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Le cerveau des enfants du numérique

Le cerveau des enfants du numérique
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Michel Serres - L'innovation et le numérique - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne La révolution numérique en cours aura selon Michel Serres des effets au moins aussi considérables qu’en leur temps l’invention de l’écriture puis celle de l’imprimerie. Les notions de temps et d’espace en sont totalement transformées. Les façons d’accéder à la connaissance profondément modifiées. A cet égard, chaque grande rupture dans l’histoire de l’humanité conduit à priver l’homme de facultés ("l’homme perd") mais chaque révolution lui en apporte de nouvelles ("l’homme gagne"). A la part de mémoire et de capacité mentale de traitement de l’information qu’il perd avec la diffusion généralisée des technologies numériques, l’homme gagne une possibilité nouvelle de mise en relation (d’individus, de groupes et de réseaux, de savoirs) mais aussi une faculté décuplée d’invention et de création.

Educavox.fr Uchronie Cette semaine, le président Jules Grévy a annoncé dans un entretien accordé au journal Le Temps que tous les élèves de France seront dotés à la rentrée prochaine de manuels de classe. La rubrique « Courrier des lecteurs » du journal a depuis été submergée de messages laissés par nos hussards noirs de la République. Certains ont accueilli avec bienveillance cette décision mais ont aussi alerté le président Grévy sur la nécessité de former les instituteurs de France à ce nouvel outil, rappelant que l’essentiel résidait dans l’acte pédagogique. Pour ces derniers, en effet, pas question de se contenter d’être dotés de manuels mais l’essentiel est bien de savoir comment on utilisera ce nouvel instrument. Parmi les enseignants à faire cette mise en garde, nombreux sont ceux qui utilisent déjà avec leurs élèves un manuel manuscrit élaboré par leurs soins. D’autres rejettent purement et simplement la proposition du Président et ce, pour diverses raisons. L’avenir dira qui avait vu juste… J'aime :

Proposition d'un outil d'évaluation de l'autonomie dans le travail 1Si l’autonomie dans le travail est souvent valorisée comme une source d’efficacité organisationnelle, elle reste une notion difficile à définir et à mesurer. Cet article propose des critères permettant, à partir de comportements typiques, d’évaluer les niveaux d’autonomie des individus dans leur travail, et soulève également la question des impacts des niveaux d’autonomie sur les pratiques de management. 2 Depuis une période relativement récente, l’autonomie dans le travail est présentée comme un levier d’efficacité et de compétitivité des organisations. L’autonomie dans le travail renvoie communément à l’idée de capacité d’initiatives, de discernement, d’auto organisation, voire de « liberté » dans le travail (Everaere, 1999a). 3Les chiffres fournis par la DARES confirment ainsi nettement la corrélation entre l’autonomie et les groupes socioprofessionnels : 85% des cadres se déclarent très autonomes. 7Certes, des échelles de niveaux d’autonomie existent déjà, depuis celle de K.

Philippe Meirieu : Les « experts mondiaux » et la démocratie sont dans un bateau : qui croyez-vous qui tombe à l’eau ? Dans un article du Monde daté du 10 octobre 2014 (1), Maryline Baumard rend compte d’une enquête effectuée auprès de 645 « experts mondiaux » sur l’avenir de nos systèmes éducatifs : « Aux yeux des spécialistes mondiaux de l’éducation qui ont réfléchi dans le cadre du WISE (le Forum mondial sur l’innovation en éducation, organisé par la Qatar Foundation), l’école telle qu’on la connaît aujourd’hui sera vite enterrée. » (2) En effet, d’après les informations recueillies par la journaliste, nous assistons à une véritable « révolution » qui bouleverse les représentations traditionnelles de l’école et de la classe, de l’enseignement et de la formation. Ainsi, selon les propos, rapportés plus loin, de Sophie Pène, responsable du « groupe école » au Conseil national du numérique, « le cours va disparaître à plus ou moins courte échéance », remplacé par un travail personnel en ligne sur des contenus individualisés. Une prospective sans perspective ? Qu’est-ce donc que le WISE ? Philippe Meirieu

Revue éducation et francophonie - Sommaire TIC et éducation : avantages, défis et perspectives futures Éducation et francophonie Volume XLI, numéro 1, printemps 2013 Thierry Karsenti - Université de Montréal, Québec, Canada Simon Collin - Université du Québec à Montréal, Québec, Canada Les composantes de l'apprentissage selon Marcel Lebrun Lebrun identifie, dans son "pentagone de l'apprentissage", 5 composantes associées à des constituants pédagogiques (PDF de Lebrun - 2007). Le pentagone de l'apprentisage selon M. Lebrun(in Théories et méthode pédagogiques pour enseigner et apprendre, 2002) L'auteur axe sa réflexion autour des méthodes pédagogiques innovantes appropriées sans lesquelles l'introduction des nouvelles technologies dans l'enseignement ne pourrait s'effectuer efficacement. Après un tour d'horizon des fondements de la pédagogie, l'ouvrage présente plusieurs méthodes pédagogiques actives : apprentissage par résolution de problèmes, apprentissage coopératif, pédagogie par le projet. Pour finir, l'auteur fournit quelques clés pour développer son dispositif pédagogique et évaluer la pertinence d'innovations pédagogiques et sites internet.

