Qu’est-ce que la mondialisation ? | YaleGlobal Online
La croissance exponentielle de la circulation des biens, des idées, des institutions et des personnes à laquelle nous assistons aujourd'hui fait partie d'une tendance historique à long terme. Tout au long de l'histoire de l'humanité le désir d'améliorer et d'agrandir l'espace de vie a poussé les populations à se déplacer partout dans le monde avec leur bagage matériel et intellectuel. Depuis sa première apparition en 1962, le terme de "mondialisation" (ou "globalisation" pour employer l'expression anglaise) est passé du jargon au cliché. La revue The Economist l'a appelé "le mot le plus galvaudé du vingt et unième siècle". Pourtant, correctement défini et appliqué, le terme a une valeur d'usage certaine. La mondialisation -- processus qui donne, selon la définition des dictionnaires, aux diverses activités et aspirations une "extension qui intéresse le monde entier" -- a commencé depuis bien longtemps. Mais l'accélération de la croissance n'est pas non plus sans imposer son prix.
Inditex : la maison mère de Zara poursuit sa croissance très rentable
Bourse Par Hubert Couëdic Publié le 14/03/2016 à 09:55 - Mis à jour le 14/03/2016 à 09:45 Le groupe de prêt-à-porter ne connaît pas la crise. La croissance reste élevée et les cash-flows abondants. Seule ombre au tableau, la valorisation boursière d'Inditex atteint des sommets. La dynamique commerciale du groupe espagnol est toujours aussi impressionnante. Sur la période, le groupe a ouvert 330 magasins, terminant l’année avec un parc supérieur à 7.000 boutiques dans 88 pays. Le président du groupe, Pablo Isla Álvarez de Tejera, se félicite de sa stratégie de «click and collect» : «Même en proposant la livraison gratuite des achats sur Internet, un tiers des clients viennent en boutique récupérer leur commande. Favoriser les emplacements de meilleure qualité Le message est bien passé. «Cette évolution sera certainement positive pour la rentabilité d’Inditex, la croissance des ventes en ligne devant être relutive à terme pour le groupe», observe Peter Farren, analyste chez Invest Securities.
La mondialisation est-elle finie
Le marasme du commerce mondial révèle moins un processus de démondialisation qu’une transformation des processus internationaux de production, entraînée par l’explosion de l’économie digitale. Contrairement à la Grande Dépression des années 1930, la Grande Récession de 2007-2008 n’a pas entraîné un démantèlement du système des relations économiques internationales. Elle a provoqué, en revanche, un coup d’arrêt de la mondialisation, et en particulier du processus antérieur d’intensification des flux de capitaux transnationaux, parfois qualifié d’hypermondialisation. Ce processus était apparu dans les années 1990 à la suite de la double révolution provoquée par l’émergence d’Internet et l’extension de la logique de marché, des réseaux productifs et de la finance de marché* à la totalité de la planète. Certes, des facteurs conjoncturels expliquent en partie cette pause, voire ce recul, de la mondialisation.
Bénéfice et chiffre d'affaires en hausse pour Inditex (Zara) - Actualités Societe.com
Les bons résultats du groupe Inditex (Zara) Ce mercredi 11 décembre, le groupe espagnol Inditex a publié un bénéfice net de 1,674 milliards d'euros, sur la période de février à octobre 2013. Ces performances contrastent certes avec une industrie de l'habillement moribonde, mais soulignent un ralentissement par rapport à l'année 2012. Le bénéfice du groupe Inditex, propriétaire de Zara, n'a connu qu'une progression de 1% sur cette période, tandis que son chiffre d'affaires a progressé de 5% pour s'établir à 11,925 milliards d'euros. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) d'Inditex a connu une baisse minime de 0,07%, pour afficher un total stable de 2,776 milliards d'euros. Les perspectives d'avenir du groupe Inditex (Zara) A la fin du mois d'octobre, le géant espagnol de l'industrie de l'habillement était implanté dans 86 pays, avec un total de 6249 boutiques.
