Rachat d'Alstom par General Electric, c'est parti. La Commission européenne a donné son feu vert au rachat par l’américain General Electric de la branche énergie du groupe français Alstom pour près de 12 milliards et demi d’euros. Accord également des autorités américaines de la concurrence. C’est une nouvelle aventure industrielle qui commence.
C’est surtout la fin d’un long feuilleton entré dans sa dernière ligne droite il y a quinze mois avec l’aval de l’Etat français, et de longues discussions entre les deux groupes. On se souvient des réunions du dimanche soir à l'Elysée entre les protagonistes et les envolées lyriques d'Arnaud Montebourg qui n'auront pas servi à grand-chose. Qu’est-ce qui a poussé les autorités de la concurrence à dire oui ? Une série de concessions sur le plan industriel : General Electric s’est engagé à revendre l’activité turbines à gaz très haute puissance d’Alstom à l’italien Ansaldo Energia, pour éviter de se retrouver en situation de monopole sur le Vieux Continent. Peut-on parler de synergies gagnantes ? LES DIFFICULTES FINANCIERES D'ALSTOM. Le groupe Alstom a eu à faire face à des difficultés attribuées par la direction à une conjoncture dégradée dans les métiers du groupe et aux conséquences financières très négatives d’acquisitions menées dans le domaine de l’énergie.
En septembre 2001, Renaissance Cruise, en faillite, ne peut pas payer la commande de paquebots passée aux Chantiers de l’Atlantique. La reprise de la division turbines à grande puissance du groupe helvético-suédois ABB avait été catastrophique : non seulement elle avait alourdi l'endettement du groupe mais elle avait été aussi la source d'ennuis techniques et de mise en jeu des garanties de performance données aux clients. Le recentrageDepuis mars 2002 Alstom s'est recentré sur la production d'énergie et le transport. L'activité turbines industrielles avait été cédée à son concurrent Siemens. La division Transmission et distribution devrait, quant à elle, être rachetée par Areva dès l'automne. Alstom et General Electric : une affaire de famille ? L’INFO. La revente de la branche Energie d’Alstom couve-t-elle une affaire de conflit d’intérêts ?
C’est ce qu’amène à penser le Canard enchaîné daté de mercredi. En cause : la nomination future de Steve Immelt à la tête d’Hogan Lovells, le cabinet d’avocats américain qui conseille l’entreprise française pour cette vente. Le hic : le frère du futur patron n’est autre que Jeff Immelt, PDG de General Electric (GE), principale candidate au rachat d’Alstom. Des révélations qui ne suscitent pas vraiment d’émoi ni aux Etats-Unis, terre de General Electric, ni en Allemagne, d’où le concurrent Siemens vient. GE veut Alstom. Conseil, juge et partie ? Alstom s’est donc logiquement attaché les services d’un cabinet très réputé, 11ème chiffre d’affaires mondial dans le secteur : Hogan Lovells. Encore un indice vers le rachat ?
Des amendes à payer... Quoi qu’il arrive, l’entreprise française ne devrait néanmoins pas trop être embêtée. Pas de reprise à l’étranger. Amiante : le "préjudice d'anxiété" chez Alstom Belfort toujours pas reconnu - France 3 Franche-Comté. FRANCE 3 FRANCHE-COMTÉ Le conseil de Prud'hommes de Belfort a une nouvelle fois reporté vendredi sa décision concernant les quelque 1.600 salariés et ex-salariés d'Alstom qui demandent réparation pour le préjudice d'anxiété lié à leur exposition à l'amiante.
AFP Publié le 12/03/2016 | 11:29, mis à jour le 12/03/2016 | 11:29 © Sébastien Bozon pour l'AFP Invité à se prononcer sur un premier groupe de 40 ouvriers, le juge départiteur du conseil de prud'hommes de Belfort a décidé de surseoir à statuer, dans l'attente du jugement en appel dans une procédure analogue concernant des cadres, a indiqué Me Anne Lhomet, qui défend environ la moitié des salariés. Le débat sur les dates Cette procédure porte sur l'exposition à l'amiante des personnes travaillant ou ayant travaillé chez Alstom Belfort entre 1960 et 1985. La procédure des cadres General Electric : le payeur. Alstom a accusé une chute de 28% de son bénéfice net en 2013-2014.
