L’aventure des mots de la ville
Le programme international de recherche sur les mots de la ville lancé au milieu des années 1990 dans le giron de la recherche incitative française et sous l’égide de l’Unesco, débouche après plus de dix ans de travaux sur un imposant volume, L’aventure des mots de la ville à travers le temps, les langues, les sociétés. 264 articles, 160 auteurs, 7 langues traitées. Avec cette somme qui sort des normes habituelles, il s’agit de visiter le champ de l’urbanisme à partir d’une interrogation sur les mots, partant de l’observation que les mots qualifient l’espace de la ville. Loin d’être de simples étiquettes posées sur des objets préexistants que les acteurs pourraient manipuler à leur guise, ils structurent l’espace urbain en profondeur, organisent et conditionnent les transformations spatiales autant qu’ils en rendent compte. Quelle est l’origine du projet qui a donné lieu à L’aventure des mots de la ville ? Question 1 / 5. L’aventure des mots de la ville - 1 Question 2 / 5.
La voie de l'épée
le blog elan-defense
L’artiste et ses territoires
C’est en spécialiste soucieuse de rendre accessible son propos qu’Elsa Vivant esquisse les contours d’un débat contemporain soulevé, notamment, par le très controversé Richard Florida. Universitaire et consultant nord-américain, ce dernier soutient que dans la nouvelle concurrence urbaine mondiale, les villes qui « gagnent » sont celles qui parviennent à capter les membres de ce qu’il nomme la « classe créative », regroupant l’ensemble des travailleurs rémunérés pour leur capacité de création (scientifiques, ingénieurs, artistes, architectes, etc.) mais également pour la créativité qu’ils déploient dans la résolution de problèmes complexes (juristes, financiers, médecins, etc.). Dès lors, le principal enjeu pour les gouvernements urbains serait de connaître les facteurs d’attractivité de ces individus, plus encore que ceux des entreprises qui les emploient. La ressource culturelle, nouvelle clé du développement des villes La ville créative entre culture et créativité
La mort de Ben Laden, et des rédactions cloisonnées
La mort de Ben Laden a d'abord été annoncée sur Twitter. Puis par Obama alors que les Une des quotidiens étaient déjà faites. Deux raisons qui montrent, une fois encore, le besoin de synergie entre rédactions web et papier. Frédéric Filloux (Monday Note) et Felix Salmon de Reuters reviennent cette semaine sur la couverture de la mort de Ben Laden. Ils notent deux choses : L’info vient de TwitterLa plupart des journaux n’avaient pas l’info le lendemain Voici le fil des publications : Nous sommes le 1er mai 2011. Au moment où les Américains entament leur raid sur le fief du leader d’Al Qaida, il se trouve un individu, Sohaib Athar, consultant, pour envoyer des messages sur Twitter via son téléphone portable. Le traitement journalistique ensuite : 10h24 – Keith Urban, que personne ne connaissait jusqu’ici, annonce sur Twitter la mort d’Oussama Ben Laden, quelques heures après l’intervention des Navy Seals. Résultat : Crédits Photo : FlickR by-nc-sa Pixel Form
La marque sociale, par Pierre Bellanger, fondateur et président de Skyrock | Infolab
Chaque mois, « Infolab » traitera d’une grande thématique autour des enjeux de l’information. Nous continuons le projet en nous focalisant ce mois-ci sur les aspects générationnels (l’étude a démontré que la notion de « génération Y » était a minima très contestable) et les nouvelles responsabilités en cours pour les médias vis-à-vis du traitement de l’information. Troisième contribution de ce thème : la marque sociale, par Pierre Bellanger, le fondateur et président de Skyrock. « Skyrock a pour vocation la libre expression populaire de la nouvelle génération. En radio, Skyrock est lapremière radio de France des moins de trente-cinq ans avec plus de quatre millions d’auditeurs chaque jour. Une transaction humaine est toujours double. La révolution industrielle : le passage vers un monde de transactions entre anonymes Le défi de la société industrielle a été de remplacer la confiance en circuit fermé de culture médiévale par la confiance entre inconnus dans une société ouverte.
Le « Royaume de la femme » et ses multiples usages
La tour du Kingdom Centre à Riyad © Amélie Le Renard Le Royaume de la femme est l’étage réservé aux femmes à l’intérieur du centre commercial Le Royaume (al-mamlaka) dont la tour surplombe depuis 2001 le nouveau centre-ville « glamour » (Saskia Sassen, 1996) de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. On y accède, à partir des étages mixtes, au moyen d’ascenseurs interdits aux hommes. Avec ses boutiques, ses cafés et ses restaurants, ce lieu fermé, sécurisé et destiné à la consommation est emblématique des conditions dans lesquelles se développe l’accès d’une certaine catégorie de femmes aux espaces publics [1], dans une ville paradigmatique de la ségrégation de genre depuis les années 1980. Marketing et politique Parmi la vingtaine de centres commerciaux qui ont poussé cette dernière décennie au bord du damier d’autoroutes qui constitue Riyad, le Royaume est le seul shopping mall mixte doté d’un étage réservé aux femmes. Sociabilités et parade
Le développement de la créativité
La créativité naît de la rencontre entre des capacités cognitives, certaines caractéristiques émotionnelles et des facteurs environnementaux. Son développement, fait de phases de croissance et de déclin, est inégal. « Quand votre démon est à l'œuvre, ne pensez pas consciemment. Pourtant Aristote déjà envisageait que l'acte créatif prend sa source dans la sphère mentale plutôt que dans les interventions divines (1). A quelle définition cette évolution historique des conceptions sur la créativité a-t-elle abouti ? Les variations dans la créativité de l'enfant Une approche de la créativité dite multivariée permet de conceptualiser cette idée d'espace commun. Quant aux facteurs environnementaux, leur influence est de deux ordres : d'un côté, l'éclosion d'idées nouvelles est ou n'est pas favorisée selon que l'atmosphère familiale, scolaire, professionnelle et socioculturelle encourage et valorise ? Existe-t-il un profil de développement général de la créativité ? T. Chantal Pacteau Todd Lubart
Le fantasme de la femme de chambre
Spirou pourrait aussi porter plainte pour tentative de viol. Entendons-nous bien. Ce qu’aurait subi la victime présumée au Sofitel dans l’affaire Strauss-Kahn est un drame inadmissible et, de ce point de vue là, je me range plus du côté de Slate.fr ou de L’imparfaite, que de Jack Lang et Jean-François Kahn. Juchée sur des talons plus ou moins hauts, engoncée dans un uniforme aussi strict que suggestif, la french maid a un potentiel érotique évident que les auteurs de BD affriolantes n’ont pas manqué de mettre en scène. Les héroïnes de BD érotiques en petit tablier blanc ne manquent pas. Plus récemment, Xavier Duvet a sorti Le journal d’une soubrette, une BD délicatement dessinée à l’aérographe dans un style hyper-réaliste. Rapports de domination Par définition, la femme de chambre est issue d’une classe sociale moins élevée que les personnes qu’elle sert. Au Japon, c’est un peu différent puisque c’est bien sûr l’archétype de la courtisane, la geisha, qui domine. Spirou, groom harcelé