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"La violence policière n’a rien d’accidentel"

"La violence policière n’a rien d’accidentel"

Sortir de la « guerre contre la drogue », par Maurice Lemoine (Le Monde diplomatique, janvier 2015) Longtemps « coke » et « ultraviolence » ont eu pour synonyme « Colombie ». Les temps ont changé. Le pays où la drogue déchaîne une folie meurtrière s’appelle aujourd’hui Mexique. L’écrivain et journaliste italien Roberto Saviano, menacé de mort par la Mafia et vivant sous protection policière depuis la publication de Gomorra (1), y a poursuivi son travail sur le crime organisé (2). Saviano, partagé entre répulsion et fascination, a une approche de ce monde souterrain qu’on peut trouver discutable. Dans une tout autre démarche, l’ouvrage de Johann Hari (3) tente de répondre à un certain nombre de questions : « Pourquoi la “guerre contre la drogue” a-t-elle commencé ? Partant des destins croisés de Harry Anslinger, premier « tsar antinarcotiques » américain, et de la chanteuse Billie Holiday, « qui, lorsqu’elle chantait Lover Man, Where Can You Be ?

Une stratégie simple pour simplifier C’est la préoccupation des possessions, plus que toute autre chose, qui nous empêche de vivre librement et noblement. - Bertrand Russell Note : cet article est une traduction de l’article A Simple Strategy for Simplifying de Léo Babauta. C’est donc lui qui s’exprime dans le “je” de cet article ! Que faites-vous quand vous n’arrivez pas à vous débarrasser d’une chose que vous possédez ? Comment gérer le syndrome du « juste au cas où », ou du « ça a une signification » ? Il n’y a pas de réponse facile permettant de se débarrasser des attaches émotionnelles qui nous lient à ces objets, pas plus que de se débarrasser de cette peur vis-à-vis ce dont nous pourrions avoir besoin à l’avenir. La propriété, pour moi, est plus flexible, moins concrète. Nous ne possédons pas une chose à vie ─ ce serait du gaspillage, étant donné que nous n’en avons pas le besoin ou l’utilité pendant la majeure partie de notre vie. 1. Si vous avez besoin de quelque chose, vous pouvez le chercher à nouveau. 2. 3.

Au nom du peuple. J-C. Michéa réécrit l'histoire Les livres de Jean-Claude Michéa connaissent un succès notable et qui va croissant. Il faut s'interroger sur les raisons d'une telle réception, surtout lorsqu'elle concerne (aussi) des lecteurs qui se situent à gauche, voire à la gauche de la gauche, alors que Michéa dénonce avant tout la gauche en général et l'extrême gauche en particulier. S’interroger et critiquer : c’est ce à quoi s’emploie ici Isabelle Garo dans une lecture de plusieurs ouvrages, de L’Empire du moindre mal au Complexe d’Orphée. Les livres de Michéa connaissent un fort succès, qui va croissant depuis le milieu des années 1990 (son premier livre, Orwell, anarchiste tory, date de 1995). Il y a fort à parier que son dernier opus, un dialogue épistolaire avec Jacques Julliard (Julliard, Michéa, 2014) confirmera cette tendance, promotion médiatique aidant. Michéa auto-entrepreneur en grands récits De prime abord, on conçoit bien qu'un retour critique sur l’histoire de la gauche suscite l'intérêt, notamment à gauche.

