Conditions de vie-Société - Les jeux d'argent en France Imprimer la page Éric Rakedjian et Marina Robin, division Services, Insee Résumé En France, l’attirance pour les jeux d’argent n’a cessé de progresser jusqu’en 2004-2006 (0,9 % de la consommation des ménages) et s’érode un peu depuis (0,8 % en 2012). Entre 2000 et 2012, les sommes misées ont augmenté de 76 % en valeur et atteignent 46,2 milliards d’euros en 2012. Sur la même période, les dépenses des joueurs, nettes des gains, ont augmenté de 48 %, passant de 6,4 à 9,5 milliards d’euros. Avant 2010, le secteur des jeux s’organisait autour de trois grands pôles : la Française des jeux (FDJ), le Pari mutuel urbain (PMU) et les casinos. L’autorisation de jouer légalement en ligne, depuis juin 2010, n’a pas modifié l’équilibre et la hiérarchie du secteur des jeux d’argent : les jeux en ligne ne représentent que 7 % du marché en 2012. Les prélèvements obligatoires représentent 11 % des mises. Un joueur mise en moyenne environ 2 000 euros par an, soit une dépense de 400 euros, nette des gains.
Traiter l'addiction aux jeux de hasard et d'argent : un programme Internet Alors que pour la plupart des gens le jeu est une activité de loisir et de détente, il peut parfois devenir une source de souffrance, et donner lieu à une pathologie caractérisée par une difficulté à résister à l’impulsion de jouer malgré les possibles conséquences négatives. Le jeu « pathologique » est ainsi considéré dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux [1] comme un trouble progressif et chronique. Il concerne les jeux de hasard et d’argent, impliquant une mise irréversible (argent ou objet), et dont le résultat dépend complètement ou en grande partie du hasard. Dans cette catégorie de jeux, on trouve par exemple la roulette, les machines à sous, les loteries, ou les paris. La prévalence du jeu pathologique semble stable à travers les pays et selon les instruments d’étude, et s’échelonne de 0,8 % à 1,8 % de la population [25]. Un certain nombre de recherches se sont penchées sur l’efficacité des interventions proposées pour le jeu excessif. Références Notes
Jeux d'argent : les Français perdent en moyenne 400 euros par an Le Parisien | 02 Avril 2014, 09h00 Au tirage, au grattage, sur les champs de course, dans les casinos ou encore sur internet... Au total, les Français ont dépensé près de 46 milliards d'euros pour les jeux d'argent en 2012. Mais tout le monde ne gagne pas le jackpot avec la perspective de pouvoir aller vivre au soleil ! Selon une étude de l'Insee, publiée ce mercredi, le produit brut des jeux (PBJ) - solde entre les mises et les gains des joueurs - a atteint 9,5 milliards d'euros. En d'autres termes, si le montant des mises est en moyenne de 2 000 euros par an par joueur, celui-ci n'empoche que 1 600 euros de gains. L'attrait des jeux d'argent reste néanmoins très fort, même s'il a semblé s'éroder en 2013 avec, selon l'Insee, une baisse de 0,8% (en valeur) de la consommation en jeux pour les ménages. > Résultats des élections régionales 2015
Joueurs Info Service La dépendance au jeu | Information jeux d'argent De manière quasi invariable, on estime que cette pathologie concerne un peu plus de 2 % de la population adulte ; le consensus est admis sur ce chiffre par l’ensemble des études internationales. L’étude référence date de 1996 (Ladouceur, Jacques, Ferland et Giroux) et situe le taux de prévalence à 2.1 %. On remarque que les taux ont tendance à augmenter dans le temps signifiant aussi que plus il y a accès aux jeux de hasard, plus l’incidence augmente, comme tend à le démontrer l’expérience australienne, un pays qui détient un record en terme de nombre de loteries-vidéos et de joueurs pathologiques, estimés à 7 % de la population. A Las Vegas, capitale mondiale du jeu, on dénombre aussi plus de joueurs accros que dans la moyenne nationale… Seule certitude, on peut admettre que les joueurs en difficultés se recrutent majoritairement au sein des joueurs réguliers, dont les études de clientèles montrent clairement l’importance : Synthèse ► Parler de dépendance, ce n'est pas parler d'excès ! 1.
