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Mai 2o16

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5. Interdictions de manifester. Episode 0 : des syndicats montent au créneau Qu’ils dénoncent la haine anti-flic ou déplorent des conditions de travail les poussant à la faute, des syndicats de policiers se retrouvent sur deux points : les stratégies déployées et les ordres donnés au terrain par la hiérarchie ne permettent pas d’intervenir de façon efficace pour interpeller les méchants manifestants auteurs de violences ou dégradations et ainsi protéger les gentils manifestants pacifistes ; il convient de prendre des mesures en amont pour empêcher les personnes violentes de participer aux manifestations ; d’ailleurs, ça tombe bien, les « collègues du renseignement » ont clairement identifié ces personnes, et il suffirait de les assigner à résidence, puisque la boîte à outil « état d’urgence » le permet.

Je dis à mon pote Robert : « je le sens pas ce truc, tu vas voir que ça va venir ». Robert me répond : « mais non, c’est trop gros, quand même ». Episode 1 : premières interdictions de séjour le fameux coup de Tarnac ! MAUVAISE PRESSE. France paralyzed by the ‘War of the Lefts’ — RT Op-Edge. Pepe Escobar is an independent geopolitical analyst. He writes for RT, Sputnik and TomDispatch, and is a frequent contributor to websites and radio and TV shows ranging from the US to East Asia. He is the former roving correspondent for Asia Times Online. Born in Brazil, he's been a foreign correspondent since 1985, and has lived in London, Paris, Milan, Los Angeles, Washington, Bangkok and Hong Kong.

Even before 9/11 he specialized in covering the arc from the Middle East to Central and East Asia, with an emphasis on Big Power geopolitics and energy wars. Paris burns as Hollande fiddles. France is semi-paralyzed - from dockworkers in the port of Le Havre (a key trade hub) to workers in refineries, oil depots, nuclear power stations (accounting for 75 percent of the national electricity supply), airports, and the metropolitan Paris rail system. Scrap the bill to unblock the nation May 2016 in France is certainly no May 1968 remix. Read more Time to be an ‘indignado’ with a cause. Le retour de la terreur. Réponse d'un casseur à ces détracteurRICEs. Introduction Salut à toi camarade.

Je me présente, je suis suis un casseur. J’ai participé ce mardi 10 mai à la casse du commissariat de Croix-Rousse et à celle du PS. Quand je casse, je protège mon identité, j’ai un look de casseur. Dans le civil, j’aborde un style banal, sage. Cette double apparence me permet de passer inaperçu, un tel point que des gens me prennent à partie pour dénoncer les actes des méchants casseurs. Qui suis-je A en entendre certainEs, les casseurSEs, soit viennent des quartiers difficiles, soit sont des "marginaux" (SDF, punk à chiens...) dont les seules convictions sont de tout détruire. Pourquoi je casse Côtoyant tout type de millitantEs, j’ai remarqué que certains se désolidarisent totalement des casseurs. Casser c’est mal ! Le terme même de casseur est négatif, mais pourquoi ?

Pourquoi je me cache Si je considère que mes actes sont bien pourquoi m’en cacherais-je ? Le terme casseur Derrière la terminologie casseur on met un peu ce que l’on veut. Conclusion. OCCUPATION DES BEAUX-ARTS. Les racines militantes de la Nuit debout. Parmi tous les discours et commentaires que charrie la Nuit debout, deux visions circulent à son sujet. La première met l’accent sur sa spontanéité, sa capacité à réunir des individus quotidiennement au-delà de toute appartenance politique. Une apparition ex nihilo qui consacre le rejet des structures classiques dominantes de l’organisation et de la mobilisation politiques, associatives comme syndicales, fondées sur la verticalité. La seconde décrit une Nuit debout portée en sous-main par un conglomérat de personnes actives au sein de structures associatives, militantes, politiques déjà existantes.

Comme les raccourcis et la théorie du complot, c’est vendeur, certains n’hésitent pas à présenter le mouvement comme trusté par d’ignobles gauchistes et syndicalistes l’instrumentalisant pour séduire de nouvelles ouailles. [Lire aussi : "Nuit debout : comment dépasser l’expérience citoyenne dans un projet politique ? "] Fakir, agrégateur de militants Premiers feux en février. Mars Attac. Politiciens vs Nuit Debout : Tellement déconnectés de la réalité ! Nouvelle arme anti-lutte : l’interdiction de manifester ! – Action Antifasciste Paris Banlieue. Untitled. Des interdictions "préventives" de manifestations sont en cours de distribution par les forces de l'ordre.

En Espagne, Nuit debout fait un «bien fou» aux indignés. «Dormiamos, y despertamos» : «Nous dormions, et nous nous réveillâmes», dit cette banderole, en tête de cortège, ce dimanche au bord de la fontaine de Cibeles. Au milieu d’une marée humaine, sous un beau soleil de fin de soirée, le message se réfère à l’événement survenu cinq ans plus tôt, jour pour jour, et qui avait bousculé l’Espagne : le 15 mai 2011 (qui a donné le nom «15M» au mouvement), des dizaines de jeunes campaient à Puerta del Sol, le cœur névralgique de Madrid, synonyme d’un «réveil des consciences». D’où ce «Nous dormions, et nous nous réveillâmes».