Personnes âgées: un projet de loi favorisant le maintien à domicile "C'est un projet global de société, qui mobilise tous les aspects de la vie de la Nation. Et cela seul justifie pleinement le choix d'une loi d'orientation et de programmation", a fait valoir le Premier ministre à Angers. Les mesures dévoilées mercredi figureront ainsi dans un premier projet de loi présenté le 9 avril en Conseil des ministres, après avis du Conseil économique, social et environnemental (Cese). L'objectif "c'est l'action, c'est la mise en oeuvre des premières mesures les plus ambitieuses dès le début de l'année 2015", a précisé M. Ayrault à l'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement, en répondant à ue question de la députée Martine Pinville (PS, Charente). Un des volets réside dans "l'accompagnement des personnes âgées en perte d'autonomie avec la priorité donnée au maintien à domicile", a expliqué M. "Près de 1,2 million de personnes bénéficient de l'APA (allocation personnalisée d'autonomie), dont 60% vivent à leur domicile", a-t-il rappelé. M. Par

La paix de la société allemande a été achetée par le silence des femmes J’ai rencontré Rita Kimmel il y a quelques années pour un sujet qui me fascine parce qu’il raconte beaucoup sur la société allemande, l’image des femmes et les rapports entre les sexes. Accrochez-vous mes agneaux, car ce n’est pas vraiment un conte de Noël, mais c’est ma modeste contribution à l’année 2015 qui marquera les 70 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. « Quand je vois des femmes de mon âge, je me demande toujours ce qu’elles ont vécu durant la guerre. » Crinière rousse et ongles soigneusement manucurés, Rita Kimmer, 71 ans, a les traits lisses et le regard inquiet. Confortablement installée dans le café du luxueux grand magasin KaDeWe, perché sur l’artère chic du Kurfüstendamm, elle observe les femmes autour d’elle. On estime que près de deux millions d’Allemandes ont été violées par les Soviétiques entre janvier 1945, lorsque l’Armée rouge entre dans le pays, et juillet 1945, quand les Alliés se partagent le Reich. Les viols massifs restent tabous

24 heures de la vie d’un homme Making of Inspiré par les débats actuels sur les relations hommes-femmes et les polémiques sur la « drague de rue », cette fiction a été écrite « pour mieux appréhender ce que peut être le vécu d’une femme, avec ce cumul de petits riens qui forment le sexisme ordinaire ». Dans une vie parallèle, son auteur écrit pour la jeunesse. Mathieu Deslandes 7h00. Merde. 7h20. 7h55. 8h30. « Il va falloir bouger vos petites fesses » 9h10. « Ah vous n’êtes pas son assistant ? 12h10. « Oh petite veinarde, bien placée là hein entre deux beaux petits lots ! Elle apporte la commande, pose la bière et le steak devant Marine, le Perrier et la salade devant moi, et enfin les lasagnes devant Greg, avec un petit clin d’œil pour le petit gourmand. Je reprends mon steak et ma bière et rends à Marine son Perrier salade. 13h00. « Perdre son petit ventre avant l’été » ; « Psycho : êtes-vous un bon coup au pieu ? « Quand t’auras fini de te recoiffer » 13h22. J’ai un bac +5, putain. Rires gras des filles. 15h10. 16h50

Sortir les femmes souffrant de complications médicales à la suite d'une IVG du dispositif d'indemnisation : le gouvernement l'a fait ! - de bric et de blog Et hop ! En un tour de passe/passe c’était fait : à la faveur d’une disposition bien technique cachée au fond de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015, on a exclu les victimes d’actes « non thérapeutiques » du dispositif d’indemnisation mis en place par la loi du du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé. Les victimes d’actes non thérapeutiques ce sont les victimes de complications survenues au cours d’une IVG, d’une opération de chirurgie esthétiques ou de circoncision rituelle. La Cour de cassation avait pourtant bien précisé (Cf arrêt du 5 février 2014 concernant une jeune femme décédée d’un arrêt cardiaque lors d’une anesthésie précédant une liposuccion) qu’elle ne pouvait être exclue de ce dispositif indemnitaire… Et bien non, il s’est trouvé quelqu’un au ministère des finances pour glisser habilement un petit rectificatif à ces principes… et tout le monde a servilement voté !

