2011 - L'action d'évaluer et ses pratiques dans le champ scolaire Chaque année, l’IUFM de l’académie de Créteil organise une conférence de consensus centrée sur l’une des questions vives qui font débat dans l’actualité de la formation des enseignants. Le principe de la conférence de consensus consiste à exprimer le dissensus qui se fait jour au sein d’une communauté scientifique à propos d’une question controversée et à tendre vers la réduction de ces divergences. Un jury, réuni sous l’autorité d’un président, participe aux débats ; il assure la médiation entre la diffusion des résultats de la recherche et les prescriptions adressées aux formateurs d’enseignants. La 8ème conférence de consensus opposera et rassemblera des enseignants-chercheurs sur la thématique « L'action d'évaluer et ses pratiques dans le champ scolaire ». Marc BRU : professeur des universités en sciences de l'éducation, Université de Toulouse 2, Président du jury de la conférence de consensus "Le concept d'évaluation" "S'interroger sur les fondements théoriques d'un choix évaluatif"
L'évaluation des acquis des élèves du CP au lycée - Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse L'évaluation des élèves : trois objectifs Les évaluations des acquis des élèves répondent à trois objectifs : fournir aux enseignants des repères des acquis de leurs élèves, compléter leurs constats et leur permettre d’enrichir leurs pratiques pédagogiquesdoter les "pilotes de proximité" - recteurs, DASEN, IA-IPR, IEN, chefs d’établissement - d’indicateurs leur permettant de mieux connaître les résultats et d’adapter leur action éducativedisposer d’indicateurs permettant de mesurer, au niveau national, les performances du système éducatif (évolutions temporelles et comparaisons internationales) Les évaluations des acquis des élèves par niveau L'évaluation des acquis des élèves en CP Les compétences des élèves de CP en français et en mathématiques sont évaluées dans le courant du mois de septembre puis de nouveau lors d'un point d'étape en février. L'évaluation des acquis des élèves en CE1 L'évaluation des acquis des élèves en 6e Le test de positionnement de début de seconde
Prof en scène — Lundi 21 septembre PISA 2018 : questions / réponses - Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Qu'est-ce que l'enquête PISA ? PISA signifie : Programme international pour le suivi des acquis des élèves. Il s'agit d'une enquête internationale qui évalue dans quelle mesure les élèves de 15 ans mobilisent leurs connaissances et leurs compétences en compréhension de l'écrit, en sciences et en mathématiques pour résoudre des problèmes que les élèves rencontreraient dans le monde réel. L'âge de 15 ans est l'âge moyen international des élèves qui approchent de la fin de la scolarité obligatoire. PISA est la plus grande évaluation internationale avec 79 pays participant en 2018. Elle se déroule tous les trois ans. Les épreuves PISA sont administrées sur ordinateur et durent environ 3h30. Pourquoi l'enquête PISA est importante ? Sa répétition selon un cycle de trois ans permet de suivre l'évolution des compétences et des performances scolaires des jeunes en fin de scolarité obligatoire au fil du temps. PISA permet de comprendre le niveau d'éducation de la France par rapport à d'autres pays.
