Project Unbreakable You may have noticed that Project Unbreakable has been pretty quiet lately. For a few months now, those of us at Unbreakable have been making some pretty big life changes, and we have had to figure out where Unbreakable is placed. It has been a very long and incredible journey, but we are saddened to say that we will be closing our doors. We will finish posting all the submissions we have, but after we run out, we are no longer going to be accepting submissions for the website (but everything will remain up – we aren’t deleting anything.) We hope you understand, and we are grateful for your support. A note from Grace: I can’t really sum up almost 4 years of doing this project and I am having a very difficult time writing this. I would be lying if I said that the rumors from other activists about my integrity didn’t get to me. But that is not why I am leaving the project. Please take care of yourselves. A note from Christina:
PAYE TA SHNEK “J’ai toujours rêvé de baiser une handicapée, tu viens dans la chambre avec moi.” Lyon — lors d'une soirée. Venant d'un mec qui savait que j'étais lesbienne… Et même sans ça, je comprends toujours pas comment il a pu penser que je le suivrais sans discuter, sa phrase n'étant clairement pas une question mais plus un ordre. “Toi tu vas te faire violer.” Rennes — Un homme à vélo, qui me lance ça sans même ralentir. “Sortez les gars, je m’occupe d’elles.” Paris — dans le collège où je travaille. “Eh tu veux que je te ramène chez toi? Bordeaux — alors que je rentrais chez moi des cours, un homme s'arrête en voiture pour me dire ça, puis il repart en klaxonnant et un me faisant des gestes obscènes. “Alors, tu t’enfuis? Paris — je suis seule dans le métro, sur la ligne 11 un homme d'à peu près 50 ans me colle et tente des gestes déplacés. “Est ce que je peux te cracher dans la chatte ?” Angers — Il était minuit, je longeais la ligne de tram pour rentrer chez moi. Lausanne — Minuit.
En Inde, une femme « condamnée » à un viol collectif Surprise avec son amant, une femme de 20 ans a été victime d'un viol collectif, ordonné par un conseil de village en Inde. En Inde, une femme de 20 ans a été victime d'un viol collectif ordonné par un conseil de village en représailles d'une relation amoureuse. Un peu plus d'un an après le viol en réunion d'une étudiante, qui avait scandalisé le pays en décembre 2012, ce nouveau crime sexuel provoque l'émotion. Treize hommes ont été arrêtés pour cette agression survenue mardi 21 janvier au soir dans le village de Subalpur, dans le Bengale occidental (Est). La jeune femme, hospitalisée, a confirmé l'agression à des journalistes : « Ils m'ont violée (..), ils avaient tous l'âge de mon père. » Les conseils de village, composés des habitants les plus âgés, exercent une influence importante sur la vie sociale dans les régions rurales, en particulier dans le nord de l'Inde, imposant fréquemment des peines pour de supposées fautes morales. Une affaire similaire est survenue en 2002 au Pakistan.
Norvège : peut-on éduquer les hommes contre la violence ? « Avant de venir en Norvège, je pensais que je devais décider pour les femmes. Maintenant, j’ai changé d’avis. » Hieno Brane a dû apprendre à concilier deux cultures totalement opposées. Il vient d’Erythrée, et a demandé l’asile en Norvège. Il a suivi l’un des cours organisés par la société Hero pour apprendre le rôle, les mœurs et le comportement des femmes en Norvège, afin de prévenir les incompréhensions, les violences et/ou viols. « Au début, j’ai eu du mal à accepter que des femmes décident pour moi. Comprendre les codes « C’est un cours pour aider les demandeurs d’asile à comprendre les codes norvégiens, en expliquant comment les hommes et les femmes se retrouvent ensemble et peuvent même flirter, sans plus », explique Linda Hagen, chef de section de Hero à Stavanger. Ce sont eux qui nous demandent de l’aideJannicke Stav, psychologue Pour les Norvégiens, il s’agit d’un choc de civilisation, ou plutôt de culture. Ces cours suscitent un grand intérêt dans le monde.
L'ampleur des touchers vaginaux enfin dévoilée «C’est très marginal», «Les touchers pelviens au bloc opératoire, cela n’existe pas», «Des étudiants qui s’exercent à l’examen du toucher vaginal sur patient endormi? c’était il y a trente ans»: voilà le type de commentaires qu’on a pu entendre fleurir de la part de médecins, d’étudiants ou de praticiens en février dernier, à l’occasion d’informations de presse sur les touchers vaginaux sans consentement. Mais un rapport réalisé par le professeur Jean-Pierre Vinel, président de la Conférence des doyens de faculté de médecine, et que Slate s’est procuré, montre que le phénomène est loin d’être marginal. Pour les étudiants de première, deuxième et troisième année (le «Diplôme de formation générale en sciences médicales» ou DFGSM) qui effectuent des examens pelviens sur une personne sous anesthésie générale, le consentement préalable du patient n’est recueilli que dans 67% des cas, selon cette étude fondée sur les déclarations des doyens de facultés de médecine. Chiffres sous-évalués?
Les fausses accusations de viol sont rares, mais elles existent et c'est un problème grave Quand on parle du viol, sujet émotionnellement très chargé, peu de questions sont plus délicates que celle des fausses accusations. Prenez, par exemple, certaines réactions consécutives à l'affaire Conor Oberst, le chanteur et compositeur faussement accusé d'agression sexuelle. En décembre dernier, une femme, Joanie Faircloth, écrivait un commentaire anonyme sur le site xoJane affirmant qu'Oberst l'avait violée au cours de son adolescence. La nouvelle fit rapidement le tour d'Internet, suscitant un démenti d'Oberst, puis une plainte pour diffamation contre Faircloth, après son refus de retirer son post. En juillet, elle allait revenir complètement sur ses accusations et admettre qu'elle avait tout inventé pour attirer l'attention. Un abcès de fixation Les fausses accusations de viol sont un abcès de fixation pour plusieurs raisons. En réponse au «mythe de la femme qui ment», les féministes ont créé le mythe de la femme qui ne ment jamais Quelle est la fréquence des fausses accusations?
