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Puissante et incontrôlée : la troïka

Puissante et incontrôlée : la troïka
Cinq ans déjà que les États en crise de la zone euro vivent les affres du surendettement. Pour obtenir les prêts dont ils ont besoin d’urgence, il leur faut se soumettre aux exigences – les fameux mémorandums – de trois institutions phares qui forment la troïka : le Fonds monétaire international (FMI), la Commission européenne (CE) et la Banque centrale européenne (BCE). Les mesures d’austérité qu'elles ont imposées n’ont jusqu’à ce jour pas eu les effets positifs escomptés, bien au contraire. Ce sont des hauts fonctionnaires, agissant sans aucun contrôle parmementaire, qui prennent les décisions, que les gouvernements doivent ensuite exécuter. Related:  Europe ou plutôt U.E.

Contre les coups de force, la sixième République Cette semaine se déroule sous le signe d’un double et violent déni de démocratie. Toute la scène est dominée par les coups de force des puissants. En Europe avec l’agression contre la Grèce orchestrée par le gouvernement allemand et actionnée par la banque centrale européenne. A partir du 20 février commence le processus de mise en place d’une assemblée représentative du mouvement sixième République, par tirage au sort, élection et cooptation. Le Mouvement sixième République va constituer son assemblée représentative Certes nous n’avons pas atteint encore les cent mille signatures visées. Semaine après semaine, la jeune équipe qui anime l’outil internet qui porte cette action a multiplié les développements. Grâce à cette machine, l’assemblée représentative puisera aux trois sources de la réalité du mouvement tel qu’il est. L’Europe passe au détecteur de mensonges Côté pratique, aujourd’hui c’est la Banque centrale européenne qui tient le manche du gourdin. Qu’a fait la BCE ?

Comment Thomas Piketty a manipulé ses chiffres Par Aymeric Pontier (*) Ces six derniers mois, il m’est arrivé à plusieurs reprises d’écrire et de me servir des travaux menés par les économistes Thomas Piketty, Camille Landais et Emmanuel Saez, sur le taux d’imposition global, dans le but de promouvoir la mise en place de l’impôt négatif et de l’allocation universelle. Voici le dernier exemple en date qui a eu un certain succès. Or, je viens de réaliser que la courbe publiée partout sur les blogs et les sites d’informations était complètement fausse ! En effet, la Fondation IFRAP est revenue sur les travaux des auteurs de la « Révolution Fiscale », et prouve que la courbe utilisée comme référence est délibérément trompeuse. La courbe ci-dessus est erronée à plusieurs titres. Le pire, c’est que l’économiste disposait bel et bien des chiffres pour l’ensemble des 50 millions d’adultes, ils sont disponibles dans ses travaux au tableau STI3 ! Mais la fondation IFRAP ne s’est pas arrêtée là, elle a poussé plus loin l’enquête.

La Commission européenne veut obliger l’Italie à utiliser du lait en poudre pour ses fromages La Commission européenne a mis en demeure l’Italie d’abroger la loi nationale qui interdit l’utilisation de lait en poudre, lait concentré et lait reconstitué pour la production fromagère. Selon Bruxelles, l’Italie doit se conformer à la norme européenne qui, à l’inverse, prévoit cette possibilité. Selon la Commission, la loi italienne actuelle prohibant l’usage des substituts du lait représenterait une restriction à la « libre circulation des biens ». Pour Slow Food cette décision est préjudiciable à la sauvegarde de la biodiversité, et l’Italie devrait plutôt devenir l’exemple à suivre pour la production laitière européenne de qualité. Source : Slow Food.

La situation matérielle des sénateurs  Document à jour en janvier 2016 Mode de calcul L'ordonnance portant loi organique n° 58-1210 du 13 décembre 1958 relative à l'indemnité des membres du Parlement distingue trois éléments constitutifs de cette indemnité : l'indemnité parlementaire de base, équivalente à la moyenne du traitement le plus bas (lettre A) et du traitement le plus haut (lettre G) des fonctionnaires classés dans la catégorie hors échelle (Conseillers d'Etat, Préfets, Directeurs d'administration centrale) ;l'indemnité de résidence, également accordée à tous les agents de la fonction publique, qui représente 3 % du montant mensuel brut de l'indemnité parlementaire de base ; enfin, l'indemnité de fonction, égale à 25 % des deux précédentes. Au 1er janvier 2016, le montant brut mensuel de l'indemnité parlementaire s'élève à 7 100,15 € et se décompose de la façon suivante : indemnité parlementaire de base : 5 514,68 € indemnité de résidence : 165,44 € indemnité de fonction : 1 420,03 € Retenues Fiscalité

Contribution de Louis Saisi sur la situation de l'Union européenne Louis Saisi avait représenté l’Association pour une Constituante au colloque sur l’Union européenne et les alternatives le 23 mai 2015 par DROIT-SOLIDARITE, Association adhérente à l’Association Internationale des Juristes Démocrates, (Voir ). Ci-dessous, nous reproduisons son intervention. Intervention de Louis SAISI pour l’Association pour une Constituante Il est nécessaire de rappeler que l’Union européenne est le long aboutissement programmé du Traité de Rome ratifié par la France le 25 mars 1957 et qui posait déjà les règles essentielles sur lesquelles s’est constituée l’UE : principe de la libre concurrence non faussée ; abolition des droits de douanes et des frontières ; prohibition de l’intervention de l’Etat dans l’économie et donc disparition, à terme, des entreprises publiques. Dès lors, retrouver l’esprit d’Helsinki devient une impérieuse nécessité et une ardente obligation. Louis Saisi

