La mémoire et son optimisation - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 17 février 2015 09:30 Le sommeil n’est que l’un des facteurs qui affectent notre mémoire. Celle-ci peut être définie comme l’ensemble des systèmes de projection des informations dans l’avenir. Comme le soulignent Schmidt et Bjork (1992), « l’objectif de l’apprentissage, dans la vie réelle, doit être de maximiser les performances futures et le transfert à des situations nouvelles. […] Les enseignants croient souvent que les facteurs qui maximisent la performance et la vitesse d’apprentissage pendant l’entrainement permettent d’atteindre ces deux objectifs. Or, toute une série d’expériences indique que cette hypothèse est souvent fausse. » En d’autres termes, enseignants et élèves se trompent parfois radicalement sur les conditions qui optimisent la mémoire. Dès 1885, Ebbinghaus émet l’hypothèse que l’oubli suit une loi exponentielle en fonction du temps. Cependant, la vitesse de cette décroissance ainsi que son asymptote semblent varier selon les conditions.
Object moved While You Were Sleeping Everybody knows that rest is good for the body, and over the years, researchers have found evidence that sleep is good for learning and memory, too. The first reports of sleep’s positive effect on memory date back to 1924, when researchers taught people nonsense syllables and tested them hours later. Subjects who got some shut-eye before testing were better at remembering than those who had stayed awake. In 1973, scientists found that people were better at recalling newly-learned word-pairs if they had slept during the first half of the night. Other studies have shown that getting a full eight hours of sleep after learning a new task, such as a finger-tapping exercise, or after studying a long list of words can boost recall the next day. But figuring out how sleep enhances memory isn’t easy. Play It Again, Brain When you nod off at night, your brain “replays” the day’s events. Bedtime Insights Cai DJ, Mednick SA, Harrison EM, Kanady JC, Mednick SC.
Éduveille | Autour des recherches en éducation et formation L'engagement actif, la curiosité, et la correction des erreurs - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 03 février 2015 09:30 Outre l’attention, deux facteurs jouent un rôle déterminant dans les apprentissages : l’engagement actif de l’enfant, et le retour rapide d’informations (feedback). Selon la théorie du « cerveau bayésien », que nous avons examinée dans les années précédentes, l’algorithme fondamental qui permet au cerveau d’ajuster ses représentations du monde extérieur consiste en trois étapes : prédiction descendante, fondée sur le modèle interne actuel ; comparaison de ces prédictions avec les entrées reçues du monde extérieur, ce qui engendre des signaux d’erreur ; utilisation de ces signaux d’erreur afin d’ajuster le modèle interne. Ce modèle du cerveau Bayésien suggère que deux ingrédients sont indispensables à l’apprentissage : la génération d’une anticipation sur le monde extérieur (engagement actif), et le retour d’information sous la forme de signaux d’erreur (en provenance de l’environnement ou de l’enseignant). Quelles sont les conséquences pédagogiques de ces découvertes ?
The lesson you never got taught in school: How to learn! A paper published in Psychological Science in the Public Interest evaluated ten techniques for improving learning, ranging from mnemonics to highlighting and came to some surprising conclusions. The report is quite a heavy document so I’ve summarised the techniques below based on the conclusions of the report regarding effectiveness of each technique. Be aware that everyone thinks they have their own style of learning (they don't, according to the latest research), and the evidence suggests that just because a technique works or does not work for other people does not necessarily mean it will or won’t work well for you. If you want to know how to revise or learn most effectively you will still want to experiment on yourself a little with each technique before writing any of them off. Elaborative Interrogation (Rating = moderate) A method involving creating explanations for why stated facts are true. An example of elaborative interrogation for the above paragraph could be: Reference:
Didactique professionnelle | Un cours n'est pas conçu pour celui qui enseigne, mais pour celui qui apprend! L'attention et le contrôle exécutif - Psychologie cognitive expérimentale - Stanislas Dehaene - Collège de France - 13 janvier 2015 09:30 Les sciences cognitives ont identifié au moins quatre grands facteurs clés que l’on peut qualifier de « piliers de l’apprentissage » dans la mesure où ils jouent un rôle déterminant dans la vitesse et la facilité de l’ensemble des apprentissages scolaires : l’attention ; l’engagement actif de l’enfant ; le retour rapide d’informations ; et la consolidation quotidienne des apprentissages. Commençons par l’attention, qui peut être définie comme l’ensemble des mécanismes par lesquels le cerveau sélectionne une information et en oriente le traitement. Le psychologue américain Michael Posner distingue au moins trois systèmes attentionnels : l’alerte, qui module globalement le niveau de vigilance ; l’orientation de l’attention, qui sélectionne un objet ; et le contrôle exécutif, qui sélectionne la chaîne de traitements appropriée à une tâche donnée et en contrôle l’exécution. Les systèmes cérébraux d’alerte et de vigilance signalent quand il convient de faire attention.