Sept pistes pour réformer l’évaluation des élèves Dans le rapport remis à la ministre de l’éducation nationale se lit le souci de dépasser les clivages idéologiques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Supprimer les notes jusqu’à la classe de 6e inclus, dépoussiérer le brevet des collèges, enrichir la formation des professeurs et la communication avec les parents… La conférence nationale sur l’évaluation des élèves, lancée en juin 2014, a débouché sur sept recommandations. Le ton général est prudent. Lire aussi Evaluation des élèves : la ministre à l’heure du choix Par comparaison avec les propositions du Conseil supérieur des programmes (CSP), remises en novembre 2014, aucune des recommandations du jury de la conférence n’apparaît comme véritablement révolutionnaire. Abandon partiel des notes A la question serpent de mer « notes ou pas notes ? Un brevet repensé Formation et accompagnement des professeurs Les notes ne sont ni neutres ni objectives. De même, le jury préconise plus de cadrage. Communication avec les familles
Pour Blanquer, il n'y a « rien de stressant » dans une évaluation de début d'année Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter Politique Le ministre de l'Éducation nationale défend les évaluations de début d'année, qui permettent selon lui de dresser un portrait de l'élève afin de mieux l'aider. "On fait un abus du mot stress." Pour sa deuxième rentrée rue de Grenelle, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a tenu à rassurer sur l'une des nouveautés de cette année, le retour des évaluations à l'entrée du CP, de la 6e et de la seconde. "Il n'y a rien de stressant d'avoir une évaluation en début d'année qui permet de mieux connaitre pour mieux aider. Si c'est stressant, alors on ne peut plus rien faire", assure ainsi le ministre, invité de RTL ce vendredi. "Marché de l'angoisse" "Les professeurs de terrain savent très bien que ces évaluations ne sont pas un problème, mais une solution. "Il n'y a pas d'angoisses à avoir parce qu'on fait de l'évaluation. Louis Nadau Tweeter Partager A lire aussi Votre opinion
Quand les études de genre révolutionnent l'évaluation Et si les notes étaient en elles-mêmes un outil pour changer l'Ecole ? En plein débat sur "l'école bienveillante", plusieurs recherches venues des études de genre sont en train de modifier en profondeur notre conception de l'évaluation. Au final, le laboratoire LIEEP Sciences Po sur les politiques éducatives proposent d'utiliser les notes comme un levier pour améliorer les résultats et non comme un indicateur. Le 16 décembre, Agnès Van Zanten et Denis Fougère, du laboratoire LIEPP de Sciences-Po travaillant sur les politiques éducatives, ont réuni 4 chercheurs pour étudier les rapports des filles et des garçons à l'Ecole. Les filles surnotées en maths Camile Terrier, doctorante à la PSE, a travaillé sur les résultats de 4500 élèves de 6ème de l'académie de Créteil dont certains travaux étaient corrigés de façon anonymes, d'autres de façon non anonymes. C Terrier s'est ensuite intéressée au devenir des élèves dans les classes dont l'enseignant surnote le plus les filles. François Jarraud
sans titre Depuis une quarantaine d’années, le ministère de l’Éducation nationale a mis en place, des dispositifs nationaux d’évaluation des acquis des élèves reposant sur des épreuves standardisées. Sa direction statistique (DEPP) est également maître d’œuvre pour la France de diverses évaluations internationales. Le développement des évaluations standardisées apparaît en effet comme indispensable pour rendre compte du système et le piloter. Trois grandes périodes, qui se recouvrent peu ou prou, caractérisent le développement de ces dispositifs.Dans une première période, de la fin des années 1970 à la fin des années 1980, les dispositifs mis en œuvre à l’école et au collège en fin d’année, couvrent progressivement, niveau scolaire par niveau scolaire, l’ensemble des disciplines. Il s’agit, au regard des programmes en vigueur, d’établir un constat, d’apprécier l’état du système, de rendre compte des acquisitions des élèves aux responsables de la politique éducative du ministère.
Évaluer différemment les élèves : l’exemple danois Pas de notes avant 15 ans, pas de palmarès des établissements, des examens qui privilégient les projets ou les travaux inédits, l’utilisation généralisé des TIC dans l’évaluation : le Danemark présente une série de caractéristiques susceptible de faire réfléchir sur les relations entre l’apprentissage et les évaluations scolaires. Ce n’est certainement pas un modèle à recopier (les écoles était d’ailleurs ces derniers jours bloquées par un conflit entre les enseignants et les municipalités) mais il a le mérite d’aider à faire bouger les lignes et de considérer différemment des traits de notre système considérés comme naturels voire inhérents à toute situation scolaire. En France, toute réforme des modalités du Bac semble porter atteinte à la civilisation (universelle, cela va de soi), dévaluer les diplômes ou menacer l’équilibre des savoirs. Une école qui n’était pas obsédée par l’évaluation Les résultats restent confidentiels.
