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Les nouvelles aires de jeux

Les nouvelles aires de jeux
Courir, grimper, se confronter au risque, le maîtriser… Loin des aires aseptisées au sol en caoutchouc, des terrains d’aventure pour les enfants voient le jour, qui font la part belle à l’imagination et au sens du défi. Une grappe de gamins part à l’assaut d’une pente en bois vertigineuse, saignée par des toboggans impressionnants, tendue de cordes, interrompue par des escaliers en béton et hérissée de drôles de tuyaux en aluminium. Quelques parents novices tentent d’assister leurs enfants et se retrouvent coincés dans une montée, bras écartés, fesses en arrière, dans un équilibre précaire et un peu ridicule. Depuis qu’elle a été inaugurée en 2010, l’aire de jeux du parc de Belleville, à Paris, aimante les mômes du quartier et bouscule les habitudes. « Je n’ai jamais vraiment compris comment cela avait été possible, s’amuse ­Clément Willemin, le cofondateur de Base, le cabinet d’architecture qui a conçu le projet. Sans espace à eux, les jeunes citadins manquent aussi de temps. Related:  Revue de presse 2

Vous allez enfin savoir pourquoi votre reflet dans le miroir est inversé horizontalement et non verticalement Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, lorsque vous vous regardez dans un miroir, vous avez l’impression que toute l’image est inversée dans le sens horizontal et non pas vertical ? Cela tient du principe même du miroir, et la raison est finalement toute simple. DGS vous explique comment ça marche. Lorsque vous vous regardez dans votre miroir le matin, vous êtes en général content (ou pas, si le résultat n’est pas à la hauteur de vos attentes) de pouvoir vous faire une beauté de manière correcte grâce à votre reflet. Pourtant quelque chose cloche : si vous avez un t-shirt imprimé avec du texte dessus, vous ne pouvez que remarquer que tout le texte a été inversé horizontalement. Ça, tout le monde en a été témoin au moins une fois dans sa vie. La vidéo de Physics Girl qui explique tout (en anglais) : Sur votre feuille le mot est « normal » (ici « Food », qui veut dire « nourriture ») : En le retournant horizontalement face à votre miroir, toutes les lettres sont inversées : Fascinant !

On a cherché la contraception écolo - et on l’a presque trouvée On pourrait classer la contraception parmi les casse-têtes du bon écolo. Dans le désordre, voici un échantillon des questions que l’on se pose, rien qu’à la rédaction de Reporterre : la pilule et les autres contraceptions à base d’hormones polluent-elles l’environnement ? Quel effet ces hormones de synthèse ont-elles à long terme sur la santé, la fertilité, le corps en général ? Quelles sont les alternatives aux hormones ? Pourquoi pas un DIU (dispositif intra-utérin, ou stérilet) au cuivre ? Que valent les méthodes dites « naturelles » ? A beaucoup de ces questions, nous n’avons pas trouvé de réponses figées, certaines et indiscutables. La pilule (et les hormones de synthèse), est-ce que ça pollue ? C’est une rumeur persistante sur le net (ici ou ici par exemple) : les hormones de synthèse contenues dans la pilule passent dans nos urines, puis dans les rivières, et enfin féminisent les poissons, mettant en danger leur reproduction et donc leur survie. Ceci était une expérience.

Et si on lâchait la bride à nos enfants ? Fliqués, surprotégés, les enfants d’aujourd’hui ont à peine le droit d’aller acheter seuls une baguette de pain. Une culture du risque zéro qui les prive de liberté et les prépare mal aux aléas de la vie. C’est un étrange phénomène qui se répand dans certains squares. Les bancs, initialement prévus pour que les parents discutent en retrait, se vident. Les adultes restent collés au toboggan ou à l’échelle de corde. « Tu veux que je te tienne ? » « Fais attention ! Dans beaucoup de villes, si vous croisez un enfant à vélo, soyez assuré que les parents pédalent juste à côté. Cela n’a rien à voir avec la façon dont leurs parents ont grandi. Cabanes et aventures dans les bois Quand elle intervient dans des conférences, celle qui a fondé, aux Etats-Unis, le mouvement Free Range Kids – pour des « enfants élevés en plein air » – demande aux adultes ce qu’ils avaient le droit de faire étant petits et qu’ils ne laisseraient pas faire à leurs enfants. Oui, mais le monde a changé, lui dit-on.

Un sans-abri sur dix en France est diplômé ? Les journalistes simplifient les chiffres SDF durant l'hiver, luttant contre le froid grâce aux bouches de chaleur. Paris, le 1er février 1956. (UNIVERSAL PHOTO/SIPA) Ce mercredi 29 septembre, la presse a été très prompte à commenter les résultats, d’apparence contre intuitifs, d’une enquête de l’INSEE. "Le Monde", "Le Parisien", ou encore "Le Figaro" titrent identiquement l’information suivante : "Un sans-abri sur dix est diplômé de l’enseignement supérieur". L’effet est saisissant : même bardés de diplômes, se dit-on, nous ne serions plus à l’abri de l’extrême pauvreté. "66% de ces SDF non-diplômés sont nés à l’étranger" Â�À la lecture de ces articles, on est frappé par le manque significatif d’analyses permettant de mieux comprendre ces chiffres. Les causes possibles de la présence de diplômés dans la rue ne sont pas plus détaillées. "Faire des études, être diplômé n’empêche évidemment pas les maladies psychiatriques ou des addictions qui peuvent conduire à perdre son logement."

