Albert Camus Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Camus. Albert Camus Albert Camus en 1957. Œuvres principales Compléments Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir »[3]. Il ne se dérobe devant aucun combat, protestant successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, ou prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience[5]. En marge des courants philosophiques, Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission.
Thomas Paine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Paine. Thomas Paine, né le à Thetford en Grande-Bretagne et mort le à New York, est un intellectuel, pamphlétaire, révolutionnaire devenu américain après avoir émigré à l’âge de 37 ans. Il est connu pour son engagement durant la Révolution américaine en faveur de l'indépendance des treize colonies britanniques en Amérique du Nord. Il a exposé ses positions dans un célèbre pamphlet intitulé Le Sens commun, publié quelques mois avant la signature de la Déclaration d’indépendance américaine en 1776. Thomas Paine resta en France jusqu’en 1802, période pendant laquelle il critique l’ascension de Napoléon Bonaparte, qualifiant le Premier Consul de « charlatan le plus parfait qui eût jamais existé »[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Débuts en Angleterre[modifier | modifier le code] Maison de Thomas Paine à Lewes. Statue de Thomas Paine à Thetford (Norfolk). En Amérique[modifier | modifier le code]
Gargantua Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Rabelais a publié Gargantua sous le même pseudonyme que Pantagruel : Alcofribas Nasier (anagramme de François Rabelais) Abstracteur de Quintessence. Résumé[modifier | modifier le code] Enfance et éducation de Gargantua[modifier | modifier le code] Jean Audeau, un simple paysan, découvre par accident dans un énorme tumulus un petit livret qui contient la généalogie des géants d’autrefois. Son père, en découvrant l’enfant, s’écrie : « Que grand (gosier) tu as » Et l’enfant est appelé alors Gargantua, selon la coutume des anciens Hébreux. Le blanc symbolise la joie, le plaisir, les délices et les réjouissances. Puis, l’enfance de Gargantua est racontée. Gargantua visite la cité de Paris et fait l’objet de la curiosité des Parisiens. La méthode de travail de Ponocrates consiste d’abord à observer Gargantua sans intervenir. La guerre picrocholine[modifier | modifier le code] Illustration du Quart Livre par Gustave Doré.
Angelo Rinaldi Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Rinaldi. Angelo Rinaldi à l'Académie française. Angelo Rinaldi, né le 17 juin 1940 à Bastia, est un romancier et critique littéraire français. §Biographie[modifier | modifier le code] Angelo Rinaldi a travaillé successivement à L'Express, au Point et au Nouvel Observateur avant de devenir directeur littéraire du Figaro et responsable du Figaro littéraire jusqu'à sa retraite, en 2005[4]. Il a reçu le Prix littéraire Prince-Pierre-de-Monaco pour l'ensemble de son œuvre et été élu au premier tour le 21 juin 2001 à l'Académie française (20e fauteuil), où il rejoint son voisin Hector Bianciotti. En avril 2007, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En mars 2011, il démissionne de la présidence de l'association Défense de la langue Française pour protester contre la remise d'un prix à Éric Zemmour[5], à la suite de la condamnation du journaliste polémique pour provocation à la discrimination raciale.
Thomas More Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir More. Thomas More, latinisé en Thomas Morus (, Londres – , Londres), est un juriste, historien, philosophe, humaniste, théologien et homme politique anglais. Grand ami d'Érasme, érudit, philanthrope, il participe pleinement au renouveau de la pensée qui caractérise cette époque, ainsi qu'à l'humanisme, dont il est le plus illustre représentant anglais. Nommé « Ambassadeur extraordinaire », puis « Chancelier du roi » par Henri VIII, il désavoue le divorce du Roi et refuse de cautionner l'autorité que s'était arrogée celui-ci en matière religieuse : il démissionne de sa charge en 1532. Béatifié par l'Église catholique romaine en 1886, Thomas More est canonisé — saint Thomas More — en 1935. Biographie[modifier | modifier le code] Famille[modifier | modifier le code] Thomas More et sa famille. Selon Érasme, « il préféra être un mari chaste plutôt qu'un moine impudique. » Jugement[modifier | modifier le code]
François Rabelais Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Œuvres principales Ecclésiastique et anticlérical, chrétien et libre penseur, médecin et bon vivant, les multiples facettes de sa personnalité semblent parfois contradictoires. Son réquisitoire à l'encontre des théologiens de la Sorbonne et ses expressions crues, parfois obscènes, lui attirent les foudres de la censure des autorités religieuses, surtout à partir de la publication du Tiers Livre. Biographie De la campagne tourangelle à la vie monacale La Devinière, lieu d'enfance de l'écrivain. Selon une tradition qui remonte à Roger de Gaignières (1642-1715), le fils du sénéchal et avocat Antoine Rabelais nait au domaine de La Devinière à Seuilly, près de Chinon en Touraine[2]. Vocation de médecin et premières œuvres littéraires Les trois voyages de Rabelais à Rome sont placés sous la protection de Jean du Bellay. Rabelais consacre l'essentiel de sa carrière à la médecine, y développant son érudition sans apporter d'innovations majeures[11]. Notes
