Prévenir pour mieux enseigner FRANÇOIS MELOCHE[1]Professeur en Techniques d’éducation spécialisée au cégep de Saint-Jérôme u tout début d’une session, vous le savez, une certaine fébrilité règne dans les couloirs d’un collège. Les premières semaines de cours sont primordiales dans la mise en place de votre gestion de classe. Les étudiants ne vous connaissent pas encore et ils observent vos façons de faire. Nous enseignons à une nouvelle génération d’étudiants, celle de l’étudiant-consommateur qui veut réussir ses cours sans remettre en question son emploi du temps. Depuis plus de 10 ans, je dispense des formations sur la gestion de classe et nombre de professeurs m’affirment devoir faire face à une augmentation de comportements dérangeants, mais surtout de comportements qui les désarment : l’élève qui sort de la classe pour répondre au cellulaire ou aller se chercher quelque chose à boire, cet autre qui entreprend des négociations récurrentes quant aux exigences du cours, etc. Profil des étudiants L’espace-classe Note
De la pensée au langage Présentation De la même façon que les enfants ne prononcent pas les mots au même âge, qu’ils n’acquièrent pas les habiletés de raisonnement verbal au même rythme, certains enfants éprouvent des difficultés importantes dans le domaine du raisonnement verbal. Pensons notamment aux enfants qui ont un retard ou un trouble du langage, un trouble envahissant du développement ou des difficultés d’apprentissage, pour ne nommer que ceux-là. De la pensée au langage est un ouvrage accessible qui présente une démarche fort bien structurée afin de soutenir les intervenants dans leur travail quotidien. Vous trouverez dans cet ouvrage : · cinquante illustrations servant de base d’intervention ; · des questionnaires bien ciblés susceptibles de favoriser le raisonnement verbal et les habiletés réflexives ; · trois dispositifs d’évaluation du langage qui peuvent servir à déterminer le niveau de base au plan langagier de chaque élève et à observer les progrès ; À qui s’adresse cet ouvrage ? Auteurs Remerciements
Fiche coup de coeur : méthodologie Accueil > Séances pédagogiques > Fiche coup de coeur : méthodologie En début d’année, nous avions prévu avec un professeur de français de faire toute une séquence sur les coups de coeur avec des élèves de 6e. Pour ce projet, j’avais réalisé une méthodologie, en m’inspirant à la fois des fiches de lecture du blog du collège d’Ill, de la fiche élève "donner son avis sur un livre" de la revue NRP-collège de septembre 2012 (n°629, p. 50), et de la typologie des genres romanesques par Isabelle Audfray. Finalement, cette collaboration ne peut se faire, faute d’un créneau libre en salle informatique. Méthodologie fiche coup de cœur : Etape 1 : Identifier une œuvreEtape 2 : Présenter une œuvreEtape 3 : Donner son avis sur une œuvreEtape 4 : Rédiger une fiche coup de cœur Like this: J'aime chargement…
Activités de mise en pratique - écoute active Le Dicomoche Extraits audios pour les 10 ans et + Dans le cadre des différents salons du livre, Sophielit.ca a demandé à différents auteurs de venir enregistrer des extraits de leur roman afin que tous puissent les entendre raconter leur histoire. L'idée me semble super intéressante pour des enseignants qui souhaitent amorcer une lecture, ou encore faire une courte écoute comme déclencheur à un projet d'écriture ou comme écoute commentée. Voic donc les extraits qui pourraient rejoindre les groupes du troisième cycle du primaire étant donné l'accessibilité de l'écriture et les thèmes abordés. Mingan, mon village de Rogé Tu me prends en photo de Marie-Francine Hébert Poudre aux yeux d'Isabelle Gaul Entre soeurs d'Amy Lachapelle Ariel à l'école des espions d'Evelyne Gauthier Les légendaires de Patrick Sobral Ding, Dong ! Ce livre n'est pas un journal intime de Maryse Pagé On a craqué sur la Lune de Alexandre Coté-Fournier La plus grosse poutine du monde d'Andrée Poulin Le Myope contre-attaque de Marc-André Pilon Sos Paparazzi lu de Jade Bérubé
