Ad usum Delphini. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. « Lorsque le roi, contre elle enflammé de dépit, La chassa de son trône ainsi que de son lit » avec la version ad usum Delphini : « Lorsque le roi contre elle irrité sans retour, La chassa de son trône ainsi que de sa cour. » Aujourd’hui, cette expression est employée de façon ironique pour désigner un ouvrage expurgé afin de pouvoir être mis entre toutes les mains. Notes et références[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Censure. Légende noire. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une légende noire est une expression désignant une perception négative d'un personnage ou d'un événement historique.
Généralement infondée ou partielle, elle ne peut se confondre avec la vérité historique. Origines du terme : la Légende noire espagnole[modifier | modifier le code] L'expression fut introduite à propos de l'Espagne, de son histoire et du peuple espagnol en 1913 par l'historien Julián Juderías qui voulait dénoncer les « récits fantastiques » colportés sur son pays à l'étranger, « les descriptions grotesques », les accusations, la négation voire « l'ignorance systématique de tout ce qui est favorable dans les divers domaines de la culture et de l'art » et enfin les accusations proférées « à partir de faits exagérés, mal interprétés ou totalement faux ». Julián Juderías, La légende noire, 1914. La seconde œuvre est L'Histoire de la légende noire de l'hispano-américaine Romulo D. Carmen Iglesias[3]. La légende noire des templiers. Négationnisme. Le négationnisme est au sens strict la négation de l'existence de la Shoah.
Au sens large, le négationnisme désigne un déni de certains génocides ou crimes majeurs, malgré la présence de preuves flagrantes rapportées par les historiens. Le terme est créé en 1987 par l'historien Henry Rousso pour désigner la contestation de la réalité du génocide mis en œuvre contre les Juifs par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, c'est-à-dire la négation de la Shoah. Le négationnisme consiste ainsi à prétendre, soit qu'il n'y a pas eu d'intention d'exterminer les Juifs, soit que les moyens de réaliser cette extermination, notamment les chambres à gaz destinées à donner la mort, n'ont pas existé. Bien que le spectre des épisodes visés par les négationnistes soit large, des traits communs se retrouvent dans leurs négations respectives[1], et notamment l'emploi de la méthode hypercritique dans l'analyse des sources et des témoignages[2] ainsi que les sophismes suivants[3] :
Autodafé. Un autodafé (mot d'origine portugaise « auto de fé » venant du latin « actus fidei », c'est-à-dire « acte de foi ») est une cérémonie de pénitence publique organisée par les tribunaux de l'Inquisition espagnole ou portugaise, durant laquelle celle-ci proclamait ses jugements[1]. Dans le langage populaire, ce terme est devenu synonyme d'une exécution publique par le feu de personnes jugées hérétiques. Ce glissement de sens est dû au fait que les condamnés relaps ou refusant de se rétracter étaient remis par l'Inquisition aux mains des autorités civiles, qui, parfois, les envoyaient au bûcher.
Avant même l'existence de l'Inquisition, les hérésies du XIe siècle en Occident ont donné lieu à plusieurs exécutions par le feu, comme lors de l’Hérésie d'Orléans en 1022 (dix à quatorze chanoines de la cathédrale d’Orléans sont brûlés dans une cabane sur décision du roi Robert II le Pieux après réunion d’un synode) ou peu après en 1028 à Monteforte dans le Piémont (bûcher à Milan)[2]. Censure. Madame Anastasie, 1874, par André Gill (1840-1885), caricature utilisée pour symboliser la censure[1]. La censure est la limitation arbitraire de la liberté d'expression par un pouvoir (étatique, religieux ou privé) sur des livres, médias ou diverses œuvres d'art, avant ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori) au public.
Par extension, certains auteurs parlent de censure doctrinale mais aussi de censure indirecte, non officielle, sous forme de pression due notamment à la concentration des médias, et d'autocensure déclenchée par la crainte ou la menace de censure. Étymologie et évolution sémantique[modifier | modifier le code] En latin, le sens primaire du verbe censere avait une valeur religieuse : « déclarer solennellement et selon les formes ». Son sens secondaire a été « jugé, évalué » avec les mots censor et censura, qui ont pris aussi le sens de « critique »[2].
En latin chrétien, la censura est un examen sévère fait au nom de Dieu. Débats[modifier | modifier le code]