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Numéro 38

Numéro 38
Dominique Wolton CNRS Editions Yves Jeanneret et Bruno Ollivier Il y a trente ans, en 1974, l'université française créait une discipline : les « Sciences de l'information et de la communication ». Cette discipline a dû répondre à des défis variés. D'abord, eile n'est ni la seule, ni la première à traiter de l'infor- mation et de la communication. Ensuite, il lui faut nouer des relations avec les milieux profes- sionnels dans lesquels ses étudiants vont s'insérer: publicité, journa- lisme, relations publiques, documentation, politique, systèmes d'information, communication publique... Enfin, elle doit, comme toute discipline de l'université, produire des connaissances par la recherche sur l'information et les médias et plus généralement sur l'extraordinaire mouvement social et culturel autour de la communication. Hermès explique, dans ce numéro, en restant ouvert sur l'inter- national, comment se construit l'invention française des « Sciences de l'information et de la communication ». Author

GenèveActive - Démocratisation: payer pour un produit culturel est aujourd’hui dépassé La gratuit? a produit un effet acc?l?rateur manifeste sur la d?mocratisation de la fr?quentation des mus? : Jacqueline Eidelman et Beno? Les recherches ont permis de prendre conscience de changements de mentalit? Alain Quemin remarque que payer pour un produit culturel est aujourd? Le public se r? Avec Jacqueline Eidelman et Alain Quemin: Comment mettre ? Jacques Magnol Lire ? - Le th?? - Relier les hommes: t? - Des th?? - A la recherche du public du Th?? - Les statistiques montrent que les Genevois aiment le th?? - Tous cin? - Le public suisse voudrait pratiquer davantage d? - Comment envisager l?

« Qu’est-ce qu’un architecte de l’information ? » Que recouvre aujourd’hui l’expression « architecte de l’information » ? Quelles sont les différentes compétences associées à cette fonction ? Quelle place pour l’architecte de l’information dans les entreprises, par rapport à des métiers identifiés tels que l’ingénieur SI, le web designer… ? C’est à toutes ces questions que le colloque du 31 janvier 2012 1, organisé conjointement par l’INTD 2 et le Cnam au Conservatoire national des arts et métiers, a tenté d’apporter des réponses. Un concept « ancien » qui connaît un regain d’intérêt Ghislaine Chartron (professeur INTD-Cnam) et Évelyne Broudoux (MCF Cnam-Dicen) 3 ont rappelé que l’introduction, dès 1976, du concept d’architecte de l’information était due au designer Richard Saul Wurman. Une fonction qui semble difficile à circonscrire Le rapport étroit entre design informationnel et architecture de l’information a été souligné par Luc Dall’Armellina, professeur à l’École supérieure d’art et de design de Valence-Grenoble et à Paris 8.

Yves Jeanneret, Penser la trivialité. Volume 1  : La vie triviale des êtres culturels 1Le titre de cet ouvrage indique le projet d’Yves Jeanneret, mûri depuis des années, de faire une « somme » autour de la circulation, dans la société, de ce qu’il nomme des êtres culturels, c’est à dire les idées et les objets – « nos savoirs, nos valeurs morales, nos catégories politiques, nos expériences esthétiques » – qui ne peuvent se transmettre, dans leur « cheminement à travers les carrefours de la vie sociale », sans se métamorphoser, sans produire du nouveau, sans se charger de valeur. C’est ce phénomène qu’Yves Jeanneret nomme « trivialité », terme entendu sans la valeur péjorative qui lui est habituellement attribuée. Dans mot de « trivialité », il faut entendre la transmission, la traduction, l’interprétation, la tradition, mais aussi et surtout davantage que la somme de ces idées. Les objets deviennent culturels du fait même de leur circulation créative.

Les origines des sciences de l’information et de la communication Le groupe de travail de la Société française des sciences de l’information et de la communication (SFSIC), dirigé par Robert Boure, propose un travail collectif de chercheurs universitaires lancés à la recherche des origines (années 1970-1980) « d’une discipline récente » : les sciences de l’information et de la communication (SIC). Dans sa présentation au titre explicite, Le droit au passé (pages 9 à 15), R. Boure précise les axes du projet éditorial défini collectivement par les auteurs. Les origines des sciences de l’information et de la communication font ainsi l’objet de six contributions, l’ensemble étant qualifié comme une « première production, originale dans notre champ » par Robert Boure qui ouvre le débat avec l’interrogation « Quelle histoire pour les sciences de l’information et de la communication ? Les SIC n’ayant pas encore d’histoire officielle, l’auteur s’interroge sur les libertés ainsi données. L’émergence des sciences de la communication à l’université

Le carnet réflexif (IV). Penser en réseau, écrire en réseau « (…) le blog n’est pas un carnet : c’est une base de données puissante qui organise son contenu dans le temps et dans l’espace avec une efficacité très supérieure à un traitement de texte. Les possibilités d’archiver, de retrouver ou de reclasser une information sont sans commune mesure avec les pauvres moyens des instruments bureautiques, tout en étant d’un usage infiniment simple, puisque structuré une fois pour toutes sous la forme de la pile rétro-chronologique (…). » — André Gunthert « synapse » Parcourir son propre carnet en ligne donne en effet mieux le sentiment de naviguer dans sa pensée, plus en tout cas que de naviguer dans une arborescence de fichiers. Si le développement de la pensée scientifique semble autant en adéquation avec l’écriture numérique publique, c’est – suggère Jean Clément (2007) dans un article remarquable – que ce support, en tant que dispositif hypertextuel de lecture et d’écriture, s’inscrit dans la lignée des textes fragmentaires. Imprimer ce billet