La classe inversée au lycée professionnel, c'est possible... "Comment je suis passé à la classe inversée ? Par nécessité". Lors du 1er congrès de la classe inversée organisé par l'association Inversons la classe, Bernard Rouy a rappelé un invariant des enseignants innovants : on innove quand on est face à une difficulté insurmontable. Une montagne que ce professeur d'électrotechnique a escaladée avec profit... Professeur au lycée professionnel Frédéric Mistral de Nîmes, Bernard Rouy ne fait pas mystère de sa conversion à la classe inversée. Après des années en BTS, on lui confie quelques heures en seconde professionnelle. Ce changement s'appuie sur le fait que tous les lycéens sont dotés d'un ordinateur par la région. Les leçons prennent la forme de fichiers Adobe Xchange, un programme gratuit qui permet d'inclure des réponses. Quels effets sur les élèves ? Le travail inversé explique cette révolution. François Jarraud Classe inversée : le DOSSIER La classe inversée en LP
Être compétent, c’est aider les autres à le devenir Gros plan sur… La charte de tutorat entre élèves (Document construit par une classe de 6e en 2007-2008 au collège Guynemer, Montbéliard. H. Gutknecht) Le tuteur Ne pas se moquer de celui qu’on aide, au contraire l’encourager Ne pas lui donner sa copie, son cahier ou les réponses de l’exercice.Si l’aide est contestée, elle cesse immédiatement. Comment aider ? En face d’une consigne, on peut lui dire de : Relire la consigne lentement, ou étape par étape, plusieurs fois. Pour réaliser l’exercice, on peut : Lui rappeler ce qu’il y a eu de nouveau dans le cours. Je suis aidé Je bénéficie de l’aide d’un camarade qui accepte pendant certains cours et en ATP, de me donner des « coups de pouce ». de recevoir conseils et aides en respectant mon camarade, de tenir compte des remarques dans la réalisation de mon travail, De plus, je dois faire un effort particulier d’attention en classe. En cas de non-respect de ces principes, l’aide me sera retirée.Je suis aidé(e) par : Signatures : Objectifs Exemples (H.
La classe inversée n’est possible « que si l’enseignement est une passion » Les CM1-CM2 de Soledad Messiaen en plein exercice – la veille, ils ont visionné le cours en vidéo, chez eux. En septembre 2013, Soledad Messiaen, professeure des écoles à Burie (Charente-Maritime), décide “d’inverser” sa classe de CM1-CM2. Selon le principe anglo-saxon de la “flipclass” (classe inversée), l’élève visionne le cours chez lui, via une vidéo réalisée par son enseignant. Le temps passé en classe est consacré à la réalisation d’exercices. Des cours en capsules Chaque semaine, les élèves regardent, chez eux, 4 “capsules” – deux en français, deux en mathématiques. Les élèves sont répartis dans plusieurs groupes, et « tournent » dans chaque atelier. Après avoir visualisé le cours, l’élève répond à un questionnaire. En classe, des exercices et des ateliers Le lendemain, en classe, les élèves sont répartis dans 3 groupes. Les élèves “qui n’ont pas compris” le cours sont, au début du cours, suivis par leur enseignante. « Des élèves vraiment actifs » Une plus grande différenciation
Marie Soulié : Avec la classe inversée, ce sont les élèves qui travaillent "J'ai fait enlever mon bureau. Je m'assois avec les enfants". Professeure de français au collège Daniel Argote d’Orthez, Marie Soulié applique avec bonheur la classe inversée. Elle décrit ses pratiques pédagogiques et en montre les impacts sur les élèves et son propre travail. Dans son collège où les élèves sont dotés d'une tablette, la clase inversée apaise la classe parce que les élèves sont enfin au travail. Racontez nous une séquence pédagogique avec la classe inversée Je peux prendre en exemple une séance sur le Bourgeois gentilhomme en 5ème. Le lendemain les élèves se positionnent dans la classe. Comment organisez vous les groupes d'élèves ? La règle c'est qu'ils doivent mélanger garçons et filles et que les groupes doivent tourner. N'est ce pas prendre le risque que les élève se trompent ? Mais c'est très bien qu'ils se trompent. Est-ce efficace ? Je n'ai pas d'évaluation scientifique. Les parents disent quoi ? Je leur explique ma démarche. Pour vous n'est ce pas chronophage ?