Apprendre et réussir Upload Mathieu Gagnon Loading... Working... ► Play all Apprendre et réussir Mathieu Gagnon3 videos4,567 viewsLast updated on Apr 15, 2014 Play all Sign in to YouTube Sign in History Sign in to add this to Watch Later Add to Loading playlists... Revue Pédagogie collégiale Depuis 1987, Pédagogie collégiale parait habituellement quatre fois par année : automne (octobre), hiver (décembre), printemps (mars) et été (mai). La revue présente des articles proposés par des acteurs du milieu de l’éducation, surtout du collégial. Pédagogie collégiale est d’abord une revue phare pour les acteurs de l’enseignement supérieur. Elle cherche notamment à guider les interventions en matière de pédagogie collégiale en présentant une information riche et variée, ainsi qu’à annoncer les changements pressentis dans le milieu de l’éducation. Elle est aussi une revue reflet, enracinée dans la réalité, témoin des pratiques qui constituent le milieu collégial. Enfin, Pédagogie collégiale se veut une revue d’animation en ce qu'elle suggère des pistes de réflexion et d’action. La revue Pédagogie collégiale vise les objectifs suivants : Pédagogie collégiale se veut donc une revue ouverte sur le plan idéologique et offre la possibilité d’exprimer des points de vue différents.
Les 4 piliers de l'apprentissage d'après les neurosciences D’après Stanislas Dehaene, psychologue cognitif, neuroscientifique et professeur au Collège de France, les neurosciences cognitives ont identifié au moins quatre facteurs qui déterminent la vitesse et la facilité d’apprentissage. 1. L’attention L’attention est la capacité que nous avons à nous ouvrir à la réalité : l’attention ouvre notre esprit. Le mouvement cérébral qui va nous permettre d’orienter notre action en fonction d’un objectif, d’un centre d’intérêt… Grâce à elle, nous captons, par nos cinq sens, les différentes informations en provenance soit de notre environnement, soit de notre ressenti émotionnel ou psychologique. Stanislas Dehaene ajoute que l’attention sert à sélectionner les informations, module massivement l’activité cérébrale et facilite l’apprentissage. Mais l’attention peut être sélective. Quelles conséquences pour l’enseignement ? La tâche la plus important des enseignants est de canaliser et captiver, à chaque instant, l’attention de l’enfant. 2. 3. 4.
Découverte sur la mémoire : un souvenir lié à des neurones individuels Les réseaux de connexions parmi les dizaines de milliards de neurones du cerveau jouent un rôle primordial dans la mémoire. Des chercheurs viennent de repérer un mécanisme d'activation de neurones individuels lié à la mémorisation d'une scène. © Benedict Campbell, Wellcome Images, Flickr, CC by-nc-nd 2.0 Découverte sur la mémoire : un souvenir lié à des neurones individuels - 2 Photos « Le neurone de Jennifer Aniston » : c’est ainsi que Rodrigo Quian Quiroga et Matias Ison, de l’université de Leicester (Royaume-Uni), résument les recherches sur la mémoire qu'ils viennent de publier avec leurs collègues dans la revue Neuron. Pour parvenir à une telle résolution, l’équipe a utilisé des électrodes implantées à l’intérieur du cerveau de 14 patients. L’exercice, en plusieurs étapes, a consisté à présenter une centaine d’images de personnes (célébrités ou membres de la famille du patient) ou d'animaux puis de lieux connus, comme la tour Eiffel ou la Maison Blanche. Sur le même sujet
Ce que la recherche nous dit sur les styles d’apprentissage (ou retour sur un neuromythe) | Édupass La recherche sur les styles d’apprentissage, dont les origines remontent aux années 1930, a vu le jour en Europe occidentale et aux États-Unis et a réellement pris son essor depuis cinq décennies. Durant cette période, la densité des travaux de recherche a été fluctuante, mais connaît depuis plusieurs années un renouveau, sans doute lié à l’engouement pour la psychologie cognitive. La psychologie y tient toujours une grande place, comme pour les premières recherches, mais aussi la médecine, le management, l’industrie, la formation professionnelle. De quoi parle t-on exactement ? Quel intérêt pour le(s) style(s) d’apprentissage ? Toute situation d’apprentissage se construit à partir d’un environnement spécifique et d’un individu, qu’il ou elle soit élève, étudiant.e ou apprenant.e adulte. Qu’attend-on de la recherche ? La recherche sur les différents styles cognitifs est un des domaines les plus importants en psychologie de l’éducation (McInerney, 2005, Rayner 2011). Psychométrie ?
La minute management : Cinq lois à connaître pour être efficace au travail (saison 2) " La vie, au travail comme à la maison, échappe à la logique mathématique. Mais il existe des lois empiriques, éprouvée par des scientifiques ou des praticiens, qui devraient aider le manager à mieux gérer son temps, son énergie et son équipe. Après les sept lois exposées dans la saison 1, en voici cinq autres dans notre saison 2 ! 1. Définition : " Plus l'activité est captivante, plus elle parait brève Les minutes ralentissent ou s'accélèrent selon l'intérêt qu'on porte à la tâche. >>> Allouez un budget temps à chacun des dossiers que vous allez traiter, dès le matin, et ce que vous démarriez par les plus faciles ou les plus pénibles. 2. Définition : " L'utilité d'un réseau est proportionnelle au carré de ceux qui l'utilisent ". C'est l'effet levier des réseaux sociaux, mis en équation par le créateur d'Ethernet, Robert Metcalfe. >>> Intégrez des réseaux physiques ou virtuels mais ne soyez pas toujours demandeur : apportez votre contribution de façon pertinente et régulière. 3. 4. 5.
N°474 - Aider à mémoriser Accueil > Publications > Les dossiers des Cahiers > N°474 - Aider à mémoriser Coordonné par Christine Vallin et Jean-Michel Zakhartchouk juin 2009 Mémoriser et comprendre, est-ce la même chose ? Faut-il automatiser certains apprentissages et donc recourir au par cœur ? Commander ce numéro Notre prochain numéro