Grâce à la bibliothèque sonore, ils lisent avec leurs oreilles En France, 4,7 millions de personnes sont déficientes visuelles ou empêchées de lire, soit 5 à 6 % de la population totale. En Seine-et-Marne, 80 000 personnes pourraient être touchées par ce handicap. Mais combien d’entre elles connaissent la bibliothèque sonore ? 5.184 livres sonores Reconnue d’utilité publique, cette association met à disposition ses 5.184 CD gratuitement. Comment ? « Chaque année, au moment des vœux, nous recevons énormément de messages de remerciements. Les dyslexiques également concernés Tout commence avec le donneur de voix qui enregistre un livre, du dernier Goncourt aux livres pédagogiques réclamés par l’Inspection d’académie en passant par les articles des magazines les plus en vogue. « Nous sommes réellement très pointus, quasi des professionnels dans notre domaine pourtant associatif. Devenez ambassadeur C’est la raison pour laquelle l’association a créé cette année une nouvelle fonction : ambassadeur.
RADIO France culture - En prison, des bibliothèques au rabais Accorder une remise de peine de quatre jours pour chaque livre lu : telle est la mesure pour le moins déroutante adoptée en juin dernier dans quatre prisons surpeuplées du Brésil. Que l’on juge cette initiative grotesque ou pleine de bon sens, force est de constater qu'elle place la lecture, mais plus généralement la culture, comme un outil de réinsertion. Elle donne en tout cas l'occasion de faire l'état des lieux des bibliothèques en milieu carcéral, et de réfléchir à la place de la lecture dans les prisons françaises en 2012. Pas de modèle pour les bibliothèques Présentes dans 95% des établissements pénitentiaires, les bibliothèques sont les services culturels les plus répandus en prison. Il y a généralement plusieurs bibliothèques dans un établissement pénitentiaire , afin que les ouvrages soient disponibles aux détenus de différents quartiers – femmes, hommes, mineurs, etc. Le cas de Fleury Mérogis est loin d'être représentatif de l'ensemble du système pénitentiaire français.
Les bibliothèques en prison « Dans les prisons, on parle souvent d’illettrisme, l’ignorance devient un élément aggravant de la délinquance. Certains reprennent pourtant le fil interrompu, renouent comme ils peuvent, timidement, sans en avoir l’air, une revue, un polar pour faire -passer le temps, une bande dessinée, un album, des images d’enfance reviennent, un atlas, un livre de poésie, pour écrire à leur femme, et s’emparer des mots. Ils font leur chemin, il n’y a rien à en dire, pas de question à leur poser. Michèle Sales, La grande maison, Éd. du Rouergue, 2001, p. 30-31. Le livre en prison Les personnes incarcérées ont le droit de lire. C’est en se situant le plus possible en dehors de la pression de l’institution que la lecture offre à chacun la possibilité de trouver une forme d’épanouissement, d’émancipation. C’est là qu’interviennent les bibliothèques et que le livre et la lecture s’insèrent au sein du système pénitentiaire comme partie prenante du parcours de réinsertion des détenus. Le local L’accès
Le métier de documentaliste hospitalier évolue fortement Le métier de documentaliste hospitalier a connu une forte évolution au cours des 20 dernières années constatent les responsables du Réseau national des documentalistes hospitaliers (RNDH). Ce constat a été établi alors que le RNDH a fêté ses 20 ans à l'occasion de ses 24èmes Journées qui se sont tenues les 13 et 14 octobre 2011 à Paris, sur le thème "Documentation 2.0 en sciences de la santé : hospitaliers et universitaires, une synergie nécessaire". Le nombre d'adhérents à ce réseau a lui-même fortement évolué passant de 16 au moment de sa création à 265 aujourd'hui, a souligné sa présidente, Armelle Martin (AP-HP), lors du point presse qui s'est tenu en présence également de la vice-présidente du RNDH, Christine Lyonnet (CHU de Saint-Etienne), et de sa trésorière, Marie-Hélène Lefort (CHU de Bordeaux). La majorité des adhérents du RNDH relèvent du secteur public et certains travaillent dans des Instituts de formation en soins infirmiers (Ifsi).
