer les employés afin de minimiser les risques pour la société, mais aussi de développer l’image numérique de l’organisation, c'est-à-dire son e-reputation. Tout comme les médias sociaux, les réseaux sociaux d’entreprise (RSE) nécessitent d’établir des règles écrites adaptées aux spécificités de ces nouveaux services. Car, malgré le discours dominant sur la facilité d’utilisation et l’ergonomie de ces derniers, les employés ont besoin d’être encouragés et guidés.
Développer l’intelligence collective… La charte traite des aspects légaux, à la fois du point de vue des salariés et de celui de l’entreprise. Les aspects les plus importants concernent les attentes de l’entreprise. En ce qui concerne les commentaires, les attitudes diffèrent selon les générations. . … et les bonnes pratiques De l'importance de l'accompagnement.
Réussir le BYOD en sécurisant les accès : l’exemple de Cisco. Réseaux sociaux : un outil marketing à double tranchant. « Sept consommateurs sur dix sont prêts à blacklister une marque ou un produit dont le marketing via les médias sociaux les agace ». Issus d'une étude de Vanson Bourne pour le compte de la société PitneyBowes Software, ces chiffres ne manquent pas de nous ramener à l'époque où nos boîtes aux lettres étaient saturées par des messages publicitaires non sollicités. Une loi plus tard (opt-in & opt-out) et après quelques sanctions bien senties des internautes, qui d'un simple clic « blacklistaient » ces sociétés trop intrusives, il semblerait que certaines entreprises n'aient pas retenu la leçon.
Courrier électronique ou réseau sociaux : le marketing abusif est toujours aussi contre-productif. Des utilisateurs plus matures De fait, comme pour le courrier électronique, il semblerait que les adeptes des réseaux sociaux aient progressivement gagné en maturité et sachent très précisément aujourd'hui ce qu'ils attendent de leur compte Facebook, Twitter ou autre média social.
Bien choisir son média. Volkswagen éteint ses serveurs BlackBerry le soir. L'avalanche d'e-mails du lundi matin n'est pas la seule cause de stress des professionnels. Les SMS et autres sollicitations y contribuent aussi. D'autant que les cadres ont désormais accès 24 heures sur 24 à leur bureau via leurs terminaux mobiles connectés : smartphone, BlackBerry, etc. Plutôt que de retrouver des collaborateurs tendus, et donc moins productifs, le constructeur automobile Volkswagen a décidé d'arrêter ses serveurs BlackBerry en dehors des heures de travail. Concrètement, les serveurs restent actifs, mais ils ne redirigent plus les e-mails des collaborateurs entre 18h15 et 7 heures du matin. Moins sollicités pendant leurs loisirs, les 1 150 employés du groupe allemand retrouvent ainsi un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Des risques confirmés par le "Baromètre stress" de l'institut Opinionway qui indique que les cadres évaluent leur propre stress à 6,4 sur 10, le plus haut score depuis sept ans.