Dounia Bouzar : “N’importe quel jeune peut être hameçonné par Daech” – CPDSI Menacée et sous protection policière, Dounia Bouzar a suivi avec son équipe près d’un millier de jeunes embrigadés par Daech, afin de les sauver avant qu’ils ne partent en Syrie. Elle assure que n’importe quel jeune peut devenir djihadiste, et nous explique comment. Entretien. Dounia Bouzar © Astrid di Crollalanza Fondatrice et directrice du Centre de prévention contre les dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), l’anthropologue Dounia Bouzar a créé des méthodes afin de désembrigader les jeunes en passe de quitter la France pour faire le djihad en Syrie. Avec les cellules antiradicalité des préfectures, le CPDSI a suivi près d’un millier de jeunes radicalisés et signalés par leurs proches (via le numéro vert Stop Djihadisme), avec un seul objectif : les sauver des griffes de Daech. Avec cette fiction accessible à tous (dès 12 ans), elle espère sensibiliser le public, “pour qu’on arrête de penser que ceux qui basculent vers Daech sont tous pauvres, sans argent et sans espoir social”.
Association IMAD – Association pour la jeunesse et la paix La sociologie de la radicalisation : entretien avec Farhad Khosrokhavar — Sciences économiques et sociales Nous avons invité le sociologue Farhad Khosrokhavar, spécialiste des processus de radicalisation, à répondre à nos questions. Chercheur de renommée internationale, Farhad Khosrokhavar est directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et directeur du Centre d'Analyse et d'Intervention Sociologiques (CADIS, EHESS-CNRS). Ses recherches portent sur l'islam en France, en particulier dans les banlieues et en prison, les problèmes sociaux et anthropologiques de cette religion, et l'islamisme radical et ses mutations. Il a commencé à étudier les phénomènes de radicalisation dans les années 1990. Farhad Khosrokhavar travaille également sur la sociologie de l'Iran contemporain et la philosophie des sciences sociales. Quel regard spécifique le sociologue porte-t-il sur le terrorisme et la radicalisation ? Le sociologue essaie de comprendre le rôle des acteurs sociaux, la façon dont se construit une logique d'action et comment elle s'intègre dans le tissu social. Notes
LE CAPRI - Prévention et lutte contre la radicalisation Un conseil scientifique pour analyser la radicalisation religieuse violente Rattaché aux services du Premier ministre, le Conseil scientifique sur les processus de radicalisation a été installé, mercredi 8 février, par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.Les tâches du conseil seront multiples : analyser les phénomènes de radicalisation religieuse violente en France ; analyser les conséquences de ces phénomènes sur la société française ; définir les moyens d’en protéger les populations ; créer une dynamique et une culture commune entre la recherche et l’action publique. Composé à moitié de chercheurs issus de différentes disciplines des sciences sociales et de représentants d’instances décisionnelles, le conseil se réunira en assemblée plénière une fois par trimestre, en lien avec l’INHESJ (Institut national des Hautes Études sur la Sécurité et la Justice).
www.unaf.fr| UNAF - Union Nationale des Associations Familiales Recherche - Francetv Éducation allô docteurs confidentialiténewsletters Donnez votre avis Niveaux scolairesNiveaux scolaires Maternelle Cp Ce1 Ce2 Cm1 Cm2 Sixième Cinquième Quatrième Troisième Seconde Première Terminale ‹ Tous documents Séries Vidéos Dossiers Jeux Webdocs Infographies › Voir également :Associations de quartier ;Associations... Edgar Morin : « Eduquer à la paix pour résister à l’esprit de guerre » Nul ne naît fanatique, rappelle le sociologue et philosophe. Pour empêcher le basculement dans la radicalité, l’enseignement devrait œuvrer sans relâche à délivrer la connaissance et à repérer les illusions. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Edgar Morin (Sociologue et philosophe) Par Edgar Morin, sociologue et philosophe La première déclaration de l’Unesco à sa fondation avait indiqué que la guerre se trouve d’abord dans l’esprit, et l’Unesco a voulu promouvoir une éducation pour la paix. Cela dit, en temps même de paix peut se développer une forme extrême de l’esprit de guerre, qui est le fanatisme. Une structure mentale commune Nous avons pu constater dans l’histoire des sociétés humaines de multiples irruptions et manifestations de fanatisme religieux, nationaliste, idéologique. Le mot de « terrorisme » est à chaque fois employé pour dénoncer ces agissements tueurs, mais il ne témoigne que de notre terreur et nullement de ce qui meut les auteurs d’attentats.
Cyber-terrorisme : un recrutement en 4 phases BLOQUÉS. Ce fut l'une des applications immédiates de la loi antiterroriste de novembre 2014 : plusieurs sites internet accusés "de faire l'apologie du terrorisme" ont été bloqués depuis la mi-mars 2015 par le gouvernement français : plus aucun internaute ne pouvait y avoir accès. Cette mesure visait à tenter de contrer la radicalisation islamiste express qui se déroule depuis plusieurs mois via Internet, à destination notamment des jeunes dont le nombre de candidats au départ vers la Syrie aurait augmenté de 116% depuis janvier 2014. Une cyber-propagande en plusieurs actes Ils sont ainsi des centaines voire des milliers de jeunes, à se faire "hameçonner" dans leur chambre via internet... Ce recrutement pour des causes aussi extrêmes est le fruit d'une propagande redoutablement efficace qui se déroule en plusieurs actes. ALGORITHMES. Les « like » qui trahissent l’utilisateur Parallèlement, l'endoctrinement se déroule aussi sur le réseau social Facebook. MATRAQUAGE.