La situation matérielle du député - Fiche n° 17 - Assemblée nationale 1. Les différentes composantes de l'indemnité L’indemnité comprend trois éléments : l’indemnité parlementaire de base, l’indemnité de résidence et l’indemnité de fonction. L’indemnité parlementaire de base est fixée par référence au traitement des fonctionnaires occupant les emplois les plus élevés de l’État. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus haut des fonctionnaires de la catégorie « hors échelle ». En outre, les parlementaires reçoivent, par analogie avec le mode de rémunération des fonctionnaires, une indemnité de résidence. À ces indemnités vient s’ajouter une indemnité de fonction égale au quart de leur montant. Depuis le 1er juillet 2010, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes : - Indemnité de base 5 514,68 € - Indemnité de résidence (3 %) 165,44 € - Indemnité de fonction (25 % du total) 1 420,03 € Soit brut mensuel 7 100,15 € 2. - Les retenues sur indemnités Doivent être déduites du brut mensuel diverses retenues : a) Bureau 1. 2. 3.

Etienne Balibar, Sandro Mezzadra, Frieder Otto Wolf: Le Diktat de Bruxelles et le dilemme de Syriza Le diktat de Bruxelles et le dilemme de Syriza Par Etienne BALIBAR, Sandro MEZZADRA, Frieder Otto WOLF[1] Les « accords » léonins qui viennent d’être passés sous la menace, entre le gouvernement grec (à charge pour lui de les faire entériner par les députés de la Vouli) et les autres Etats de l’Union Européenne (qui n’ont pas tous besoin d’une telle sanction) marquent-ils la fin d’une époque et le commencement d’une autre ? Oui, à plusieurs égards, mais certainement pas dans le sens qui nous est indiqué par le communiqué du « sommet ». Ces accords, en effet, sont fondamentalement inapplicables, économiquement, socialement, politiquement, et pourtant ils vont faire l’objet d’un « passage en force » qui promet d’être aussi violent, et plus conflictuel encore, que ce qui a précédé depuis 5 ans – où pourtant l’on a déjà atteint des extrémités. Les « accords » vus de Grèce Vus de Grèce, les accords apparaissent bel et bien comme un diktat. La nouvelle « constitution » de l’Europe

Démocratie et logique de guerre Le bras de fer entre la Grèce à ses créanciers n’aura pas dérogé à la règle qui veut que tout conflit digne de ce nom passe par la bataille de la communication. Les francs-tireurs de l’austérité auront notamment dégainé une arme avec un zèle particulier, flanqué d’un certain aplomb : délégitimer le choix du peuple grec de rompre avec la rigueur budgétaire sous prétexte qu’il s’opposerait au choix des 18 autres pays de la zone euro… De piétiner le choix des Grecs ! Simple manœuvre rhétorique, ou signe d’une profonde régression démocratique sur le Vieux Continent ? C’est peu dire que la gestion de la crise de la dette par les institutions[1] et États créanciers de la République hellénique fut marquée du sceau d’un autoritarisme parfaitement ignorant de la question démocratique. Ceux-ci ont ensuite rivalisé d’ingéniosité pour obtenir une capitulation en rase campagne du Premier ministre Alexis Tsipras, dans une stratégie de pression assumée[3]. Relativiser pour mieux délégitimer

Clarté La question de l’euro échappera-t-elle un jour à la malédiction du FN ? Sans doute tout la destinait-elle à y tomber, spécialement en une époque où se mêlent toutes les confusions et toutes les hystéries, au point de rendre presque impossible le moindre débat rationnel. Mais que dire quand ce sont certains des avocats mêmes de la sortie de l’euro qui ajoutent au désordre intellectuel et, identifiés à gauche, en viennent à plaider d’invraisemblables alliances avec l’extrême-droite ? Le FN, ce terrible fléau, cette bénédiction Sauf à vivre dans le monde des rêves habermassien, l’expérience élémentaire enseigne l’improbabilité du débat ordonné – qui appelle des prérequis institutionnels très particuliers, comme ceux des institutions scientifiques, pour avoir sa chance. Mutatis mutandis le FN est, pour le débat de l’euro, l’équivalent fonctionnel de la Corée du nord pour celui de la démondialisation. Par bonheur, quand il n’y a plus rien, il y a encore le FN. Des signifiants disputés

La gauche anti-austérité lance le chantier d’une autre Europe Depuis le 13 juillet au matin, l’Europe n’est plus la même. Dans le bras de fer qui les a opposés au gouvernement grec, les dirigeants de l’Union européenne (UE) défi nie par les traités ont montré à tous leur vrai visage : celui d’une construction « a-démocratique », écrivait le directeur de l’Humanité et député Front de gauche au Parlement européen Patrick Le Hyaric, au lendemain de l’« accord » funeste imposé à Athènes. Dans le même temps, l’épreuve de force, poussée à son extrémité, a clarifi é la nature du « projet européen » porté par les gouvernements de la zone euro, Allemagne en tête. « Toute cette période a eu l’immense mérite de déciller les yeux à beaucoup sur l’intransigeance de Madame Merkel (…). Mais également sur la réalité de l’UE », constatait le coordinateur du Parti de gauche (PG), Éric Coquerel, le 18 août. « Utiliser la pression politique » Première difficulté : celle de fédérer des forces en tentant de définir une position commune.

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