En pleine incertitude sur son avenir, Alstom publie des résultats annuels en baisse pour son exercice 2013-2014. Alstom a dégagé un bénéfice net en baisse de 28% sur l’exercice écoulé, pour un chiffre d’affaires stable à 20,7 milliards d’euros, mais la trésorerie libre, indicateur très regardé par le marché, est repassée en terrain positif au second semestre. Le résultat opérationnel a lui reculé de 3% à 1,4 milliard, ce qui donne une marge en léger retrait à 7% (contre 7,2% sur l’exercice précédent). Ce recul s’explique notamment par des commandes en baisse de 10%, à 21,5 milliards d’euros. Seul le chiffre d’affaires se maintient à 20,7 milliards d’euros. Insuffisant pour permettre au groupe de rémunérer ses actionnaires pour cet exercice: Alstom a prévenu qu’il ne verserait pas de dividende cette année.
La société française est depuis plusieurs semaines au cœur d’une bataille entre le gouvernement et le groupe américain General Electric (GE) qui souhaite racheter son pôle énergie. Alstom cherche à juguler la crise et ses faiblesses structurelles. Il y a dix ans, Alstom jouait sa survie dans un ballet incessant entre Paris et Bruxelles. Nommé dans l'urgence à la tête du groupe en mars 2003, Patrick Kron se battait alors – appuyé par l'Etat – pour refinancer le conglomérat de l'énergie, du ferroviaire et des chantiers navals, repousser la "concupiscence" de l'allemand Siemens, conjurer la menace du démantèlement... Alstom a survécu, mais l'environnement n'est plus ce qu'il était il y a dix ans. Confronté à une concurrence exacerbée sur tous ses marchés, y compris dans les pays émergents, frappé par le ralentissement de l'activité mondiale, victime de la crise des groupes européens d'électricité, l'entreprise traverse à nouveau une passe difficile, même si son pronostic vital n'est plus engagé.
Ses difficultés se lisent dans les résultats semestriels, publiés mercredi 6 novembre. Ses commandes ont reculé de 22 % par rapport à septembre 2012, mais le carnet de commande demeure bien fournit. Dans ce cadre, M. M. Ses dirigeants – M. « L'idée qu'Alstom a des problèmes de viabilité est complètement stupide » Rachat d'Alstom par G.E : le gouvernement "vigilant" Alstom tente l'énergie des vagues avec AWS Ocean Energy. Alstom, l'histoire de la descente aux enfers d'un fleuron français. ÉCONOMIE - Alstom, tout le monde connaît. C'est le fabriquant du TGV mais aussi d'un certain nombre de métros et de tramways à travers le monde. Mais la section "transports", face émergée du fleuron français, cache en réalité un géant de l'énergie mal en point.
D'où le fort intérêt manifesté par General Electric, le leader américain qui s'offrirait bien le groupe français. La somme de 13 milliards de dollars est avancée, mais selon Le Figaro, le rachat ne concernerait pas l'ensemble du groupe Alstom. Seules les activités liées à l'énergie feraient partie du lot. En début d'après-midi, Patrick Kron, directeur général d'Alstom a confirmé les discussions avec General Electric pour un rapprochement industriel, mais a nié toute OPA ou rachat. Face à l'imminence de l'annonce, Arnaud Montebourg a assuré ne pas vouloir laisser filer cette icône de l'industrie hexagonale sans tenter une solution alternative. L’accident industriel de la fusion avec ABB L’Etat à la rescousse en 2004. Alstom : Données financières, estimations et prévisions pour Alstom | ALO. ALSTOM MANAGEMENT SA (LEVALLOIS PERRET) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 421395815.
ALSTOM détaille ses projets dans le transport ferroviaire après le rachat des actifs de GENERAL ELECTRIC. Alstom (ALO-22,31 € 1,48 %) a finalisé ce jour la vente de ses activités Énergie (Power et Grid) à General Electric (GE) pour un montant d'environ 12,4 milliards d'euros. Le Groupe est désormais entièrement recentré sur le transport ferroviaire. Le produit de cession permettra d'acquérir les activités de signalisation de GE pour un montant d'environ 700 millions d'euros et d'investir environ 2,4 milliards d'euros dans trois co-entreprises avec General Electric dans les réseaux électriques, les énergies renouvelables et les turbines nucléaires dans le monde et à vapeur en France.
Comme annoncé précédemment, une partie de ce produit de cession (dans une fourchette de 3,2 à 3,7 milliards d'euros) devrait revenir aux actionnaires. Le Conseil d'administration, qui se réunira le 4 novembre 2015, proposera une offre publique de rachat d'actions (OPRA) suivie d'une réduction du capital par annulation d'actions. Alstom opère sur un marché sain avec de robustes facteurs de croissance. Energie : GE boucle le rachat «stratégique» d’Alstom. Alstom : retour sur un suicide français. FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Alors que la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l'américain General Electric, Jean-Michel Quatrepoint dénonce l'abandon progressif dont est victime l'industrie française dans son ouvrage Alstom, scandale d'Etat.