Francis Jeanson Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Jeanson. §Biographie[modifier | modifier le code] Il revient en France à l'occasion de son amnistie, en 1966, et est chargé par André Malraux de construire et préfigurer la Maison de la culture de Chalon-sur-Saône (1967-1971). Il participe ensuite à des expériences de « psychiatrie ouverte ». En 1992, il devient président de l'Association Sarajevo, en soutien au peuple bosniaque, et se porte candidat sur la liste « L'Europe commence à Sarajevo » du professeur Léon Schwartzenberg pour les élections européennes de 1994. §Bibliographie[modifier | modifier le code] §Sur Francis Jeanson[modifier | modifier le code] Marie-Pierre Ulloa, Francis Jeanson. §Filmographie[modifier | modifier le code] La Chinoise, film de Jean-Luc Godard, 1967 (Jeanson joue son propre rôle lors d'une discussion avec Anne Wiazemsky) §Références[modifier | modifier le code] §Liens externes[modifier | modifier le code]
Shlomo Sand Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Sand. Il fait partie des nouveaux historiens israéliens. Il est professeur à l'Université de Tel Aviv depuis 1985. Biographie[modifier | modifier le code] Shlomo Sand a passé ses deux premières années de vie en camps de réfugiés juifs polonais, en Allemagne. Après l'expérience traumatisante de la guerre des Six Jours (1967) à laquelle il a participé comme simple soldat, il a milité dans l'extrême gauche israélienne favorable à deux Républiques différentes (israélienne et palestinienne) dans la perspective d'une confédération. Ainsi, en 2008, il a publié Comment le peuple juif fut inventé. L'ouvrage, qui s'inscrit dans le sillage des chercheurs postsionistes[2], a suscité débats et controverses[3], y compris chez les historiens du peuple juif[4]. Ouvrages[modifier | modifier le code] L'Illusion du politique. Notes et références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]
Michel de Montaigne Signature Probablement dès la fin mars 1578, il constate qu'il est victime de petits calculs urinaires, et en dix-huit mois, la gravelle, maladie responsable de la mort de son père, s'aggrave et s'installe durablement. Désormais, le plus souvent souffrant ou malade, il cherche à hâter ses écrits et à combler ses curiosités : il essaie ainsi de guérir en voyageant vers des lieux de cure, puis voyage vers les contrées qui l'ont fasciné durant sa jeunesse. S'il proclame que son livre « ne sert à rien » (« Au lecteur »), parce qu'il se distingue des traités de morale autorisés par la Sorbonne, Montaigne souligne tout de même que quiconque le lira pourra tirer profit de son[8] expérience. Le bonheur du sage consiste à aimer la vie et à la goûter pleinement : « C'est une perfection absolue et pour ainsi dire divine que de savoir jouir loyalement de son être[10]. » Origines familiales[modifier | modifier le code] Famille paternelle : les Eyquem[modifier | modifier le code] à savoir rester libre :
Frantz Fanon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Fanon. Frantz Fanon Durant toute sa vie, il cherche à analyser les conséquences psychologiques de la colonisation à la fois sur le colon et sur le colonisé. Dans ses livres les plus connus, il analyse le processus de décolonisation sous les angles sociologique, philosophique et psychiatrique. Il a également écrit des articles importants dans sa discipline, la psychiatrie. §Biographie[modifier | modifier le code] §Période française[modifier | modifier le code] De son expérience de noir minoritaire au sein de la société française, il rédige Peau noire, masques blancs, dénonciation du racisme et de la « colonisation linguistique » dont il est l'une des victimes en Martinique. §Période algérienne[modifier | modifier le code] §Analyse des effets de la colonisation[modifier | modifier le code] §Aux côtés du FLN[modifier | modifier le code] §La rencontre avec Sartre[modifier | modifier le code]
Magna Carta Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Magna Carta. La Magna Carta Libertatum ou Grande Charte est une charte de soixante-trois articles arrachée par le baronnage anglais au roi Jean sans Terre[note 1] le 15 juin 1215 après une courte guerre civile notamment marquée par la prise de Londres, le 17 mai, par les rebelles. Les barons étaient excédés des exigences militaires et financières du roi et de ses échecs répétés en France, en particulier à Bouvines et à La Roche-aux-Moines. L’affirmation, largement répandue en France, selon laquelle la Magna Carta « a été rédigée en 1215, sur le sol français, dans l'abbaye cistercienne de Pontigny par des Anglais émigrés, en révolte contre leur roi, Jean sans Terre »[1], est historiologiquement infondée : les historiens anglais[2] et les études les plus récentes[3] ne constatent en fait rien de tel. Cette « Grande Charte des libertés d'Angleterre » garantit le droit à la liberté individuelle[6]. La France[modifier | modifier le code]