Kenya : Violences homophobes dans la région côtière. (Nairobi, le 28 septembre 2015) – Dans la région côtière du Kenya, des individus ont été la cible de nombreux assaillants en raison de leur identité et de leur orientation sexuelles, ont déclaré PEMA Kenya et Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui.
Lors de six incidents au moins perpétrés entre 2008 et 2015 dans les comtés de Mombasa, de Kwale et de Kilifi, des foules ont menacé ou s’en sont pris violemment à des lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres (LGBT) ou à des personnels de santé au service de cette communauté, en l’absence d’une réaction suffisante de la part des autorités. « Pour de nombreuses personnes LGBT de cette région, la sécurité est une préoccupation quotidienne », a déclaré Esther Adhiambo, Directrice exécutive de PEMA Kenya. « En dépit d’une amélioration de l’attitude de la police vis-à-vis des personnes LGBT ces dernières années, la discrimination demeure un problème majeur. Les homosexuels racontent leur calvaire. Un projet de Human Rights Watch donne la parole à dix gays et lesbiennes burundais pour interpeller leur pays sur le calvaire des homosexuels.
Un calvaire qui risque d’empirer avec la criminalisation, en avril, des relations entre personnes de même sexe. Le 22 avril dernier, les homosexuels burundais sont devenus des criminels : c’est ce jour-là que le président Pierre Nkurunziza a promulgué le nouveau code pénal qui abolit la peine de mort, mais rend illégales les relations sexuelles entre personnes de même sexe. En Afrique, l’homosexualité hors la loi. La conditions des homosexuels se durcit sur le continent : sur 54 pays africains, 38 pénalisent l'homosexualité.
Du courage et une dose de colère. C'est ce qu'il a sans doute fallu à l'écrivain kényan Binyavanga Wainaina pour se lancer. Le 19 janvier, cette figure de la littérature africaine révélait publiquement son homosexualité. Dans une nouvelle intitulée Je suis homosexuel, maman, publiée sur Internet, le narrateur fait cette confession à sa mère, mourante sur un lit d'hôpital. Un aveu que l'écrivain, âgé de 43 ans, n'aura pas eu le temps de faire à sa propre mère disparue trop tôt.
L'homoparentalité. 1) L'adoption a) L'adoption par un couple homosexuel Deux personnes de même sexe ayant fait une déclaration officielle de cohabitation ne peuvent adopter ensemble un enfant, l'adoption conjointe étant réservée aux époux. b) L'adoption des enfants du partenaire Le code civil prévoit qu'une personne seule peut adopter un enfant.
Lorsqu'elle est réalisée par une personne seule, l'adoption s'apparente à l'adoption simple du code civil français. Homophobie : Ces pays qui pratiquent encore la peine de mort. L'homosexualité n'est plus un crime en France depuis 1982.
Mais 21 ans après sa suppression de la liste des maladies mentales par l'OMS, environ 80 états (76 en 2010) continuent encore à pénaliser les gays, lesbiennes et trans avec des peines de prison pouvant aller de dix ans jusqu'à la perpétuité voire la peine de mort. C'est en Afrique que la liberté des homosexuels est la plus bafouée. Pour ce seul continent, 39 pays en 2010 sur 53 pénalisaient encore les relations homosexuelles. Quatre d'entre eux pratiquant même la peine de mort : Mauritanie, Soudan, 12 États du Nigeria et les parties méridionales de la Somalie. Nigeria: une loi homophobe votée au Parlement.
Au Nigeria, la Chambre des Représentants vient d'adopter la loi «Jail all the gays» («Enfermons tous les gays»).
Pour les LGBT nigérian-e-s, elle symbolise un violent retour en arrière, alors qu'ils/elles subissaient déjà de nombreuses discriminations. UNE LOI CONTRE LES HOMOS… ET LEURS ALLIÉ-E-SQue prévoit concrètement cette loi? Non seulement les gays et les lesbiennes risquent des peines très lourdes, mais toute personne qui connaît un-e homosexuel-le devra en avertir les autorités, sous peine d'encourir cinq ans de prison. LES MILITANT-E-S LGBT TIRENT LA SONNETTE D'ALARME Dans une longue tribune publiée sur le Huffington Post, la révérende Ijeoma Ajibade, fondatrice de l'organisation Kaleidoscope Trust, a fait part de tout son chagrin suite au vote de cette loi dans son pays d'origine: «Il y a des choses qui se passent au Nigeria qui me font perdre espoir, qui me laissent perplexe et me mettent en colère.
Photo Shiraz Chakera. Nigeria : quatre hommes fouettés pour homosexualité. Les quatre hommes condamnés par un tribunal islamique du nord du pays ont reconnu avoir créé un club homosexuel, ce que la loi nigériane interdit.
Un tribunal islamique du nord du Nigeria a fait fouetter quatre hommes reconnus coupables d'homosexualité, que la loi nigériane interdit, jeudi 6 mars. Les quatre hommes, âgés de 22 à 28 ans, ont reçu chacun quinze coups de fouet. La sentence, prononcée par une cour islamique de la ville de Bauchi, n'a pas été exécutée en public. Selon le greffier Abdul Mohammed, l'affaire a été jugée à huis clos pour des raisons de sécurité, car une foule en colère avait attaqué le tribunal pendant le procès, réclamant l'exécution des quatre hommes et forçant le tribunal à suspendre l'audience. Au #Nigéria, les mariages d’enfants, c’est oui, l’#homosexualité, c’est non ! En août dernier, un homme a été tabassé dans le quartier de Kotodayo à Ota, dans l’ouest du Nigéria, en raison de son homosexualité présumée.
L’homme, connu sous le nom de Sadiq, a rapidement été évacué des lieux. Il était conscient mais on n’a pas d’information sur son état de santé actuel. Cela s’est produit alors que le 30 mai de cette année, la Chambre des représentants du pays a voté une loi qui criminalise le mariage homosexuel, les relations entre personnes du même sexe et l’appartenance à des groupes militant pour les droits des homosexuels. Nigeria : l'ONU critique une loi homophobe « qui viole les droits de l'homme » La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a fortement critiqué la loi qui interdit les unions entre personnes de même sexe et restreint les droits des homosexuels.
La Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, a fortement critiqué jeudi 13 mars la loi promulguée en janvier par le président Goodluck Jonathan, qui interdit les unions entre personnes de même sexe et restreint les droits des homosexuels. « Je suis inquiète des implications de la loi récemment votée qui interdit le mariage entre personnes du même sexe », a-t-elle déclaré lors d'une rencontre au Nigeria avec le ministre de la justice, Mohammed Bello Adoke. « En plus de violer les droits fondamentaux énoncés par le PIDCP (Pacte international relatif aux droits civils et politiques), [cette loi] viole également la charte africaine des droits de l'homme et la Constitution nigériane elle-même », a-t-elle ajouté.
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