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Article Le monde Quel est le poids de l'islam en France ?

Article Le monde Quel est le poids de l'islam en France ?
Combien de pratiquants, de mosquées, de radicaux ? Au-delà des fantasmes, quelques chiffres sur la deuxième religion de France. Mercredi 5 juillet marque la fin, en France, du jeûne du ramadan, observé par les musulmans du monde entier. A l'été 2014, un sondage de l'institut Ipsos Mori réalisé dans plusieurs pays montrait qu'à l'instar des Britanniques, les Français surestimaient fortement le nombre de personnes de confession musulmane en France : interrogés sur une estimation sur 100 personnes, ils répondaient en moyenne 23 %, alors que la bonne réponse était 8 %. 2,1 millions ? 3,9 millions ? 4 à 5 millions ? Cette extrapolation est classique. Pour l'anecdote, un recensement effectué en 1906 avait estimé à environ 10 % la part des habitants de confession musulmane, soit environ 3,9 millions sur une population totale d'environ 39 millions de personnes. Il faut également grandement relativiser la différence entre se déclarer croyant et pratiquer une religion.

Doc 10. La documentation photo Laïcité : les débats, 100 ans après la loi de 1905 Quels sont les fondements de l’école laïque? Comment pratiquer la laïcité à l’école? Dominique Borne et Jean-Paul Delahaye, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale, s’interrogent ainsi et apportent des réponses dans l’article «La laïcité dans l’enseignement : problématique et enjeux», Regards sur l’actualité, n° 298, février 2004. L’extrait suivant est l’introduction de leur contribution.« L’école a toujours été au cœur des débats de société concernant la laïcité. Cela provoque régulièrement en son sein beaucoup d’interrogations et d’inquiétudes. Périodiquement, en effet, la «question laïque» revient en milieu scolaire et mobilise la Nation tout entière (loi Debré de 1959, projet Savary de 1984, les affaires de voile islamique à partir de 1989, le projet de révision de la loi Falloux en 1994...). Valeur fondamentale de notre République, la laïcité est en grande partie entrée dans l’État par son école. Le rapport Stasi La loi du 15 mars 2004 La loi Agrandir l'image Pourquoi une loi ?

Doc 1. Athéisme, agnosticisme, anticléricalisme - Quelques définitions | Institut Européen en Sciences des Religions Du grec ἄθεος, atheos, « sans dieu ». Dans la Grèce antique, « athée » désignait ce qui ne relevait pas de la religion : on distinguait par exemple les noms athées (« Aristote », « Philippe ») des noms théophores (« Héraclès », « Isidore »). Le terme qualifiait également les « impies », ceux qui ne respectaient pas les divinités de la société envisagée. Aujourd’hui, attitude qui consiste à nier l’existence d’un (ou plusieurs) dieu(x). Cette négation du divin peut se traduire par une indifférence ou une militance. Du grec αγνωσις, agnôsis « sans connaissance ». Du grec ἀντί, antí « contre » et κληρικός, klêrikós « homme d’Eglise ».

Doc 6. La loi de séparation du 9 décembre 1905 et sa mise en œuvre Une loi prévisible L’évocation de la loi de Séparation des Églises et de l’État entraîne souvent la mise au singulier du mot Églises. Inexacte quant au droit, l’erreur est juste sur le fond : la loi achève un processus qui, depuis l’arrivée des Républicains au pouvoir (1879), vise à réduire le poids de l’Église catholique dans la société. Pourtant, la Séparation est en germe dès 1801 quand, préservant la liberté de conscience proclamée en 1789, le Concordat déclare le catholicisme seulement “ religion de la grande majorité des Français ”. Recherche d’un équilibre Émile Combes, président du Conseil (juin 1902-janvier 1905), conçoit la loi comme une arme contre l’Église. Le retrait financier de l’État n’est pas total : les aumôneries reçoivent toujours des fonds publics dans les “ lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons ” (art. 2). Incompréhension et crise Définir et adapter Face au refus catholique, le gouvernement se trouve dès l’abord contraint à repenser la loi.