Your Racist Relatives May Just Be Feeling Left Out German researchers find feelings of social exclusion breed intolerance of minorities. What leads people to develop a hostile, suspicious attitude toward minorities? Social scientists have a variety of theories. But recent research from Germany reports a mindset of intolerance can be triggered by a surprising catalyst: The discomfort that arises when one feels ostracized or excluded. A research team led by social psychologist Nilüfer Aydin reports feeling excluded from a desirable social group threatens a person’s “sense of personal control.” Addressing these painful feelings is not “a panacea against radicalization and xenophobia,” the researchers write in the journal Group Processes and Intergroup Relations, “but it may be part of a broader strategy to address the problem.” “When threatened by uncertainty, people identify more strongly with extremist or ethnocentric groups. Aydin and her colleagues provide evidence of this dynamic by describing four experiments.

Immigration, asile : vous prendrez bien une grande Lellouche d'intox ? Un sinistre festival. Mardi soir, lors de l’examen du projet de réforme de l’asile, le député UMP de Paris Pierre Lellouche a empilé à un rythme frénétique approximations, chiffres faux et âneries à propos de l’immigration et l’asile. Revue de détail. 2 millions d’immigrés supplémentaires en 10 ans ? 8 millions en 40 ans ? «La France subit un flux migratoire sans précédent dans son histoire par son ampleur et sa durée, de l’ordre de 200 000 entrées légales par an en moyenne. […] Deux cent mille entrées légales par an pendant dix ans, cela fait deux millions de personnes ; multipliées par quarante ans, cela fait huit millions de personnes, sans compter les enfants de ces dernières !» DÉSINTOX. Non content d’ignorer les départs, Lellouche postule également que le nombre d’arrivées est stable à 200 000 entrées annuelles depuis quarante ans. Il n’est guère étonnant que la multiplication de ces approximations mène Lellouche à un grand n’importe quoi. DÉSINTOX. DÉSINTOX. DÉSINTOX. DÉSINTOX.

«No Woman, no Drive», le clip qui roule pour les femmes saoudiennes A l’heure où nous écrivons ces lignes, il manque quelques centaines de spectateurs-visiteurs à Hisham Fageeh pour atteindre les 10 millions de vues, en à peine une semaine, sur YouTube. On peut dire que c’est un coup de génie de la part de l’humoriste saoudien (qui trouve là l’occasion de se faire connaître dans le monde et pas seulement dans le monde arabe ou en Amérique) d’avoir posté cette assez hilarante reprise du No Woman, no Cry de Bob Marley transformé en No Woman, no Drive. Un keffieh rouge sur la tête, l’air total ravi de la crèche et pénétré de son absurde chanson (en vrac : «Non les filles touchez pas à cette roue, on a eu des bons amis, on les a perdus sur l’autoroute, tu étais assise au fond de la voiture familiale, les reines conduisent pas, parce que conduire ça fragilise les ovairesqui font des tas de bébés» et le tout à l’avenant), secouant la tête et se caressant la barbe, l’ensemble a capella. Et quoi ? Emmanuèle PEYRET

Pour une politique sociale efficace, faut-il vraiment des statistiques ethniques? Plusieurs questions se posent: si elles sont utiles, quel usage en fait-on? Et, en fait, sont-elles utiles? Alors que certains partis politiques présentent l’immigration comme la première cause de toutes nos difficultés et que la politique d’intégration est loin de donner tous les résultats espérés, faut-il aborder le problème de façon plus directe, parler franchement de noirs, de Maghrébins et d’Asiatiques? Autrement dit, les statistiques ethniques pourraient-elles aider les pouvoirs publics à y voir plus clair et à élaborer des actions plus efficaces? Aux Etats-Unis, les choses sont claires. En France, comme dans beaucoup de pays, rien de tout cela n’apparaît dans les statistiques. Le retour de la race? Quelques chercheurs s’y sont risqués pourtant et ont à chaque fois déclenché des réactions violemment hostiles, alors même que leurs intentions étaient parfaitement limpides. Trajectoires et origines Pour une meilleure connaissance de la population Un caractère scientifique douteux

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