Barrière à l'entrée - Concurrences Facteurs qui empêchent ou entravent l’entrée d’entreprises sur un marché donné. Elles peuvent résulter par exemple d’une structure de marché particulière (segment coûts fixes irrécupérables, fidélité des consommateurs aux marques des produits existants) ou du comportement des entreprises déjà en place. Il convient de souligner que les gouvernements peuvent également être à l’origine de barrières à l’entrée (par exemple, conditions de licence et autres réglementations). Commission européenne Ce sont tous les obstacles qui empêchent ou découragent l’entrée de nouvelles entreprises dans un secteur d’activité, même lorsque les entreprises en place dégagent des profits excessifs.
À l'origine de l'autogestion : l'épopée des Lip “L’expérience est très intéressante, vraiment, de vivre en homme libre dans l’usine”, affirme l'un des salariés de l'entreprise Lip à l'été 1973. L'horlogerie implantée à Besançon est alors reprise depuis quelques semaines par son personnel, débutant un conflit social qui marquera toute une génération. Quelques mois auparavant, en avril 1973, l’entreprise Lip, qui fabrique principalement des montres dépose le bilan après des années difficiles. Le patron démissionne, abandonnant près 1 300 salariés à leur sort. Après plusieurs semaines de grève, les salariés apprennent qu’un plan social est imminent. Le document de la direction est cyniquement intitulé “480 à dégager”. Ils organisent une série d’assemblées générales. Guillaume Gourgues, maître de conférences en science politique à Lyon 2 : “Au fur et à mesure des débats de cette assemblée générale, on va arriver à une décision, le 18 juin 1973 qui est de redémarrer en partie la production et d’organiser des “payes ouvrières”.
Economie : la Chine détrône les Etats-Unis à la tête du commerce mondial ! (Boursier.com) — La Chine est devenue en 2012 le leader mondial du commerce ! Le volume des échanges commerciaux de la Chine (importations et exportations) a ainsi dépassé pour la première fois celui des Etats-Unis, selon les chiffres du commerce extérieur publiés par les deux pays et compilés par l'agence 'Bloomberg'. Les exportations et importations américaines ont atteint l'an dernier le montant total de 3.820 Milliards de Dollars, tandis que ceux de la Chine se sont élevés à 3.870 Mds$. Pour de plus en plus de pays, la Chine est devenue, ou est en passe de devenir, le premier partenaire commercial, bousculant l'ordre commercial mondial dominé depuis la fin de 2ème guerre mondiale par les Etats-Unis, qui avaient eux-mêmes détrôné la Grande-Bretagne... En termes de PIB, les Etats-Unis restent cependant fermement ancrés à la première place de l'économie mondiale, avec un produit intérieur brut annuel de 15.000 Mds$ contre "seulement" 7.300 Mds$ pour la Chine.
Les échanges économiques - Cours de Philosophie Terminale pro avec Maxicours Le terme « économie » vient du grec oikia, signifiant « maison », au sens de maisonnée. L’économie appartient à la culture humaine : elle concerne les moyens d’assurer la subsistance quotidienne des individus. Les êtres humains, comme tous les êtres faisant partie du règne animal, doivent satisfaire leurs besoins vitaux (manger, boire, dormir, se reproduire) pour survivre. 1. Les besoins humains a. La satisfaction des besoins rencontre des obstacles : les hommes sont menacés par la violence de la nature physique (cataclysmes, éruptions volcaniques, rigueur du climat) et par les attaques des prédateurs. b. On peut distinguer deux sortes de besoins : - les besoins primaires liés à la survie ; - les besoins secondaires liés au confort matériel. c. Les biens qui circulent et sont échangés ne sont plus en rapport avec la simple nécessité vitale : ils sont en rapport avec le désir toujours accru de jouissance matérielle. 2. a. b. c. 3. a. b. c.
