Liberté d'expression et réseaux sociaux Peut-on tout dire ? Internet permet-il d’exprimer tout point de vue ? Bien que le contrôle des paroles et des écrits soit plus difficile sur le net, plusieurs délits punissant des propos racistes y sont réprimés tout comme dans n’importe quelle sphère de notre société. Le 19 septembre 2013, plusieurs associations, dont la Maison des potes, ont demandé aux ministres de l’Intérieur et de la Justice d’intervenir pour que soient punis les auteurs de tweets incitant à la violence et à la haine envers deux jeunes militantes. Ainsi, dans un communiqué de presse du 21 septembre 2013, Madame Taubira, garde des Sceaux, a rappelé que les tweets racistes et antisémites devaient être réprimés et qu’Internet et les réseaux sociaux ne devaient pas constituer des lieux d’impunité. La ministre de la Justice réaffirme ainsi la position de la France : la liberté d’expression peut être restreinte lorsque les propos « suscitent un sentiment d’hostilité ou de rejet envers un groupe de personnes déterminées ».
Parcours parcours pédagogique Nicolas Rocher - Enseignant d'histoire-géographie de l'Académie de Grenoble Présentation Retrouvez ce parcours sur le site de l'Académie de Grenoble . Ce parcours traite du rapport entre les médias et le pouvoir dans la France de Vichy, dans la France des débuts de la Guerre d'Algérie, et dans la France contemporaine. Place dans le programme Troisième > Histoire > Une géopolitique mondiale > Des colonies aux Etats nouvellement indépendantsTroisième > Enseignement moral et civiqueTerminale > L et ES > Histoire : Le rapport des sociétés à leur passé Objectifs pédagogiques Sensibiliser les élèves au statut de l'information en général et des médias en particulier. Le but de cette intervention est de rendre compte d'une expérimentation afin de sensibiliser les élèves de Troisième au statut de l'information en général et des médias en particulier. Précision Cette activité s'insère dans une séquence utilisant plusieurs types de documents (cartes, vidéos, textes...) Activités Analyse
Bienvenue sur la page d'accueil L’intérêt de l’enfant Le débat à propos du mariage des personnes de même sexe, de l’adoption d’enfants par ces couples ou de leur accès à l’assistance médicale à la procréation (AMP) est aujourd’hui intense en France. Ce débat existe aussi aux États-Unis, où le fait que certains États fédérés et que d’autres pays autorisent le mariage entre personnes du même sexe, l’adoption ou l’accès à l’AMP par ces couples [1], explique la multiplication depuis vingt-cinq ans des travaux en obstétrique, médecine fœtale-obstétrique (fetal maternal medicine), pédiatrie, sociologie, et psychologie, sur le développement et l’évolution des enfants ayant comme parents soit deux hommes soit deux femmes. Ces études sur les familles homoparentales [2] en général, et sur les enfants élevés par des couples de même sexe en particulier, reflètent les objectifs d’un agenda progressiste dans le domaine des enjeux dits de « bioéthique ». AMP : la régulation fédérale américaine Régulation du mariage et des familles homoparentales Résultats
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif
Daumier La Révolution de 1789 va multiplier ces images (mille cinq cents gravures satiriques entre 1789 et 1792) et la demande suscitée par l'actualité va être à l'origine d'un appareil de production organisé. Des journaux hebdomadaires comme Les Révolutions de France et de Brabant de Camille Desmoulins ou les Révolutions de Paris de l'éditeur Prudhomme font une large place au dessin, satirique pour l'un, d'inspiration plus "reportage" pour l'autre. La presse royaliste publie de son côté des caricatures anti-révolutionnaires tandis qu'en 1793 le Comité de Salut Public demande au député David de "multiplier les gravures et les caricatures qui peuvent réveiller l'esprit public et faire sentir combien sont atroces et ridicules les ennemis de la liberté et de la république".Cité dans "La caricature, deux siècles de dérision salutaire", Historia, n° 651, mars 2000, p.52.