Allemagne : les agressions à Cologne relancent le débat autour des failles de la loi sur les délits sexuels Depuis le Nouvel An, à Cologne (Allemagne), 561 plaintes ont été déposées auprès de la police, dont au moins 237 pour des agressions sexuelles. Parmi elles, deux plaintes pour viol. En une soirée qui a secoué l’Allemagne, ce sont donc environ autant d’agressions sexuelles que pendant le dernier trimestre de 2015 qui ont été dénoncées, majoritairement perpétrées par des personnes de nationalités étrangères, demandeurs d'asile ou sans-papiers, selon les autorités. Pourtant, le ministre de l'Intérieur du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Ralf Jäger, reconnaît que peu de procédures aboutiront à des condamnations. "Ils étaient tout autour de nous à nous peloter. "Ces agressions sexuelles sont horribles, mais elles ne sont malheureusement pas incriminables, alors quand j'entends des élus dire que les coupables doivent être expulsés, je pense qu'il faudrait déjà qu'ils puissent être condamnés pour leurs actes", déplore Behshid Najafi, militante féministe rencontrée à Cologne.
Peut-on être féministe et aimer se faire siffler? Il y a des hommes qui commentent à voix haute les attributs physiques des femmes qu’ils croisent dans la rue. Ces dernières années, la presse n’aura pas forcément été très tendre avec eux. À la faveur de vidéos édifiantes, photoreportages et autres éditoriaux polémiques, bon nombre de femmes ont traduit leur malaise ou leur ambivalence face à cet étrange phénomène. Sofia Vergara est la dernière à entrer dans la discussion: lors d’une interview donnée début février au magazine Net-a-Porter, la star de Modern Family semble apporter de l’eau à leur moulin. «Me voir vieillir à l’écran est insupportable! Rien n’est plus perturbant que de regarder un épisode de Modern Family de la première saison, puis un plus récent. Ce n’est pas la première fois que Vergara donne de sa voix au débat sur l’objectification. «Je n’ai jamais compris qu’on puisse être offusqué d’être vue comme une femme-objet –je m’en amuse même. Amour-propre Désirabilité
Trois sociologues ont étudié le harcèlement de rue à Bordeaux, leurs conclusions sont inquiétantes (EXCLUSIF) SEXISME - "Hep! Toi, t'es bonne!", "En me croisant, un homme met son poing dans la bouche et me dit: 'viens me sucer'". Dans cette étude, que Le HuffPost a pu consulter en avant-première, menée sur Bordeaux Métropole et intitulée, "Femmes et déplacements", Arnaud Alessandrin, Laetitia César-Franquet et Johanna Dagorn montrent que la plupart des femmes se sentent en insécurité dans l'espace public. Pour étudier ce harcèlement et la façon dont il est perçu par les femmes, les trois sociologues ont diffusé un questionnaire en ligne, auquel ils ont reçu 5218 réponses. 4793 d'entre elles font l'objet de leur étude. Regards insistants, attouchements, insultes, menaces... Au cours des 12 derniers mois, lors de leurs déplacements au sein de Bordeaux Métropole, les femmes ayant participé à l'enquête disent avoir subi: Parallèlement à ce questionnaire, les sociologues ont mené des observations sur l'ensemble des tramways de la ville, ainsi que sur certaines bornes de vélo et lignes de bus.
Jet d'urine, blagues graveleuses et mains aux fesses... L'éprouvant Tour de France des hôtesses C'était en 2014, dans la mythique montée de l'Alpe d'Huez. Le sommet approchait pour l'équipe Ricoré. Encore quelques boîtes à distribuer, et zou, direction le parking. C'était sans compter sur les supporters hollandais, connus pour "les petites surprises" qu'ils aiment préparer pour les hôtesses. Et cette fois, c'est pour Elodie. Normalement, dans pareil cas, les hôtesses ont interdiction de se plaindre – "on doit rester professionnelles jusqu'au bout". Solidaires entre elles, les hôtesses se passent le mot. C'est comme si "le public avait laissé son cerveau à la maison", peste celle qui est chef de projet événementiel le reste de l'année.
Violences faites aux femmes : ce qu'il faut retenir des mesures annoncées par Emmanuel Macron "La France ne doit plus être un de ces pays où les femmes ont peur." Dans un discours prononcé à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, Emmanuel Macron a fait une série d'annonces qui font partie d'"un grand plan d'action, mené sur tout le quinquennat". Franceinfo vous résume son intervention. La "grande cause du quinquennat" Emmanuel Macron a déclaré l'égalité entre les femmes et les hommes "grande cause du quinquennat". "C'est notre société entière qui est malade du sexisme", a déclaré le président de la République, détaillant ses "trois priorités" pour les cinq prochaines années : "l'éducation et le combat culturel en faveur de l'égalité", un "meilleur accompagnement des victimes" et un "renforcement de l'arsenal répressif". Des augmentations budgétaires Le président a promis que le budget alloué à la lutte contre les violences faites aux femmes "atteindra son plus haut niveau jamais connu en 2018". Un débat sur l'âge du consentement