S’approprier un lieu d’art contemporain : le smartphone comme outil de médiation culturelle 6 Shares Share Tweet Email [callout]Le musée, et tout particulièrement le musée d’art contemporain, est un lieu bien peu souvent fréquenté par les collégiens de Mirepoix. Nous souhaitons, ma collègue d’arts plastiques et moi, faire de la visite de l’exposition “Saraceno” et “Anthropocene” au musée des Abattoirs un moment fort de l’année, à la fois en lien avec leur programme de Français et d’histoire des arts ( Les artistes peignent la guerre et DADA ) et avec leur programme d’arts plastiques ( l’art et son discours sur le monde, la problématique de l’installation…). Quelle trace garder de cette visite? Comment leur permettre de manière attrayante et ludique, de faire des liens entre leur culture et celle du Musée ? Le smartphone, un objet ”intime”, générateur de créativité, et partageable tout en même temps, peut-il assumer ce rôle de médiation culturelle? Nous utilisons les smartphones des élèves, et principalement la fonction “photo” ou “caméra” (lors de la 2ème visite). lu : 5870 fois
Justine's News | Blog sur la vie d'une collégienne passionnée d'écriture et de photographie. Vidéo : conférence sur le droit à l'oubli numérique Jeudi dernier avait lieu à Sciences-Po Paris une conférence sur le droit à l'oubli numérique, organisée par Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'Etat en charge de la prospective et du développement de d'économie numérique. À mesure qu'Internet et le web social prennent une place toujours plus importante dans la vie quotidien des Français, de nouvelles problématiques émergent. Les réseaux sociaux incitent par exemple les internautes à se révéler davantage, à dévoiler toujours un peu plus une part de leur intimité. Cela n'est d'ailleurs pas forcément critiquable en soi ; cela montre avant tout que le web évolue à mesure que les usages changent. Cependant, cela pose évidemment de nouveaux défis et de nouvelles questions , dont la plus essentiel est certainement celle-ci : un internaute pourra-t-il avoir accès à des solutions permettant d'effacer tout ou partie de son passé numérique ? Le risque de l'inaction est double.
Petit guide de la vie privée numérique Comme un ours marchant dans la neige, l’internaute, en naviguant sur le web, laisse derrière lui quantité d’empreintes numériques. Des informations qui permettent, s’il n’y prend pas garde, de dresser le portrait de ses affinités et activités. Sans sombrer dans la paranoïa ni devenir un expert en cryptographie, et surtout sans se rendre la vie en ligne infernale, il est possible de limiter la quantité de données personnelles qu’on laisse traîner en respectant une simple hygiène quotidienne dans son comportement sur Internet. Explorer ses données Vos flâneries en ligne ne sont pas privées. Une activité qu’il est possible de visualiser grâce à Lightbeam, un petit module de Firefox identifiant, au fur à mesure de votre navigation, les sites tiers qui ont accès à vos informations. Assurer l’intimité et la neutralité de sa navigation Quelques mesures simples permettent de limiter le suivi de vos activités en ligne. Utiliser un navigateur respectueux de la vie privée : Firefox.
Pourquoi nous parlerons désormais de communs plutôt que de biens communs Après un peu plus de deux ans d’existence, notre collectif a vu la thématique des biens communs se déployer dans le débat public et dans différents domaines (culture, éducation, semences, etc…). Nous nous en réjouissons et nous pensons plus que jamais que les thématiques du manifeste sont à défendre. Sous l’influence de contributions majeures aux débats et de réflexions internes notre approche des communs a évolué et nous souhaitons apporter un changement de terminologie important au cœur du manifeste qui fonde notre action. Nous définissons, avec David Bollier, les biens communs avec trois éléments : 1) une ressource mise en partage, au sein 2) d’une communauté, qui se donne 3) des règles et une gouvernance pour la gérer. Passer de Biens communs à communs, c’est mettre l’En-Commun, au sens d’action collective, au même niveau que la ressource. Pour toutes ces raisons nous avons décidé de désormais parler de communs plutôt que de biens communs.
Le cyberharcèlement, un fléau qui menace les ados sur les réseaux sociaux Le Parisien | 10 Févr. 2014, 17h39 A la veille du "Safer internet day", une initiative de la Commission européenne créée en 2005, l'ONG voulait montrer du doigt ce phénomène "en explosion", devenu un "sujet de préoccupation mondiale".Selon une étude de 2012, 5% des jeunes de 9 à 16 ans se disent harcelés en ligne et 17% avouent avoir harcelé quelqu'un au cours des douze derniers mois.Intimidations, insultes, menaces, moqueries, propagations de rumeurs, en ligne ou par texto, usurpations d'identité, publication de photos humiliantes... Ce cyberharcèlement va parfois très loin, jusqu'à l'incitation au suicide.Il a trouvé un nouveau relais dans les réseaux sociaux, dont les ados sont les premiers adeptes."Avant, internet était plutôt dominé par l'anonymat, mais avec l'arrivée de ces réseaux, Facebook en tête, les pratiques ont changé", a alerté lundi Justine Atlan, la présidente de l'association e-Enfance, agréée par le ministère de l'Education nationale.