Trois questions à... Serge Soudoplatoff Trois questions à... Magdalena Le Frêche Échanges scolaires, voyages, stages de perfectionnement… Autant de façons de voir le monde, découvrir de nouvelles cultures et perfectionner ses bases linguistiques. Quels en sont les bénéfices ? Existe-t-il des écueils à éviter ? Les avantages à faire partir les élèves à l’étranger sont-ils quantifiables ? Absolument. Existe-t-il certains pièges à déjouer pour préparer au mieux son voyage ? Pour ma famille, je choisis des organismes de confiance, avec qui j’ai l’habitude de collaborer. Selon vous, qu’est-ce qu’un séjour réussi ? Tout dépend de l’objectif de départ.

Dans la salle de classe du futur, les résultats ne progressent pas Les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement (TICE) se concentrent souvent sur des questions d’équipements… Quitte à ne voir qu’elles. Que faire avec les technologies à l’école ? C’est le dossier de la semaine d’InternetActu. Dans le cadre d’une série sur le « pari éducatif high-tech » (dans laquelle notamment plusieurs experts américains tentent d’apporter leur vision sur ce à quoi ressemblera l’école dans 10 ans), Matt Richtel, pour le New York Times s’est rendu dans le district scolaire pilote de Kyrene en Arizona : un secteur où tous les élèves utilisent des tableaux blancs interactifs et des ordinateurs à l’école. Depuis 2005, le district a investi 33 millions de dollars pour moderniser ses écoles. Au profit de qui se fait la surenchère technologique à l’école ? Image : Le graphique de l’évolution des dépenses et des résultats du district de Kyrene dans l’Arizona réalisé par le New York Times. La technologie n’a pas d’effet en tant que tel

L'Agence nationale des Usages des TICE - Recherche d'informations : comment former les élèves par Mônica Macedo-Rouet * Dès l'école primaire, la recherche d'informations constitue l'un des principaux usages des TICE. Les élèves utilisent de plus en plus le Web pour se procurer des documents, des images et toute sorte de ressources pour leurs travaux scolaires. Parce que les élèves sont parfois des "as" de l'informatique, certains enseignants pensent qu'ils savent bien chercher. En fait, les jeunes enfants font face à plusieurs difficultés dans la quête d'informations : déterminer quelle est l'information demandée, choisir les mots-clés, évaluer les résultats d'un moteur de recherche, etc. Un numéro récent de la revue scientifique Computers in Human Behavior était consacré à cette question. Elles montrent notamment qu'il est possible d'améliorer les connaissances et les performances des élèves : en réduisant le nombre de liens à disposition des enfants, en les faisant réfléchir sur l'information demandée, en les incitant à anticiper les réponses. Se focaliser sur les contenus

Apprendre ensemble par projet avec l'ordinateur en réseau English Dernière mise à jour: 31 mai, 2001 Réginald Grégoire inc. et Thérèse Laferrière Ce guide s'adresse aux enseignants et aux enseignantes qui ont déjà expérimenté l'approche par projet dans le cadre du programme Rescol à la source ou désirent s'engager dans des expériences plus ou moins semblables avec leurs élèves. Une première section de ce guide rappelle brièvement l'origine et l'évolution de l'approche par projet en éducation. Aux États-Unis, les principaux pionniers de l'approche par projet ont été, sur le plan expérimental, John Dewey et, sur le plan théorique, William H. Parmi les questions pratiques que soulève une approche par projet où les participants et participantes sont reliés à un réseau informatique, figurent le genre de projets qu'une telle approche rend possible et, plus spécifiquement, les objectifs que ces projets permettent de poursuivre et les apprentissages qu'ils permettent de faire. La pensée de John Dewey et de Charles S. On apprend par divers chemins. 1.

L’illusion de la pédagogie numérique - Summify Je lis avec quelques semaines de retard le texte de J.M. Fourgous publié dans Le Monde, intitulé « Oser la pédagogie numérique !« . Pour résumer, M. Fourgous y défend l’idée que le cours magistral n’est plus le mode idéal de transmission des savoirs, et qu’il faut passer à la pédagogie numérique pour intéresser à nouveau les élèves à l’apprentissage. Ce raccourci me semble dangereux et trompeur. D’une part, parce que je me demande bien ce qu’est « la pédagogie numérique ». D’autre part, M. Ce n’est évidemment pas « le numérique » (les tablettes, les téléphones intelligents…) qui rend possible la construction des connaissances. Et là, on sait déjà ce qui marche : le travail de groupe, l’approche par résolution de problème, l’autonomie des apprenants dans leur organisation.

Analyse des recherches sur les TICE Notre collègue et ami Guy Béliveau a réalisé à l’hiver dernier une étude sur les TICE. Ayant pour objectif de se dégager des discours impressionnistes sur les TICE que l’on peut entendre de part et d’autre, il a analysé les études scientifiques sur le sujet. Bien sûr, on peut – et doit – se questionner sur les éventuelles limites des études scientifiques étant actuellement disponibles. Tout comme on peut se demander si les constats observés essentiellement dans les domaines des sciences de la nature sont transposables aux domaines des Humanités – ou encore se demander si les impacts observés chez des étudiants du MIT sont un indicateur signifiant lorsque nous affrontons les défis pédagogiques de la formation générale des étudiants au collégial. Mais il reste qu’il est utile de connaître les études à prétention scientifique sur le sujet, et l’analyse de Guy Béliveau constitue une belle porte d’entrée sur ce vaste domaine de publications. Projet de recherche et de développement pédagogique

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