Étudier les phénomènes émotionnels en classe : au carrefour des neurosciences et des recherches en éducation 1Depuis Piaget qui considérait que l’affectivité et l’intelligence sont en constante interaction et que le rôle de l’affectivité peut se révéler « double », étant accélérateur ou perturbateur (Piaget, 1989), d’autres théories d’apprentissage reconnaissaient au siècle dernier l’importance de l’émotion dans les processus d’apprentissage (Krathwohl et al., 1976 ; Bandura, 1986; Boekaerts, 1993). Les recherches qui s’inscrivaient dans l’approche cognitive soulignaient le rôle négatif que les situations stressantes et les états d’anxiété exercent sur les processus de perception, de traitement, d’encodage et de rétention en mémoire à long terme de l’information apprise (McKeachie, 1984 ; Fredrickson, 1998 ; Tardif, 1999 ; Bless, 2000; Forgas, 2000). 2Les travaux les plus récents confirment également que l’efficacité et la qualité des apprentissages dépendent étroitement de l’état émotionnel dans lequel se trouvent les élèves (Pons et al., 2010 ; Fiedler & Beier, 2014 ; King et al., 2015,).
Peut-on changer l'évaluation ? Les pratiques d'évaluation sont-elles contestables ? Sans aucun doute. D'ailleurs elles sont de plus en plus souvent mises en doute par les enseignants eux-mêmes. En proposant une "conférence de consensus" sur l'évaluation des élèves, Benoît Hamon savait-il qu'elle a déjà eu lieu ? Une activité identitaire Parce que la correction de copies est l'activité qui identifie le mieux le métier d'enseignant. Quelles sont les pratiques d'évaluation des enseignants ? Mais quelles méthodes d'évaluation sont utilisées aujourd'hui par les enseignants ? Des tentatives antérieures Une réforme aboutie de l'évaluation a eu lieu au début des années 1970. Le projet ministériel A vrai dire tout est déjà dans la circulaire de rentrée. Et puis arrive le projet Hamon qui sera repris par N. Ce beau scénario imaginé rue de Grenelle est il susceptible d'impulser un changement ? Derrière la note la question du socle Il y a pourtant deux bonnes raisons de changer les modes d'évaluation. François Jarraud
L’évaluation est une vraie patate chaude ! En ces temps de conférence nationale sur l’évaluation, voici une vidéo extrêmement intéressante de Marc-André Lalande, un collègue québecquois, qui traite avec humour la question de l’évaluation tout en soulevant nombre de points essentiels. Petit verbatim des principaux éléments abordés dans la vidéo : L’évaluation est un outil, pas une fin en soi, il est temps de rafraîchir nos pratiques en évaluation, notamment (mais pas seulement) à cause du numérique. Définition : L’évaluation est une démarche qui consiste à offrir une rétroaction suite à l’analyse d’un processus, d’une réalisation ou d’une combinaison des deux. la rétroaction peut varier en quantité, de maigre à exhaustivel’étendue de l’analyse se situe entre le superficiel et l’approfondile processus comme la réalisation peut aller du simple déclaratif procédural au plus complexe “Les examens normalisés sont de bien mauvaises mesures de tout ce qui compte intellectuellement parlant.” parce que c’est facile à administrer ? J'aime :
Évaluer comme à la télé !LeWebPédagogique Lundi matin, huit heures. C’est surprenant de découvrir, ce matin, les mêmes élèves qui, vendredi en dernière heure, étaient enjoués – pour ne pas dire surexcités – par l’approche du week-end. Pour certains, le choc se répète chaque jour car les nuits sont courtes. Bien sûr, pour la très grande majorité, c’est le travail harassant qui les a torturé jusque tard dans la nuit… Pour les « quelques autres », c’est l’écran qui les a empêchés de plonger dans les bras de Morphée. Il serait ridicule de croire – et de laisser croire – que la télévision est devenu un outil malfaisant, tout juste bon à corrompre une jeunesse amorphe et avide de programmes de bas de gamme. Toutefois, ne nous le cachons pas, au début, sa mise en œuvre est délicate et nécessite une préparation matérielle conséquente. Parmi tous ces jeux, deux ont plus particulièrement retenu mon attention : « Que le meilleur gagne ! En partant de cette base, de très nombreuses adaptations sont possibles. Bruno SENTIER