Jean-Michel Quatrepoint est journaliste économiste. Il a travaillé entre autres au Monde, à La Tribune et au Nouvel Economiste. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont La crise globale en 2008 qui annonçait la crise financière à venir. Son dernier livre, Alstom, scandale d'Etat - dernière liquidation de l'industrie française, est paru le 9 septembre 2015 aux éditions Fayard. LE FIGARO. - Vous consacrez un livre à la vente de la branche énergie du groupe français Alstom à l'entreprise américaine General Electric. Jean-Michel QUATREPOINT. - C'est un scandale parce que cette opération s'est faite en catimini. Patrick Kron s'est retrouvé avec plusieurs difficultés à régler. A l'évidence, il n'en a pas.
Oui. Ce n'est pas la première fois. Alstom : l'après-crise sera difficile. Alstom a confirmé vendredi la fin du trou d'air qui a mis à plat pendant près de deux ans son carnet de commandes. Après ce retournement commercial, initié début 2011, le groupe dirigé par Patrick Kron va devoir convaincre les marchés que son virage vers les pays émergents se fera en préservant ses marges.
Et sa trésorerie, creusée par la chute des commandes. Après deux plans de restructurations -les premiers depuis les années noires 2003-2004, Alstom va devoir aborder cette délicate sortie de crise, avec une équipe de direction totalement renouvelée. Sur fond de course à l'échalote pour la succession de Patrick Kron. Alstom affiche pour les trois premiers mois de 2012 un montant de commandes supérieur à son chiffre d'affaires -un indicateur vital dans ce secteur- et ce, pour le sixième trimestre consécutif.
Le "dauphin" à l'épreuve. General Electric taille dans les effectifs de l'ex-Alstom Power. L’usine de Belfort sera épargnée et espère également profiter des créations d’emplois promises en France par la direction du groupe et le président Hollande. Photo archives Lionel VADAM L’addition est lourde. Mais c’est plutôt une soustraction. L’absorption de la branche énergie d’Alstom par General Electric entraînera dix mille suppressions de postes dans le monde. Tous les salariés concernés appartiennent exclusivement à Alstom Power, qui se verrait ainsi amputé de près d’un collaborateur sur six, puisqu’avant la fusion, l’entreprise en comptait 65 000 sur la planète.
Non officiellement divulguée par General Electric, l’information, présentée aux partenaires sociaux ces derniers jours sous le sceau de la confidentialité, a fini par filtrer hier, à l’issue d’un comité de groupe européen spécialement consacré à ce plan social hors normes. . « Belfort est un des meilleurs sites du monde » En France, c’est la région parisienne qui paierait le plus lourd tribut. Didier PLANADEVALL. EEE2013 AT6 Presentation Alstom. Alstom a-t-il un avenir européen avec Siemens ? - corporate. ALSTOM, l'histoire - Site de fo-alstom. À l'origine ALSTHOM, contraction de «Alsace» et de «Thomson» était le résultat de la fusion, réalisée en 1928, d'une partie de la SACM (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques à Mulhouse puis à Belfort), spécialiste de la construction de locomotives, et de la Compagnie Française Thomson-Houston, société franco-américaine spécialiste des équipements de traction électrique et la construction électro-mécanique.
Les Présidents-directeurs généraux Albert Pestche : président de septembre 1928 à septembre 1933 Ernest Mercier : président de septembre 1933 à décembre 1940 Auguste Detœuf : administrateur délégué, puis vice-président de septembre 1928 à décembre 1940 Pierre Le Bourhis : décembre 1940 à juin 1958 Georges Glasser : juin 1958 à septembre 1975 Roger Schulz : septembre 1975 à septembre 1976 Pierre Loygue : septembre 1976 à avril 1979 Roger Schulz : avril 1979 à juin 1981 Jean-Pierre Desgeorges : juin 1981 à juin 1989 Activités Source: WIKIPEDIA.
Les projets de trams en Algérie, une aubaine pour Alstom. L? Algérie mise sur le tramway pour moderniser ses transports urbains. Alors que les tramways d? Alger, Oran et Constantine sont en chantier, le ministère des Transports vient de confier à des bureaux d? Études étrangers, en majorité français, les études de neufs nouveaux tramways pour les villes de Blida, Béchar, Tlemcen, Tébessa, Bejaia, Biskra, Skikda et Djelfa et Alger-ouest.
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