La nature dans la ville et les modes d'habiter l'espace urbain
1Thèse de géographie soutenue à l’université de Rouen en mars 2002 sous la direction de Nicole Mathieu, directeur de recherche au Ladyss/Cnrs et d’Yves Guermond, professeur émérite à l'université de Rouen, 388 p. 2Cette thèse s’inscrit dans la problématique plus générale qui tente de réintroduire dans la géographie urbaine la question de « l’effacement de la nature dans la ville ». Il s’agit de tester l’hypothèse d’une relation entre la « crise urbaine » et les représentations que se font les urbains de la qualité de leur milieu de vie du point de vue de la nature. En effet, la composante physique et matérielle est largement sous-estimée dans l’analyse scientifique et les politiques de « ville durable », comme l’est aussi le point de vue de l’individu habitant dont la sensibilité à la nature (la « culture de la nature ») est ignorée sous prétexte que le milieu urbain est technique et artificialisé.
4e H4 l’urbanisation au XIXe siècle – histoire géographie EMC
Avec ma collègue Coline Lami nous avons mis au point une activité s’insérant dans le chapitre H4 « le XIXe siècle, siècle des révolutions ». Elle peut intervenir lors de l’étude de l’urbanisation et servir de passerelle entre l’industrialisation et les transformations sociales. Cette activité est dédiée à l’étude des paysages sensoriels de l’industrialisation et permet de réinvestir l’histoire des sensibilités et l’histoire culturelle au collège. J’ai rassemblé des sources et ma collègue a élaboré une carte interactive accessible à l’adresse ci-dessous. Nos élèves ont dû explorer la carte pour s’imprégner des témoignages, bruits, sons, images… du Paris industriel du XIXe siècle. WordPress: J’aime chargement…
Géographie de la ville en guerre
Bienvenue sur le nouveau site de géographie consacré à l'analyse de "la ville en guerre" ! Le site "Géographie de la ville en guerre" est en cours de déplacement vers cette nouvelle plate-forme, offrant des contraintes techniques moins grandes. Les pages seront complétées progressivement, et l'ancienne plate-forme sera maintenue. En attendant, n'hésitez pas à consulter l'ancien site et le blog (plus actif) ! Pour compléter ce site, je mets en ligne un blog (depuis août 2008), qui cherche à apporter des compléments à tous les articles, diaporamas de conférence et autres documents proposés dans ce site. La ville en guerre est une thématique encore peu abordée par la géographie, si ce n'est dans l'étude de cas particuliers. Fragmentations sociales (entre catégories socio-économiques), fragmentations communautaires (entre groupes ethniques, religieux et/ou linguistiques), fragmentations politiques (entre modérés et radicaux)... Bénédicte TRATNJEK
(JL Robert) Plaisance près Montparnasse - Chapitre 1. L’invention de Plaisance (1830-1860) - Éditions de la Sorbonne
Plan de situation de Plaisance(fond de carte établi par les Archives de Paris) 1Si le quartier de Plaisance n’est défini administrativement qu’en 1860 avec l’annexion, s’il est alors dispersé sur les territoires des communes de Vaugirard, de Montrouge et de Vanves, il connaît une préhistoire. Nous n’évoquerons pas ici les temps lointains de l’Ancien Régime et des plateaux agricoles du sud de Paris. Ce n’est pas notre propos. Mais dès avant la construction du chemin de fer de l’ouest et des fortifications de Thiers, cette banlieue verte, toute proche des barrières de la grande ville, s’anime d’une vie périurbaine qu’il faut examiner, car de là part le choix de promoteurs des années 1840 de créer « Plaisance ». À la barrière 1 N. 2Regarder une carte de Plaisance en 1800 n’a aucun sens : Plaisance n’existe pas ! 3Mais sur les cartes des environs de Paris de cette époque, nous ne voyons que des champs, des « terriers », des « remises » de chasse2, quelques chemins, quelques fermes. 50 C.
perception de l’espace urbain dans quelques albums pour enfants
"Au Bonheur des Dames" d'Emile Zola : un podcast à écouter en ligne | France Culture
Onzième opus du cycle des Rougon-Macquart, Au Bonheur des Dames, publié en 1883, se veut l’épopée du commerce moderne qui révolutionna Paris sous le Second Empire. Inspiré notamment du Bon Marché (fondé en 1852 par Aristide Boucicaut), le grand magasin qui donne son titre au roman y est dépeint comme une créature mythologique, à la fois temple de la consommation et monstre vivant, qui grossit et s’étend continuellement en violant ses clientes et en dévorant ses employés. Zola y relate le passage d’un monde à l’autre : la mort du "petit commerce" qui reposait sur les spécialités artisanales, et la naissance du nouveau commerce, fondé sur la manipulation des désirs, et où règne la loi du flux des marchandises et la recherche du profit. A la fois objet de spéculation et sujet de l’Histoire en marche, la femme est au centre de cette érotique du commerce. Cette fiction appartient à la sélection " Les chefs-d'œuvre inoubliables".
Quand Paris était peuplé d’usines
Accueil > Musées > Ville de Paris Bernard Hasquenoph | 30/04/2020 | 15:41 | « Le XIXème siècle, inventeur du patrimoine (du moins en tant qu’objet d’action publique), a fondé la sélection patrimoniale sur un critère de style, de forme, seule celle-ci permettant à ses yeux de témoigner de l’Histoire, et ce critère est resté, malgré quelques évolutions, notre référence principale. »Olivier Poisson, Conservateur général du patrimoine, in « Le patrimoine industriel », Monumenta 2015-1 30.04.2020 | CE TABLEAU SPECTACULAIRE de 3 mètres sur 5, on le découvre à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris, exposé, après restauration, dans ses espaces d’accueil en accès libre, depuis sa réouverture en octobre 2019 après travaux. Ce qui frappe notre regard contemporain, c’est la présence de cheminées d’usines dans l’entrelacs urbain, particulièrement visibles au premier plan, crachant pour certaines de la fumée noire ou blanche. Image zoomable QUE SONT LES CHEMINEES D’USINE DEVENUES ?
Libération.fr – Plongée dans le Paris Populaire
Paris qui consomme
En une belle mise en abyme, Emile Goudeau croit apercevoir dans la dite buvette « le monocle inquisiteur de Pierre Vidal lui-même, pris en flagrant délit d’observation et de préméditation de dessin» : peut-être s’agit-il bien du personnage représenté au fond à droite de l’image… Gourmandise et bibliophilie font bon ménage, comme en témoigne ce savoureux extrait, véritable tranche de vie de la Bibliothèque Nationale d’alors : « On a fini […] par s’apercevoir que, sur mille personnes qui viennent passer leur journée à la Bibliothèque Nationale pour travailler, il pouvait peut-être s’en rencontrer quelques-unes qui, à midi, seraient prises de faim et éprouveraient le besoin de consommer, vivement et sans s’éloigner des livres, le sommaire et rapide déjeuner de l’homme de travail. Sans doute la vraie consommation, à la Bibliothèque, c’est la tranche d’in-folio, l’émincé d’in-quarto, l’escalope d’in-octavo; le feuilleté d’in-douze. Et voici le feuilletoir :