Évaluation d’un programme de télécounseling pour joueurs problématiques | Érudit | Drogues, santé et société v13 n1 2014, p. 68-90 Isabelle Giroux Ph.D. Professeure agrégée, Université Laval, Directrice du CQEPTJ Directrice du GRIF-Jeu Émilie Fortin-Gagnon D.Psy, Étudiante graduée, Université Laval Robert Ladouceur Ph.D., Professeur émérite, Université Laval Christian Jacques M.Ps., Professionnel de recherche, Université Laval Coordonnateur du GRIF-Jeu Francine Ferland Ph.D., Chercheur d’établissement, Centres de réadaptation en dépendance de Québec et Chaudière-Appalaches David Lévesque B.A., Candidat au doctorat en psychologie, Université Laval Serge Sévigny Ph.D, Professeur agrégé, Université Laval GRIF-Jeu Résumé La participation excessive aux jeux de hasard et d’argent peut conduire à des conséquences importantes pour les joueurs. Mots clés : télécounseling, jeu pathologique, traitement, efficacité, problèmes de jeu Abstract Evaluation of a telecounselling program for problem gamblers Excessive gambling can lead to serious consequences for gamblers. Resumen Remerciements
Le sport n'est pas un jeu neutre et innocent Le sport n'est pas un jeu neutre et innocent Michel Caillat Ignoré ou méprisé par la majorité des militants, le sport, "fait social total", joue pourtant des fonctions politiques, idéologiques et économiques très importantes. Le sport est le seul domaine du social qui fait totalement consensus. Le premier problème est celui de la définition du sport. Le second problème est de réduire l'analyse du sport aux résultats sans dévoiler ses fonctions. Ensuite, ses implications sont idéologiques. Le sport reflète le fondement des rapports de production capitalistes ainsi que leurs principes structurels de fonctionnement. Enfin, le sport est un empire économique : aujourd'hui comme hier, il est à l'épreuve du marché. On accepte ainsi dans le sport ce qu'on met en question partout ailleurs. Alors que l'idéologie du sport corrobore les valeurs du système qui l'a enfanté, la pensée unique dans le sport est sans équivalent. Propos recueillis et mis en forme par Sophie Chapelle
Tour d’horizon sur les principales approches de traitement du jeu pathologique chez les adultes et les adolescents | Drogues, santé et société Annie Gendron, M. Ps. Candidate au doctorat en psychologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) et étudiante au RISQ, au Groupe de recherche et d’intervention sur l’adaptation psychosociale et scolaire (GRIAPS) et à l’Institut universitaire sur les dépendances du Centre Dollard-Cormier Coordonnatrice de la Chaire de recherche du Canada sur les trajectoires d’usage de drogues et les problématiques associées, Département de psychoéducation, UQTR Coordonnées : 3351, boul. Des Forges (bureau 1064-B, MS), Trois-Rivières, Québec, G9A 5H7 Téléphone : (819) 376-5011, poste 4252 Télécopieur : (819) 376-5066 annie.gendron@uqtr.ca Magali Dufour, Ph. Chercheure régulière au RISQ, à l’Institut universitaire sur les dépendances et au Centre de recherche de l’Hôpital Charles LeMoyne Professeure à la Faculté de médecine et des sciences de la santé (Programme en toxicomanie), Université de Sherbrooke Natacha Brunelle, Ph. Professeure au Département de psychoéducation, UQTR Danielle Leclerc, Ph.
Les Français n'ont jamais claqué autant d'argent aux jeux En France, on joue. On joue même beaucoup. Jamais les Français n’avaient misé autant dans les jeux d’argent. Que l’on gratte au comptoir, qu’on mette un billet sur un cheval ou qu’on bluffe au poker, les yeux dans les yeux ou par ordinateur interposé… Les ménages ont parié 46,2 milliards d’euros en 2012, soit 76% de plus qu’en 2000. L’Insee s’est fendu d’une étude sur le sujet, publiée ce mercredi. La mise moyenne, 2 000 euros par an Près de la moitié des Français joue, au moins occasionnellement. «Entre 2000 et 2012, le montant total des mises s’est accru de 76% en valeur, la dépense nette des ménages a progressé de 48%», relève l’Insee. Poker et grattage Les Français adorent gratter. Le joueur dépendant a changé de visage Et concernant l’addiction ? A ces nouveaux joueurs dépendants, s’ajoute le bataillon des obsessionnels des jeux à gratter.
Hôpital Marmottan Au Centre Médical Marmottan nous avons développé depuis le début des années 2000 un accueil spécifique pour des personnes en butte à certaines addictions sans drogue. Dans le cadre de cette consultation nous recevons principalement des joueurs de jeux vidéo, des joueurs d’argent et de hasard et des usagers de sites pornographiques. Qu’est-ce qu’une addiction sans drogue ? Une addiction commence quand une personne veut arrêter une conduite et qu’elle n’y arrive pas. La prise en charge à Marmottan Nos consultations sont proposées avec ou sans rendez-vous. Par exemple, les médecins psychiatres peuvent éventuellement vous prescrire des médicaments et des hospitalisations peuvent vous être proposées au cours de votre prise en charge : cas de dépression, comorbidités psychiatriques, problèmes familiaux… Le service social peut également vous aider à aborder des dossiers difficiles (situation de surendettement par exemple). La prise en charge est volontaire, anonyme et gratuite. Addiction au sport
Un dossier de l'observatoire des drogues et toxicomanie décrivant l'offre de jeux de hasard et d'argent, la consommation, les conséquences et le cadre légal et offrant une sélection de document. by bron_groupe5_psy Mar 21