La mondialisation, un phénomène polarisé ? – Géopolémique
Ce billet est issu d’un travail universitaire réalisé il y a un an, lors de ma première année de master en géopolitique à l’Université de Reims. Introduction Dans son célèbre ouvrage sur la Méditerranée sous le règne de Philippe II, en 1949, l’historien Fernand Braudel crée une notion nouvelle : celle de « l’économie monde ». La définition qu’en donne le chercheur est novatrice en ce sens qu’elle préfigure la mondialisation de l’économie telle qu’elle va se produire dans la seconde moitié du XXe siècle : pour lui, l’économie monde est un « morceau de la planète économiquement autonome, capable pour l’essentiel de se suffire à lui-même et auquel ses liaisons et ses échanges intérieurs confèrent une certaine unité organique ». Finalement, l’économie-monde européenne de l’époque moderne que décrit Braudel est la genèse, à l’échelle continentale, de ce qui deviendra par la suite mondial. L’économie-monde repose sur une théorie de centres et de périphéries. Conclusion Bibliographie Annexes
Zara, une marque prospère qui se passe de stratégie web - ZDNet
La marque Zara, connue des amateurs de prêt-à-porter mode et abordable, se décline désormais dans la décoration d’intérieur avec Zara Home. Elle vient d’ouvrir une nouvelle boutique, en France, dans un centre commercial à Boulogne-Billancourt (92). Une boutique mais pour l’heure pas de site web français dédié à ce Zara Home. Le site central du «concept store» ne référence pas plus son adresse. La mise à jour ne devrait pas tarder, mais cela frappe pour un groupe international de cette envergure. D’autant que le site corporate n’est pas plus à jour: sur cette page de présentation sont seulement citées les quatorze localisations existantes de l'Espagne à l'Arabie Saoudite. Un web sous-dimensionné Le refus de la localisation web semble être la marque de la maison, puisque déjà Zara.fr (site des boutiques de vêtements) débouche sur un site web central, écrit en espagnol, avec l'anglais pour seule langue alternative. Communication centralisée Joindre Zara France n’est pas aisé non plus.
Fast fashion lies: Will they really change their ways in a climate crisis?
Recently Zara introduced a sustainability pledge. But how can Zara ever be sustainable? As the largest fast-fashion retailer in the world, they produce around 450 million garments a year and release 500 new designs a week, about 20,000 a year. We live in an era of hyper-consumption in the middle of a climate crisis. Clothing production doubled from 2000 to 2014. With production numbers like these, can any fast-fashion retailer claim sustainability? Fast fashion is not eco-friendly The fast-fashion business model itself is the very antithesis to sustainability. Some ideas that have been presented by fast-fashion companies include recycling. Another concept, the one put forth recently by Zara, is to use only sustainable fabrics. There is no such thing as a 100 per cent sustainable fabric. I spend a lot of time reading the corporate social responsibility reports of larger brands and interviewing micro-to-small sized enterprises to see how they approach sustainability.
Zara comme modèle opérationnel
Dans le monde de la confection, la plupart des maisons conçoivent leurs produits avec une double saison d’avance avec le risque que, dans un monde aussi volatil que celui de la mode, les vêtements qui arrivent dans les magasins plusieurs mois plus tard ne plaisent plus autant qu’anticipé. Outre la gestion de stocks de plusieurs mois, les magasins doivent donc également gérer des invendus, le plus souvent en les soldant. Les maisons essaient de rattraper ces coûts ex post en réduisant ex ante au maximum leur coût de fabrication grâce à la production de masse par une main d’œuvre étrangère à bas coût. Mais si cette externalisation réduit les prix de production, elle engendre aussi des coûts de transaction, en particulier des délais, qui entretiennent le système dans son homéostasie. Dans les années 1930, John Maynard Keynes avait révolutionné la science économique en considérant simplement que c’était la demande qui créait l’offre et non l’inverse. Michel Goya, La Voie de l’Epée