L'Information-Documentation en dix tableaux : Ce qui est réellement enseigné par les professeurs documentalistes Pourquoi faut-il revenir sur l'Information-Documentation ? Depuis l'introduction de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) dans la loi d'orientation et de programmation de 2013, les professeurs documentalistes se trouvent confrontés à une situation inédite et pour le moins paradoxale. Alors que l'institutionnalisation des contenus d'enseignement de l'EMI (2015) aurait dû faire nettement apparaître le riche arrière plan épistémologique de l'Information-Documentation, entraînant la légitimation de cette matière et sa reconnaissance, tout en distinguant le professeur documentaliste qui en est à l'origine, il apparaît au contraire que la matière info-documentaire est ignorée et que les acteurs légitimes sont dessaisis de cet enseignement. La méthode : partir des pratiques didactiques des professeurs documentalistes La principale originalité de cette nouvelle proposition réside dans la méthode utilisée. L'analyse de 462 fiches de préparation de séances Des notions à plusieurs facettes

Le concept de « document numérique » "pieds nus" ». La direction se marque sur le sable, et le contexte//empreinte + position + direction// constitue un texte qui signifie : « Un homme aux pieds nus est passé par là. » 4, il fait l'impasse sur le fait que Vendredi n'a écrit aucun texte, et que Robinson n'en « écrit » un que parce qu'il utilise une série d'infé- rences qui mobilisent des connaissances antérieures. L'empreinte aurait-elle neuf doigts, ce texte ne pourrait pas être écrit aussi sûrement, car le mot pour nommer une telle créature n'existe pas dans le vocabulaire de Robinson. Désigner un objet comme signe, texte ou document ne peut donc se faire qu'en interrogeant le processus de construction qui transforme cet objet en quelque chose d'autre que son apparence immédiate. La difficulté est d'autant plus grande que ces objets se présentent également dans une logique d'emboîtement, tels des poupées russes. 4. communication & langages - n° 140 - Juin 2004

L'art de la télévision: Histoire et esthétique de la dramatique télévisée ... - Gilles Delavaud Qu'est-ce qu'une image ? • Les images mentales• Les images perceptives• Caractéristiques des différents types d'images• L'activité imageante• Image et langage• La question de l'analogie• Analogons (diaporama)• Représenté et représentation• Machines à représenter• Retouche de l'image • L'image entre art, langage et communication- partager Qu'est ce qu'une image ? Voilà une interrogation qui peut sembler saugrenue, tant elle semble évidente, mais qui en fait recouvre des domaines différents, dont il nous semble utile de comprendre ce qu'ils ont en commun et ce qui les différencie. Les images mentales Par images mentales (ou images psychiques) il faut entendre les représentations cérébrales mémorisées ou imaginées qui sont construites en dehors de tout stimulation visuelle directe. Les images perceptives Par image perceptive il faut entendre, par opposition aux images mentales, les images qui sont produites sous l’action directe de stimuli visuels. • La vision naturelle Caractéristiques des différents types d'images

Les notions essentielles de l’Information-Documentation Quelles sont les notions « essentielles » de l'Information-Documentation ? Cette question est souvent posée par les professeurs documentalistes pour qui le temps d'enseignement est compté et qui doivent opérer des choix difficiles dans l'étendue de leur programme. Connaître ces notions essentielles leur permettrait de cibler le « noyau dur » de la discipline, de faire le tri entre le nécessaire à acquérir et le secondaire. Le didacticien Michel Develay (1992) a proposé le terme de « concept intégrateur » pour désigner ces notions qui, « à la manière des poupées gigognes, emboîtent les poupées plus petites et constituent en quelque sorte les principes organisateurs, au niveau notionnel, d'une discipline enseignée ». Le problème s'est posé pour les professeurs documentalistes dès le début des années 2000, alors qu'émergeait la didactique de l'Information-Documentation.

Les propriétés de l’écriture numérique (carte heuristique) | Portfolio : Lecture / Culture numérique Les trois niveaux de l’écriture numérique (1 : celui du CODE binaire, 2 : celui des FORMATS informatiques, 3 : celui des formes sémiotiques perceptibles et interprétables (texte, image, son , vidéo..) source du schéma : équipe PRECIP Le projet PRECIP est un projet financé par la Région Picardie (nov. 2009 – juin 2014) sur l’enseignement de l’écriture numérique dont l’objectif est d’analyser et d’accompagner le développement et la maîtrise des pratiques d’écriture numérique (multimédia, interactive, collaborative). Ce projet est porté par l’Université de technologie de Compiègne. Cliquer sur la carte heuristique qui modélise les propriétés de l’écriture numérique dans le projet Precip (clic sur les noms des branches puis des sous-branches jusqu’au niveau 3) WordPress: J'aime chargement…

Le dispositif à l’œuvre 1Après La Littérature à l’ère de la reproductibilité technique1, ce second tome des colloques jumelés des universités de Toulouse-Le-Mirail et de Louvain-la-Neuve interroge la notion de dispositif et teste l’efficacité méthodologique de son application à la littérature, au livre illustré, au théâtre et à la photographie — avec un excursus rapide du côté du cinéma. Il ne s’agit donc pas de proposer une synthèse sur le dispositif, mais de faire un point sur des travaux en cours en accueillant en même temps leur contestation, puisque le volume s’ouvre, après l’avant-propos de Philippe Ortel, sur un article de Bernard Vouilloux critiquant le sens pris par la notion dans le cadre du centre de recherche « La scène » de Toulouse-Le-Mirail où est née une part importante des réflexions et des travaux repris ici, comme en témoignent les références nombreuses aux publications antérieures du centre et à la notion de « scène ».

Archimag - Le magazine des professionnels de l'information INFORMATION-COMMUNICATION : QUESTIONS D’ETHIQUE EN RÉGIME NUMÉRIQUE - Sciencesconf.org

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