Article La laïcité est la chose la plus simple du monde | Yann Boissière La laïcité dans la tourmente Entre la controverse Valls-Bianco autour de l'Observatoire de la Laïcité, les menus de substitution dans les cantines scolaires ou le "Hijab Day" à Science-Po, la laïcité se trouve constamment sous les feux de la rampe. Disséquée par les intellectuels, scandée par les politiques ou instrumentalisée par des militants aux agendas de toutes sortes, la laïcité apparaît complexe, brouillée et finalement incompréhensible. De la simplicité de la laïcité Dans un récent ouvrage, Patrick Weil rappelle que "la laïcité, c'est d'abord un régime juridique". Ces deux principes se traduisent en deux modes de fonctionnement institutionnels : la séparation des Eglises et de l'Etat, et la neutralité de l'Etat vis-à-vis de la religion. C'est là tout ce qu'il y a à savoir de la laïcité ! Pourquoi faudrait-il encore tenir à la laïcité? Sans équivalent à l'étranger, ferment d'incompréhensions et de mésententes, pourquoi finalement faut-il tenir à la laïcité?

Doc 9. A partir des archives INA des vidéo + séquences - La laïcité en France Présentation À travers une sélection de vidéos croisées avec des grands textes de référence, ce parcours s’intéresse à la laïcité en France. Il traite d’abord de sa construction historique et juridique. Puis, il vise à montrer son application, notamment dans les services publics. L’école est ensuite étudiée comme principal lieu de la mise en œuvre de la laïcité. Place dans le programme Objectifs pédagogiques Comprendre le principe de laïcité et son histoire.Comprendre les enjeux de la laïcité, en particulier à l’école.Être capable de caractériser un comportement laïque.Exploiter un document audiovisuel : prélever, hiérarchiser et confronter des informations dans ce document.Mettre en lien des documents audiovisuels et des textes de référence. Durée de l'activité Ce parcours peut être mené en 4 séances de 1 heure. Le parcours peut être effectué en classe ou en salle informatique (en groupe entier ou en demi-groupe). Première séance. Questionnements Qu’est-ce que la laïcité ? Article 1er.

Doc 4. Laïcité - la rupture de 1789 La rupture majeure, concernant les relations entre l’Eglise – à l’époque le singulier était de mise compte tenu du statut de la religion catholique - et l’Etat, est la Révolution française. Il y a un avant et un après 1789. La déclaration des droits de l’homme et du citoyen Il y a d’abord la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 qui après avoir posé, dans son article 1er que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit », proclame, dans son article 10 la liberté de conscience : « Nul ne peut être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public ». Plus concrètement un certain nombre de mesures seront adoptées. La Constitution civile du clergé Certaines ont directement affecté le statut de l’Eglise catholique. Une première tentative de séparation Le 18 septembre 1794 la Convention décide de supprimer le budget du culte. La séparation du fait politique et du fait religieux

doc 2. Une grande majorité de Français ne se réclament d'aucune religion La question religieuse est au cœur du débat public depuis les attentats de janvier. Pourtant, la France est l'un des pays qui comptent le plus d'athées au monde. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Leila Marchand Les attentats de janvier ont ravivé la question de la place du religieux en France. Comment faire cohabiter différentes croyances ? Les statistiques ethniques ou sur l'appartenance religieuse étant très encadrées en France, le nombre exact de personnes sans religion est inconnu. Un tiers des Français « non religieux » En 2012, l'association de sondages WIN/Gallup International, spécialiste de la question, a demandé à plus de 50 000 personnes dans 57 pays si elles se considéraient « religieuses », « non religieuses » ou « athées convaincues ». 40 % des Français se considèrent comme athées En 2010, un autre sondage a permis de dresser un portrait religieux de la France : l'Eurobaromètre commandé par la commission européenne. 4,5 % de Français catholiques vont encore à la messe

Désaccord sur les religions à l'école - article + podcast"La laïcité n’est pas l’ignorance des religions" Après les attentats à Paris, France Info s'interroge "On fait quoi maintenant ?". Le troisième thème abordé est ce jeudi : "L'école transmet-elle les valeurs de la République ?" Camille Bedin, élue UMP de Nanterre, et Valérie Laupies, élue FN à Tarascon, en débattent. Quelle place pour les religions à l'école, espace laïc ? Comment aborder leur histoire en classe ? Quel rôle pour les enseignants ? Les valeurs républicaines et la place de l'école : débat entre Camille Bedin (UMP) et Valérie Laupies (FN) Désaccord sur les religions à l'école Les deux élues se sont notamment opposées sur la place des religions dans l'enseignement. "Il faut parler de religion à l’école, mais le plus tôt possible. Pour Valérie Laupies, ensignante et conseillère de Marine Le Pen sur les questions scolaires, il n’est pas question de déborder sur l’histoire des religions dans les écoles. "La religion appartient à la sphère privée. Une volonté d'éviter les signes communautaristes "C’est une entorse à la laïcité."

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