Perticoz_These_processus_techniques_mutations_industrie_musicale_auditeur_quotidien_changement.pdf. Digitamorphosis of Music Consumption PracticesThe Case of Young Music Lovers, French Cultural Studies, 20/3 | Clément Combes. 289nous proposons d’explorer quelques uns des attendus d’une hypothèseque nous nommerons provisoirement numérimorphose . Nous inspirant destravaux menés sur la discomorphose (Hennion, 1981; Maisonneuve, 2001;2004; Tournès, 2005), nous voulons détailler ce que les relations de l’amateurà la musique doivent particulièrement, aujourd’hui, à la numérisation dusigne sonore, à la dématérialisation des supports et à la multiplication deséquipements. Formats (e.g. le passage du disque au MP3) . , nous l’appréhendons égalementau regard des rapports différenciés qu’entretiennent les amateurs à leurpassion musicale.
Pro fane , consommatoire et fonctionnelle de la musique face à un saisis-sement plus expert , informé et esthétisant de celle-ci. Profane/expert est parfois critiquée pour être une dichotomie radicalisantartificiellement le divorce entre le simple ‘mélomane’ qui serait fan desmusiques populaires de masse et le ‘grand amateur’ qui serait, lui, féru demusiques plus cultivées ou spécialisées. La numérimorphose des pratiques de consommation musicale, Réseaux, 6-7/145-146 | Clément Combes.
Relations de l’amateur à la musique doivent particulièrement, aujourd’hui, àla numérisation du signe sonore, à la dématérialisation des supports et à lamultiplication des équipements. À l’évidence, il n’est pas possible derésumer les mutations engendrées par la numérimorphose à une simplemodification de formats (e.g. le passage du disque au MP3). Leschangements observés relèvent à la fois de l’explosion des cadres stabilisésde la discomorphose mais aussi d’une importante multiplication desmodalités de consommation liées à la multiplicité des prothèsestechnologiques mobilisées.
Si l’amateur de musique est « l’enfant dumariage de la musique et du marché, dont l’union n’a pu être consomméeque lorsque la technique a su faire de la musique un bien et un service numérimorphose , nous l’appréhendons également auregard des rapports différenciés qu’entretiennent les amateurs à leur passionmusicale. Profane , consommatoire et fonctionnellede la musique face à un saisissement plus expert profane/expert.
Le critique musical, le psychanalyste : à l'écoute. Diversification des pratiques musicales. Dans les années 1980, plusieurs émissions de télévision provoquèrent une petite révolution auprès des adolescents en France : Les enfants du rock, Platine 45 ou encore Rock Report et Rapido avaient au cœur de leur programmation la diffusion de vidéo clips musicaux. Basés sur le modèle américain de la chaîne MTV, entièrement fondée sur le passage en boucle de ces mêmes vidéos alternées avec des émissions consacrées à la musique, ces programmes mettaient le doigt sur quelque chose de neuf dans la façon d’écouter la musique. YouTube – écouter voir La musique pouvait aussi désormais se regarder, avant même d’être achetée ou entendue sur une radio, une bande FM, comme il en avait alors émergé un certain nombre.
La musique, donc, pouvait être vue, correspondait à des images, et en cela, les années 1980 représentaient une étape décisive dans cette façon de considérer la pop et la musique en général. MP3 – le support sans la matière Cloud – la musique sur un nuage Dématérialisation ? Nouvelles pratiques de l'écoute musicale. Depuis le début des années deux mille, l’industrie du disque vit des jours sombres, comme une réplique sourde et insidieuse d’un bug qui pourtant n’a pas eu lieu. La baisse dramatique des ventes de disques, au dire des quatre ou cinq majors qui se partagent le marché de l’édition musicale, serait la partie immergée de l’iceberg. “Le disque se meurt, vive le disque !” Aurait pu s’exclamer Pascal Nègre, président d’Universal Music. Nous aurions alors franchi une autre étape dans une société de l’information qui invente tous les jours de nouvelles pratiques pour changer le monde.
Au lieu de cela, nous sommes retournés en arrière dans le temps. Ce réseau, pensé pour “rétrécir” le monde, largement utilisé par les entreprises pour rationaliser les processus de production et de valorisation des capitaux, devient tout d’un coup un golem immaîtrisable. Changer parce que les indicateurs de ventes de disques ne peuvent être les seuls éléments d’évaluation, sauf à être vraiment de mauvaise foi. Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes. Des chercheurs du laboratoire GIPSA-lab (UMR5216 CNRS/Université de Grenoble) ont développé une nouvelle méthode de traitement des sons permettant à un auditeur écoutant un morceau de musique mixé en stéréo d’interagir séparément avec les différents instruments et les différentes voix pendant l’écoute (modification de volume, de position dans l’espace, de timbre, de hauteur de note, créer des effets, etc.).
Cette nouvelle technologie a été développée en partie dans le cadre du programme ANR DReaM (Disque Repensé pour l’écoute active de la Musique) en collaboration avec le LaBRI (UMR 5800 CNRS/Université Bordeaux 1/ENSEIRB/Université Bordeaux 2), Télécom ParisTech, l’Institut Langevin Ondes et Images et la start-up iKlax Media. Elle a fait l’objet d’une demande de dépôt de brevet en avril 2009. Véritable défi scientifique et technologique, cette nouvelle approche repose sur de nouvelles méthodes de séparation de sources, dites « séparation de sources audio informée par tatouage ». 1. 2. Colloque_dec06.pdf.