Le Guide de la liberté d’expression pour les étudiants Le guide de la liberté d’expression est une des contributions de L’UNESCO à la liberté d’expression. Il a été conçu pour les lycéens et élèves pré-universitaires. Ainsi, il présente et explique les divers concepts qui sont liés à la liberté d’expression dans une langue facilement accessible. Le guide de la liberté d’expression est basé sur le principe que la liberté d’expression, ainsi que la liberté de la presse et la liberté de l’information, sont des droits indissociables et essentiels des droits de l’Homme. Ce guide insiste sur quatre éléments clé : le droit d’exprimer ses opinions sans interférence, le droit the rechercher de l’information, le droit de recevoir l’information et le droit de communiquer de l’information á d’autres. Ce guide peut être incorporé dans le cursus normal des écoles ou bien en tant que support complémentaire pour des matières telles que les sciences sociales, l’éducation civique, les sciences des médias et de leurs utilisations.
De « Charlie » à Dieudonné, jusqu'où va la liberté d'expression ? « Pourquoi Dieudonné est-il attaqué alors que Charlie Hebdo peut faire des “unes” sur la religion » ? La question est revenue, lancinante, durant les dernières heures de notre suivi en direct de la tuerie à Charlie Hebdo et de ses conséquences. Elle correspond à une interrogation d'une partie de nos lecteurs : que recouvre la formule « liberté d'expression », et où s'arrête-t-elle ? 1. La liberté d'expression est encadrée La liberté d'expression est un principe absolu en France et en Europe, consacré par plusieurs textes fondamentaux. « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi », énonce l'article 11 de la Déclaration des droits de l'homme de 1789. Le même principe est rappelé dans la convention européenne des droits de l'homme : « Toute personne a droit à la liberté d'expression. 2. 3. 5.
LA REPUBLIQUE FRANCAISE Dans la République française, il y a des différences entre : - l'État avec ses agents (les fonctionnaires) qui ne changent pas chaque fois que le gouvernement change ; - le Président qui représente l'État et que les Français élisent tous les 5 ans ; - le gouvernement (le 1er Ministre et les ministres) qui change quand il y a des élections législatives, tous les 5 ans, ou quand le Président veut changer le 1er Ministre. I - LA FIN DE LA MONARCHIE ET LA NAISSANCE DE LA RÉPUBLIQUE L’Assemblée nationale constituante était indépendante et avait tous les pouvoirs. Elle regroupait le tiers-état (des bourgeois qui voulaient supprimer les privilèges du clergé et de la noblesse mais qui ne savaient pas exactement quelles réformes ils voulaient), une partie du clergé (religieux catholiques proches du tiers-état) et des élus de la noblesse (en général dévoués à l'autorité royale et qui voulaient rester séparer du tiers-état). Testez vos connaissances
Liberté d'expression La liberté d'expression est le droit reconnu à l'individu de faire connaître le produit de sa propre activité intellectuelle à son entourage[1]. Elle procède de la faculté de communiquer entre humains. Celle-ci a longtemps été considérée comme un simple phénomène naturel conditionnant la vie sociale, avant d'être solennellement érigée en liberté individuelle, aujourd'hui juridiquement garantie mais en réalité encadrée. De tout temps, l'expression des idées, principalement sous sa forme verbale, mais aussi par l'écrit, a suscité l'intérêt des penseurs. Dans sa réflexion sur la détermination des valeurs sociales, l'Antiquité gréco-romaine, considérant l'expression orale comme une forme naturelle de communication sonore propre à la société humaine, accordera elle aussi une place essentielle à son usage, dont le procédé du dialogue platonicien offre une illustration patente. Dans la pensée kantienne, la liberté n'est cependant pas sans limites. « 1.
Liberté d'expression - Vivre dans un pays démocratique - Valeurs démocratiques - Discrimination et racismes La liberté d'expression et d'opinion est un droit fondamental et essentiel en démocratie. Il est aussi mentionné dans l'article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme. Cela ne signifie pas pour autant qu'on peut dire n'importe quoi, n'importe où sans aucune restriction. La liberté d'expression est donc un droit qui n'est pas absolu et qui implique des devoirs. La règle générale est la liberté d'expression. Quelques exceptions sont néanmoins décidées par des lois dont en Suisse, la loi contre le racisme. Le racisme n'est pas une opinion comme une autre puisqu'elle atteint la personne au coeur de son identité en cherchant à la rabaisser ou à la dénigrer. Les lois qui restreignent la liberté d'expression au nom d'autres droits fondamentaux ou de l'ordre public sont appliquées par les tribunaux. Comme pour les autres droits, les limites à la liberté d'expression concernent: Le respect des droits d'autruiL'ordre public