Nathalie Kosciusko-Morizet veut concrétiser le droit à l'oubli numérique A l'invitation de Nathalie Kosciusko-Morizet, les acteurs du numérique sont venus débattre des moyens à mettre en oeuvre pour concrétiser le droit à l'oubli numérique, le jeudi 12 novembre à Sciences Po Paris. « Le droit à l'oubli numérique couvre le droit à l'anonymat, à l'incognito et à la solitude », a rappelé ce matin le président de la CNIL, Alex Türk, en introduction de l'atelier organisé sur ce thème par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'état chargée de l'économie numérique(*), accueilli ce jeudi 12 novembre dans l'amphithéatre de Sciences Po Paris. Les internautes communiquent sur le Web de plus en plus de détails sur eux-mêmes, plus ou moins volontairement, tant sur les réseaux sociaux qu'au gré de leurs multiples navigations. Des informations personnelles qui les rattrapent quelquefois lors d'un entretien d'embauche au cours duquel le recruteur leur rappelle quelque frasque passée.
Soignez votre e-réputation : les 10 clés Un rapport de la Cnil révèle que les plaintes des internautes concernant leur réputation en ligne ont explosé en 2014. Elles représentent 39 % des 5 825 plaintes reçues. Les entreprises, les marques ne sont pas épargnées non plus par les comportements déviants issus du web collaboratif. Considérer une bonne réputation comme une richesse « Content is king », on le sait. Veiller Surveiller sa E-réputation, c’est prendre un peu de hauteur. Netvibes est un tableau de bord efficace qui permet d’organiser et gérer votre navigation courante grâce à des widgets dédiés. Tourner sa souris 10 fois avant de… Tweeter, poster, commenter… Le meilleur moyen de sauver sa E-réputation, c’est encore de ne pas s’exprimer trop vite. Être proactif Ne pas être présent sur Internet et les réseaux sociaux de manière officielle, c’est laisser la parole à ses concurrents, à ses détracteurs, à des opposants. L’offensive éditoriale et relationnelle Contenu et réputation sont intimement liés. Organiser l’interne
La loi et l'ordre (documentaire) Sur Numérama, Guillaume Champeau signale la publication d'un rapport du coordinateur de la commission européenne pour la lutte contre le terrorisme, rapport qui, je cite : "propose que les Etats tirent profit des conditions générales des réseaux sociaux pour obtenir sans procès la censure de contenus qui ne sont pas illégaux aux yeux de la loi, mais qui peuvent contrevenir aux contrats signés par les internautes." Guillaume Champeau souligne que : "il est dit — pour la première fois très explicitement — que les Etats ont la possibilité d'aller plus loin dans la censure des contenus que ce que la loi démocratiquement adoptée permet normalement à l'Etat de faire, en tirant profit des conditions générales d'utilisation (CGU) des plateformes. Car celles-ci sont encore plus restrictives que la loi nationale, et permettent par exemple de censurer les contenus "extrémistes" qui ne sont pas illégaux en vertu de la législation, mais qui violent les contrats privés des plateformes." Supprimer ?
Les conseils Par le biais des navigateurs, des informations sur vous peuvent être récupérées sans que vous ne vous en rendiez compte (voire la rubrique « Données et tracking »). Afin de protéger vos données, et donc votre vie privée, il est important de bien paramétrer vos navigateurs. : supprimer régulièrelment l'historiqu et les cookies, indiquer aux sites qu'on refuse d'être pisté, et éventuellement utiliser le mode navigation privée et un bloqueur de publicités. Sur Mozilla Firefox : Ouvrir le menu puis cliquer sur Historique et sur effacer l’historique récent Sélectionner l’intervalle à effacer, vérifier que toutes les cases sont cochées puis cliquer sur « effacer maintenant » Sur Google Chrome Aller dans le menu sur « History » ou Historique puis cliquer sur « Clear browsing data » ou effacer les données du navigateur Sur Internet Explorer Aller dans les réglages et cliquer sur « Options Internet » et cocher la case « supprimer l’historique de navigation à la fermeture du navigateur »
LE DROIT A L’OUBLI EN DIX QUESTIONS - Cecurity Article mis en ligne le 26 novembre 2014 A l’heure où s’achève le tour d’Europe de la commission d’experts mise en place par Google pour réfléchir au droit à l’oubli sur internet, il semblait intéressant de revenir sur ce thème qui a pris une ampleur particulière depuis la décision de la Cour de Justice de l’Union Européenne du 13 mai 2014. Le droit à l’oubli peut être considéré comme un véritable progrès pour la protection de la vie privée. C’est aussi un sujet complexe qui suscite de nombreuses critiques. Tentative de clarification en 10 questions. Pourquoi parle-t-on autant du droit à l’oubli depuis quelques temps ? Le droit à l’oubli est-il un droit à l’effacement ? La loi Informatique et Libertés prévoit-elle un droit à l’oubli ? La Loi Informatique et Libertés de 1978 modifiée en 2004 ne prévoit pas, à proprement parler, un droit à l’oubli. Le droit à l’oubli est-il prévu dans le projet de règlement européen sur la protection des données personnelles ? Richard J. Arnaud Belleil
Que montrer aux recruteurs qui nous googlisent ? - JDN En respectant quelques règles simples, et en utilisant les bons outils, vous ne ferez pas fuir les employeurs. Difficile d'être recruté si votre futur employeur tombe sur des photos de vous titubant à la sortie d’une boite de nuit, sur des pétitions signées prônant la légalisation du cannabis (même si tout dépend du secteur dans lequel vous postulez), des tweets assassins sur des entreprises, des propos limites sur votre ancien patron, etc. Il est donc impératif de contrôler ce que Google montre de vous. Contrôler son image numérique, son e-réputation, nécessite obligatoirement de taper, de temps à autre, son patronyme dans un moteur de recherche. Ne pas se googliser aujourd’hui démontre un manque cruel de professionnalisme. Travailler sur son identité numérique est une course de fond qui demande de la patience.