Bibliothèque et documentation à l'hôpital L'emploi de termes tels que « bibliothèque » et « hôpital » fait immédiatement songer aux bibliothèques pour les malades comme celles de l'Assistance publique des hôpitaux de Paris. De nombreux articles ont été écrits sur ce sujet et nous n'y reviendrons pas. Nous aborderons ici un domaine moins connu et en pleine évolution, celui de la documentation hospitalière, afin de mieux appréhender les différentes catégories d'utilisateurs des bibliothèques et centres de documentation au sein des hôpitaux. Leur diversité, la pluralité des disciplines et des domaines abordés, et les moyens mis en œuvre pour répondre aux besoins exprimés seront examinés. Photographie de l'hôpital L'hôpital, en 1992, offre une image en pleine mutation : les plateaux techniques des hôpitaux deviennent de plus en plus performants et les équipes médicales et soignantes sont de mieux en mieux formées. La bibliothèque ou le centre de documentation sont devenus parties intégrantes de la vie hospitalière. En conclusion
La bibliothèque des hôpitaux Moyen de distraction et de culture, la lecture est une ouverture sur le monde, une occasion de rencontres et d'échanges à l'hôpital comme ailleurs. But Photo19 Le but des bibliothèques des hôpitaux de Lille et de la Région Nord est de développer la lecture, tant auprès des malades qu'auprès du personnel, dans les hôpitaux, maisons de cure, de rééducation et de convalescence de la Région Nord. Comment nous aider ? Photo21 Proposer bénévolement nos activités au sein des hôpitaux reste notre motivation première avec un souci constant de "professionnalisme" en coopération avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles, les médiathèques, les bibliothèques municipales et les différents acteurs de la culture à l'hôpital. Vous pouvez apporter aux malades détente,distraction, culture par votre présence régulière et efficace. Contact
Bibliothèques hors les murs Toucher des enfants – mais aussi des adultes – qui n’ont pas de contact avec le livre…, donner une image positive de la lecture et de la bibliothèque 1… Voilà pourquoi, depuis deux ans, des bibliothèques de la ville de Paris mettent en place durant l’été des « bibliothèques hors les murs » (ou BHLM, un nouveau sigle…), conçues comme des lieux de rencontre et d’échange gratuits et libres 2. C’est un bilan de ces activités estivales qui fut présenté, en cette matinée du 31 janvier 2002, à la bibliothèque Buffon (5e arrondissement), à tous les bibliothécaires, médiateurs du livre et lecteurs parisiens ou franciliens. Échanges et discussions permirent aux participants de faire part de leurs observations et de leurs expériences et de réfléchir sur l’avenir. Description concrète Qu’est-ce qu’une « bibliothèque hors les murs » ? Violaine Rialland, médiatrice, de la bibliothèque Saint-Éloi (12e arrondissement), et Sidonie Boudron, lectrice, en donnèrent une description très concrète.
La lecture à voix haute Le 15 septembre 2006, la médiathèque de Roubaix, en partenariat avec le centre MédiaLille (université de Lille III) a proposé une journée d’étude consacrée à la pratique de la lecture à voix haute, inaugurée, la veille, par une conférence d’Alberto Manguel : « Une histoire de la lecture ». Lire à voix haute : pour qui, pourquoi, comment ? Martine Burgos, sociologue à l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales), évoqua brièvement l’historique du renouveau de la lecture à voix haute ces dernières années, soulignant que cette pratique, de plus en plus en vogue, répond à un besoin de partage et de sociabilité. L’émergence des pratiques d’amateurs, dans une perspective de formation professionnelle, correspond à un autre besoin que la lecture pour soi : celui d’une meilleure écoute des œuvres, de l’autre et de soi-même. Après ce préambule, une première table ronde permit à trois « habitués » de ce genre de performance d’échanger leurs expériences. L’émergence des pratiques amateurs
Les grandes institutions culturelles s’engagent dans les quartiers Pour lancer des projets culturels inédits, 8 nouveaux établissements publics culturels ont été jumelés le 14 février avec des zones de sécurité prioritaire (ZSP), sous l’égide des ministères de la Culture et de la Communication et de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Explications. Des projets culturels concrets Ces jumelages entre les quartiers et les établissements publics culturels se font autour de la mise en œuvre d’un projet concret d’une durée de trois ans. Redonner la parole aux quartiers : l'exemple de Savigny-sur-Temple Quand le château de Versailles entre en résonance avec la ville des Mureaux Dans le cadre des dispositifs de jumelage entre de grands établissements publics culturels et les zones de sécurité prioritaire (ZSP) d'Ile-de-France, le château de Versailles et la ville des Mureaux, partenaires déjà depuis plusieurs années, lancent un nouveau projet sur mesure : « Versailles chorégraphié ».
La bibliothèque de prison : un droit pour les personnes détenues mise à jour le 22 mai 2015 Version complète de l'article Pour les personnes placées sous main de justice, la bibliothèque est un droit et un atout pour la réinsertion. C’est le devoir des pouvoirs publics de mettre ce service à leur disposition dans des conditions d’utilisation viables. Pourquoi ? Les citoyens, même détenus, continuent à être des personnes humaines méritant le respect. Comment ? La bibliothèque doit avoir sa place dans les bâtiments pénitentiaires Des lieux Le Ministère de la Justice et des Libertés par l’entremise de l’Agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) a la responsabilité de garantir la prise en compte de ces besoins lors des constructions et aménagements de bâtiments pénitentiaires. Les personnels Les détenus bibliothécaires : Ils participent du service public de lecture sous la responsabilité technique des bibliothécaires professionnels qui concourent à leur formation et organisent le suivi de leur travail. Constat Et maintenant ? Quelques références
La bibliothèque comme lieu d’intégration sociale Recensé : Serge Paugam, Camila Giorgetti, Des pauvres à la bibliothèque, Paris, PUF, 2013, 185 p., 22 €. Les travaux sociologiques portant sur les bibliothèques sont peu nombreux et le livre de S. Paugam et C. Giorgetti paraît chez un éditeur généraliste (PUF) plutôt que spécialisé. Observer la bibliothèque Le livre repose sur une vaste enquête d’observation et d’entretien au sein de la Bibliothèque Publique d’Information (BPI) du Centre G. Riche de ses analyses de la « disqualification sociale » comme processus, S. Rapport à la bibliothèque et phases de la disqualification Les personnes en situation de fragilité entament le processus de disqualification sociale. Quand la fragilité perdure, les personnes finissent par avoir besoin de recourir aux services sociaux pour pallier la dégradation de leur situation économique et de logement. La bibliothèque, lieu du lien social Il reste que cette fonction de production de lien social ne saurait se réduire à la population des pauvres. Nota bene :