Le «syndrome Malik Oussekine» existe-t-il encore ? Nuit du 5 au 6 décembre 1986. Au cœur du Quartier latin à Paris. Les étudiants sont mobilisés contre le projet de loi Devaquet de réforme des universités. La Sorbonne est occupée tandis que quelques jeunes se réchauffent sur une barricade autour d’un feu. Pour les déloger, la préfecture de police de Paris envoie ses pelotons de voltigeurs motocyclistes. Un agent est chargé de conduire pendant que son binôme distribue des coups de bâton aux manifestants. Au même moment, Malik Oussekine, étudiant de 22 ans, sort d’un club de jazz. Contenir les violences La déflagration est aussi immense dans la police. Depuis, d’autres affrontements entre étudiants et policiers ont eu lieu. Dans le couloir qui mène à la salle de commandement de la préfecture de police de Paris, Alain Gibelin, à la tête de la direction de l’ordre public, est catégorique : «Bien sûr que le syndrome Malik Oussekine existe encore.» Une tension qui éclate à la figure de la préfecture le 14 juin 2016. Armes à «létalité réduite»

La fin des couches A Pékin, il est encore courant de voir des enfants qui font pipi et caca en pleine rue, une pratique facilitée par des pantalons troués aux fesses, les kaidangku. Avec cet accoutrement, le petit fait ses besoins sans salir ses vêtements et sans porter de couche. Not a huge market for diapers in China / Harald Groven via Flickr CC License by Alors que la classe moyenne chinoise se convertit progressivement aux Pampers (la Chine est le deuxième marché de la marque), un nombre croissant de parents occidentaux font le chemin inverse et adoptent les techniques dites d’elimination-communication (ou hygiène naturelle infantile, HNI). Les pantalons fendus à la chinoise sont désormais disponibles en France via EcoPitchoun, une boutique en ligne qui vend des accessoires spécialisés, du petit pot pour nourrisson aux langes imperméables. Depuis 2004, l’organisation américaine DiaperFreeBaby aide des milliers de familles à se passer de couches. Claire Levenson

Les Américains sont jaloux de notre taux de participation électorale Pendant la campagne présidentielle, la presse américaine a été obsédée par une question simple: la France va-t-elle élire le Donald Trump français, Marine Le Pen? Après les résultats du premier tour du 23 avril, il est devenu clair que la réponse serait très probablement non. Tout d'abord, contrairement aux Etats-Unis, où les sondeurs n'avaient pas vu venir la victoire de Trump, les prévisions françaises avaient très bien prévu les résultats du premier tour, sans sous-estimer le vote d'extrême-droite. La compétence des instituts de sondages français a été saluée un peu partout: «Super, maintenant les Français vont maintenant pouvoir se vanter de la supériorité de leurs sondages», note le politiologue américain Seth Masket. Si le populisme anti-immigrés de Le Pen et de Trump ont beaucoup en commun, leur position dans les sondages n'a absolument rien à voir. «Ceux qui disent "Le Pen peut gagner parce que Trump!" Ou encore le journaliste Shaun King:

Pourquoi Clermont-Ferrand compte moins d’électeurs que les villes de même taille comme Limoges ? - Clermont-Ferrand (63000) - La Montagne Raymonde Ganne le concède : « nous n’avons pas d’explication ». La responsable du service élections à la mairie de Clermont se perd en conjectures quand on lui soumet un petit mystère : comment se fait-il que Clermont et ses 141.365 habitants ne « produisent » que 73.071 électeurs inscrits alors que des villes de taille équivalente, telles Limoges, Le Mans, Brest et Aix, en déclarent 13.000 voire 20.000 de plus ? Présidentielle : les résultats définitifs bureau par bureau à Clermont Limoges peut se prévaloir de 78.450 inscrits pour 134.577 habitants ; Le Mans de 89.290 pour 143.599 habitants ; Aix-en-Provence de 94.103 pour 141.148 habitants et Brest de 86.619 pour 139.676 habitants. Beaucoup d’électeurs à Clermont votent dans leurs localités d’origine. Raymonde Ganne s’engage dans une deuxième voie : « beaucoup d’électeurs à Clermont votent dans leurs localités d’origine ». La piste des « comptés à part » Tous nos articles sur la présidentielle Jean-Paul Gondeau

Le grand n'importe quoi des réseaux sociaux, spécial pénurie de beurre Les plaquettes de beurre ont déserté les supermarchés et la tension monte sur Twitter. La pénurie de beurre annoncée par les experts depuis quelques mois s’est installée comme prévu en France. D’après le quotidien Le Monde, les principales causes de cet incident sont une chute de la production française annuelle et d’une hausse historique de la demande. La situation a logiquement engendré une inflation des prix pour l’industrie agroalimentaire. Résultat : les produits de marque de distributeurs sont indisponibles (Auchan, Carrefour, Leader Price…) et il reste en rayon seulement les produits les plus chers (par exemple Président, Elle & Vire, Grand Fermage…). Si le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert s’est voulu rassurant en déclarant que la situation n’allait pas durer, la Fédération nationale des coopératives laitières ne partage pas son optimisme. Sur Twitter, nous les Français, premiers consommateurs de beurre au monde, manifestons notre désarroi.

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