«Espoir» La Puerta del Sol, c’est précisément la destination de cette marche de plusieurs milliers de personnes, autant d’indignés de tout bord qui, en fin de parcours, rejoindront des militants de «Global debout», la version internationale de Nuit debout. Une convergence perçue de façon positive par tous les manifestants. A lire aussi :Esprit du 15 mai, es-tu (toujours) là ? Podemos, résumé réducteur ? Nuit debout à Athènes : «les Français sont un exemple pour nous en ce moment» Il est 19 heures à Athènes sur Syntagma, la place de la Constitution. La Nuit debout est censée commencer. Elle peine à rassembler. Il faut dire que pour les Grecs, 19 heures, c’est encore l’après-midi. A 20 heures, le lieu se remplit lentement. Sur les marches reliant la place à la Vouli (le Parlement), une trentaine de Grecs plaisantent. «Tu connais le sens de Nuit debout ?

Lire notre reportageNuit debout joue l’international A 21h30, la nuit est tombée ; ils sont peu nombreux à être venus assister au rassemblement Global debout. Cet épisode avait été l’un des ceux fédérant l’opposition aux politiques d’austérité et renforçant les partis qui dénonçaient les mémorandums. Lire notre reportageEn Espagne, Nuit debout fait un «bien fou» aux indignés «Nous sommes là pour dénoncer les mesures d’austérité et le chômage», explique Konstantinos Sifakis, un trotskiste de 27 ans, en post-doctorat. «Nous n’avons aucun avenir ici» Un peu plus loin, une Internationale retentit. La nuit est tombée. Pourquoi la préfecture à Rennes a-t-elle envoyé le RAID pour déloger les occupants d’une salle de concert ?

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Une compagnie de gendarmes mobiles et une équipe du RAID (recherche, action, intervention, dissuasion, l’équivalent policier du GIGN) ont délogé vendredi 13 mai à Rennes une centaine d’opposants à la « loi travail », qui occupaient une salle municipale depuis le début du mois. La salle, rebaptisée « Maison du peuple » par les militants, a été totalement évacuée et une personne a été interpellée pour « rébellion », selon la police. Une trentaine de membres des forces de l’ordre sont entrés dans le bâtiment vers 6 heures. Une demi-heure plus tard, une douzaine d’occupants sont montés sur le toit pour tenter de contourner l’évacuation. Un geste qui a fait prendre « des risques inconsidérés » aux manifestants, gendarmes et policiers, juge la préfecture. Quelles sont les missions du RAID ? Lire : RAID, GIGN, BRI : qui fait quoi ? Pourquoi y avoir fait appel dans ces conditions ? VIDEO : Le mouvement Nuit debout s'invite au conseil municipal de Poitiers - 09/05/2016.

Un collectif de « journalistes debout » se mobilise. Dans le cadre du mouvement Nuit Debout, nous avons pensé qu’il serait judicieux d’associer à cette convergence des luttes celle pour un journalisme responsable, honnête, libre, divers et de qualité. Combat que nous menons déjà pour la plupart mais qu’il serait bon d’affirmer en ces temps de politique de l’info low-cost, de l’audience reine et du buzz. Politique qui touche l’ensemble des médias : des agences de presse aux organes de presse écrite en passant par la radio, la télévision et internet.

Cette situation se matérialise par un discrédit important auprès de nos lecteurs, auditeurs et téléspectateurs. Dans le même temps, poussée par une volonté extrême de rationalisation économique, notre profession se précarise. Le tout au profit d’une abrutisation rampante de la société. Cet engagement prendra la forme d’un Manifeste des journalistes debout, que nous vous inviterons à signer, si vous êtes en accord avec son contenu. Pour une presse indépendante Les journalistes debout. A la Cinémathèque, une nuit debout pour défendre les précaires. Ce vendredi 6 mai, aux alentours de 23h30, dans la grande salle Henri Langlois de la Cinémathèque Française (XIIe arrondissement de Paris), alors que le générique de fin du film Prête à tout de Gus van Sant défile sur les accords de la chanson Season of the Witch de Donovan, quelques dizaines de personnes présentes dans le public annoncent l’occupation du bâtiment jusqu’à nouvel ordre. Le groupe est rejoint progressivement par des personnes venues de l’extérieur, jusqu’à l’arrivée de la police qui ferme les accès, prévenue par le service de sécurité de l’institution.

Un tract qui circulait dans la soirée, intitulé «La Cinémathèque Française, lieu emblématique de la culture et de la précarité», met l’accent sur la gestion des employés du lieu (principalement chargés de l’accueil et des caisses) par une entreprise de sous-traitance spécialisée dans les «petits boulots» et la «flexibilité extrême». A lire aussi : Derrière la cinéphilie, le drame des «petites gens» de la Cinémathèque. TvDebout #66Mars NuitDebout. L'intello et l'ouvrier. Débat Frédéric LORDON et Jean-Pierre MERCIER.