Vous êtes plutôt primaire, ou plutôt final ? Qui mange vraiment l’énergie ? « Consommer de l’énergie », dans la vie courante, est associé à des gestes simples : appuyer sur un interrupteur, mettre la chaudière en route, ou éventuellement passer à la pompe à essence. Cette expression en apparence anodine est en fait fortement trompeuse : ce qui consomme de l’énergie, en pareil cas, ce n’est pas un être humain, mais une machine qui travaille pour nous. En effet, rares sont les bipèdes de moi connus qui boivent un bon litre de diesel bien chaud au petit déjeuner, qui inhalent avec délices un m³ de gaz à la pause, ou qui se font une bonne intraveineuse de butane. Dans le même esprit, lorsque nous mettons les doigts dans une prise de courant pour goûter en direct à la fée électricité, le résultat n’est en général pas très heureux. « Utiliser de l’énergie », ce n’est donc pas la consommer soi-même, comme lorsque nous mangeons une pomme ou une cuisse de poulet, ce qui, de fait, permettra à notre organisme de fonctionner. Et, de fait :
Dico de l'éco | economie.gouv.fr Action Titre représentant la propriété d’une partie du capital d’une entreprise donnant un droit de vote lors de l’assemblée générale des actionnaires. La valeur d'une action en bourse dépend des résultats présents et à venir de l’entreprise. Pour estimer la valeur d’une entreprise cotée en bourse, on mesure le rapport entre le cours des actions et les bénéfices nets réalisés (c’est le Price Earning Ratio). Un PER de 10 signifie que la valeur de toutes les actions représente 10 fois le bénéfice de l’entreprise. Aléa moral L’aléa moral désigne une situation où une partie (une personne, une entreprise) engagée dans un contrat assurant contre un risque est incitée, du fait de cette assurance, à adopter un comportement plus risqué. Amortissement Evaluation comptable de la perte de valeur (dépréciation) d'un bien durable au cours d'une période de temps donnée. Asymétrie d'information Autofinancement Avantage comparatif Balance commerciale Balance des paiements Banque Banque centrale Bénéfice Bilan Etat
Georges A. Akerlof : théorie de la sélection adverse Il prête attention aux dimensions psychologiques et sociologiques du comportement économique. Il reçoit le prix Nobel d'économie en 2001, en compagnie de M. Spencer et de J.Stiglitz, pour ses travaux sur la place des asymétries d'information, c'est-à-dire, des situations d'échange où les agents ne disposent pas des mêmes connaissances sur des variables utiles à la réalisation de la transaction. La prise en compte de cette asymétrie d'information permet d'expliquer pourquoi l'agent qui détient l'information possède un avantage sur l'autre partie. Le cas du marché des Lemons : théorie de la sélection adverse Le papier le plus connu de Akerlof date de 1970 et s'intitule : "The Market for Lemons : Quality Uncertainty and the Market Mechanism". Dans le cas où il existe deux types de voitures (bonne et mauvaise qualité), les vendeurs n'accepteront pas de vendre en dessous d'un certain prix, alors que les acheteurs n'accepteront pas d'acheter au-dessus d'un certain prix. Théorie du signal
LE ROLE DE L'ETAT DANS L'ECONOMIE Le rôle de l’Etat dans l’économie fait l’objet d’un débat historique et très nourri entre les économistes libéraux et keynésiens. Depuis les années 1970, l’Etat-providence a connu une diminution de ses prérogatives alors que les attentes de l’opinion sont toujours plus fortes vis-à-vis des pouvoirs publics. Alors quel doit être le rôle de l’Etat aujourd’hui ? En partenariat avec le Printemps de l’économie 2017 : Le rôle de l’Etat dans l’économie fait l’objet d’un débat historique et très nourri entre les économistes libéraux et keynésiens. Depuis les années 1970, l’Etat-providence a connu une diminution de ses prérogatives alors que les attentes de l’opinion sont toujours plus fortes vis-à-vis des pouvoirs publics. En partenariat avec le Printemps de l’économie 2017 : Le rôle de l’Etat dans l’économie fait l’objet d’un débat historique et très nourri entre les économistes libéraux et keynésiens.
Qu’entend-on par intervention de l’État dans l’économie ?| Vie publique Après la Seconde Guerre mondiale, l’intervention de l’État dans l’économie augmente sensiblement, notamment pour son financement (nationalisations, grands projets industriels). L’État s’attache à reconstruire le pays, puis à contrôler le rythme de la croissance économique. L'Etat cherche ensuite à résoudre la crise des années 1970 et à développer une couverture sociale. Avant cette crise, l’État veut conserver son équilibre budgétaire. Depuis, la situation des finances publiques en France s’est progressivement érodée, comme en atteste la croissance du poids de la dette publique dans le produit intérieur brut (PIB).