13 trucs de gestion de classe qui instaurent le respect. Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions. Très vite, on apprend que ça fonctionne (du moins partiellement !), mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. Résultat : On s’épuise et on s’endort en réfléchissant sur comment on pourra mieux contrôler le lendemain… Il y a d’autres voies ( ?), moins visibles et surtout moins bruyantes (faisant partie du gain de l’autonomie de la pédagogie 3.0),mais combien plus payantes sur le long terme! P.S. 1-Le respect commence dès l’entrée en classe. Chaque matin, personne ne peut me déranger lorsque les élèves entrent dans la classe. 2.La porte individuelle. 4. 5. 6.Le regard 7.L’humour 8.
L'éducation à l'image, au cinéma et à l'audiovisuel À l'école, au collège, au lycée Tout au long du parcours des élèves, l'éducation à l'image, au cinéma et à l'audiovisuel est présente sous différentes formes. Elle contribue à l'acquisition du socle commun de connaissances et de compétences et de culture que chaque élève doit maîtriser à l'issue de la scolarité obligatoire. Le parcours d'éducation artistique et culturelle (PEAC) Le PEAC met en cohérence la formation des élèves du primaire au secondaire, et sur l'ensemble des temps éducatifs : scolaire, périscolaire et extra-scolaire. À l'école : l'initiation La maternelle propose une première sensibilisation artistique. Au CP et au CE1, l’enseignement des arts visuels s’appuie sur une pratique artistique régulière et diversifiée. Du CE2 au CM2, l’enseignement artistique amène les élèves à cerner la notion d’œuvre, avec la fréquentation d’œuvres de plus en plus complexes. Au collège : l'approfondissement Au lycée : la diversification des parcours La place du cinéma au lycée professionnel
Quelles techniques pédagogiques choisir ? Vous avez clairement défini votre objectif d'apprentissage ? Mais vous hésitez sur la technique pédagogique la plus adaptée ? Fini le casse-tête ! Voici un outil facile à utiliser proposé par Olivier Legrand. Cette mindmap intitulée simplement "techniques pédagogiques pour la formation et l'enseignement" est un support très bien conçu qui permet de visualiser une vingtaine de techniques pédagogiques. Chacune d'elles mentionne l'intérêt qu'elle apporte pour l'apprenant, l'objectif visé et les conditions de mise en oeuvre. 20 techniques à s'approprier Voici quelques techniques, certaines ayant été parfois mises de côté, et ce malgré leur intérêt pédagogique et d'autres à découvrir. L'exercice : l'apprenant, découvre, s'entraine, s'évalue ... une technique qui ne vieillit pas ! Combinez, mixez, innovez ! L'atout de cette mindmap est de pouvoir visualiser rapidement les techniques pédagogiques. Références Illustration : VLADGRIN, Shutterstock.com
Enseigner à un grand groupe sans endormir personne Les amphis universitaires comptent plusieurs centaines de places. Tout enseignant ou chargé de cours a donc en tête cette question : comment ne pas endormir les étudiants avec mon enseignement ? La question est d'autant plus difficile en 2013 que les cours magistraux n'ont pas beaucoup la cote dans les médias. Même à Thot Cursus, il nous arrive parfois de casser du sucre sur le dos de cette méthode pédagogique, même si, selon notre bonne habitude, nous nous faisons aussi l'écho de méthodes visant à l'améliorer. Une préoccupation ancienne Évidemment, les bonnes idées pour dynamiser un cours universitaire ne datent pas d'hier. Une autre idée forte de cette liste consiste à diversifier les modes de présentation des contenus, par exemple en demandant aux étudiants de faire des présentations sur un sujet ou en les impliquant dans des jeux de rôles. Adapter les méthodes aux objectifs d'apprentissage poursuivis Alors, comment augmenter le nombre d'étudiants actifs ?