Éduquer aux médias et à l’information, une interview de Divina Frau-Meigs Divina Frau Meigs est la nouvelle directrice du CLEMI (Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information). Normalienne, agrégée d’anglais et sociologue des médias, elle est spécialiste des contenus et comportements à risque (violence, pornographie, information, paniques médiatiques,…) ainsi que de questions de réception et d’usage des technologies de l’information et de la communication (acculturation, éducation, réglementation,…). Elle est experte auprès de l’UNESCO qui lui a attribué la chaire « Savoir-devenir à l’ère du développement numérique durable : articuler usages et apprentissages pour maîtriser les cultures de l’information. » Que recouvre actuellement la notion d’éducation aux médias et à l’information ? La notion d’éducation aux médias et à l’information est en profonde mutation du fait de son augmentation par le numérique. À l’ère numérique elle se doit d’y ajouter la maîtrise des cultures de l’information enrichie par l’informatique et ses applications.
APPRENDRE À RESISTER, Olivier HOUDE - sciences cognitives Rien n’est plus amusant que d’observer un enfant qui s’interroge. Que se passe-t-il dans son cerveau à l’instant qui précède une bonne réponse ou une erreur ? Après Piaget, Olivier Houdé a élaboré une théorie révolutionnaire pour décrire l’apprentissage. Olivier Houdé nous explique la genèse de cette découverte au travers de nombreux exemples chez les bébés, les enfants et les adolescents. APPRENDRE A RESISTER, Olivier HOUDE Editions Le Pommier, 2014 96 p Olivier Houdé, instituteur de formation, est aujourd’hui professeur à l’Université Paris Descartes où il dirige, à la Sorbonne, le Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant (LaPsyDE) du CNRS. Table des matières Notre avis L’attention est une compétence qui se développe tout au long de la vie, mais surtout durant l’enfance et l’adolescence. Le contrôle de la pensée se développe dans l’environnement de l’élève, dans sa famille, et à l’Ecole qui néglige trop de dédier des activités à cette fin.
Différenciation des apprentissages : comment faire ? – Ludovia Magazine Share Tweet Email En s’imposant comme une réponse à la massification de l’école, la différenciation peut être abordée comme un « processus qui encourage la diversification des apprentissages à l’intérieur d’un cadre souple pour que les élèves travaillent selon leur propre itinéraire dans une démarche collective »(Przesmycki, 1991,2008). Retours de terrain et perspectives avec Delphine Pailler, IA-IPR physique chimie dans l’académie de Clermont-Ferrand lors des NetJournées du 29 au 31 mars 2017. « La différenciation, ce n’est pas l’individualisation ». Quelques freins évoqués par Delphine Pailler sur cette méthode d’apprentissage, mais que de points positifs ! Rôle aussi de l’IA-IPR pour aller dans ce sens… Retrouvez tous les articles et interviews en vidéo sur notre lien dédié NetJournées 2017. lu : 721 fois
Adolphe Ferrière Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Ferrière. Adolphe Emmanuel Ferrière vers 1930 Adolphe Ferrière (né le 30 août 1879 à Genève, mort le 16 juin 1960 à Genève) est un pédagogue suisse, un des fondateurs du mouvement de l'éducation nouvelle. Une maladie l'a rendu complètement sourd dès l'âge de 20 ans. Le pédagogue[modifier | modifier le code] Adolphe Ferrière s'intéresse très tôt aux premières écoles nouvelles anglaises d'Abbotsholme et de Bedales et visite en 1899 l'école des Roches, précurseur des méthodes actives d'enseignement. Engagé dans l'école expérimentale de Glarisegg (de)[1] en Thurgovie (Suisse), Adolphe Ferrière doit rapidement renoncer à y enseigner en raison de sa surdité. En 1909, il publie son Projet d’école nouvelle à partir de son expérience dans les écoles nouvelles anglaises, allemandes, suisses et françaises, en espérant être financé pour créer sa propre école nouvelle en Suisse de langue française,
Pédagogie active La pédagogie active a pour objectif de rendre l'élève acteur de ses apprentissages[1]. Si la pédagogie active est traduite dans le monde scientifique par le terme d'Active learning, l'expression dans le monde francophone peut également désigner les méthodes actives portées par des pédagogues comme Célestin Freinet et Maria Montessori. La pédagogie dite active fut fondée principalement par deux grands pédagogues : Friedrich Fröbel « reconnu comme étant le maître germanique de l’éducation de la petite enfance du début du XIXe siècle[2] » et Johann Heinrich Pestalozzi qui est un « pédagogue suisse considéré comme le pionnier de la pédagogie moderne et le vrai fondateur de ce qui fut appelé la pédagogie active »[2]. Ces deux penseurs se sont eux-mêmes beaucoup inspirés des idées novatrices de Rousseau et son ouvrage Émile ou De l’éducation afin de fonder une nouvelle pédagogie centrée sur le désir et les besoins de l’enfant : la pédagogie active. à une séquence ↑ James A.
Pédagogie Steiner-Waldorf La pédagogie Steiner-Waldorf [ˈʃtaɪ̯nɐ ˈvaldɔɐ̯f][1], parfois simplement appelée pédagogie Steiner ou pédagogie Waldorf, est un courant pédagogique fondé sur les conceptions éducatives de Rudolf Steiner (1861-1925), philosophe et occultiste autrichien. Il s'appuie sur l'anthroposophie, doctrine ésotérique dont il est le fondateur. Cette pédagogie, destinée aux enfants et adolescents de 0 à 21 ans[2], est pratiquée dans des jardins d'enfants (environ 2 000 dans le monde) et dans des écoles Steiner-Waldorf associatives et autonomes, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Il y a plus de 1000 écoles Steiner-Waldorf dans le monde, dont 734 en Europe, 200 en Allemagne et plus d'une vingtaine en France[3]. La pédagogie Steiner-Waldorf est notamment dénoncée pour ses assises pseudoscientifiques issues du courant anthroposophique et occultiste. Elle est aussi parfois soupçonnée de dérives sectaires[4] et critiquée pour la formation insuffisante de ses enseignants. Histoire Origines Racisme
Pédagogie Montessori La pédagogie Montessori est une méthode d'éducation créée en 1907 par Maria Montessori. Sa pédagogie repose sur l'éducation sensorielle et kinesthésique de l'enfant. Description[modifier | modifier le code] La pédagogue italienne Maria Montessori étudie d'abord en médecine. Ce projet d'éducation nouvelle s'inscrit dans la promotion de la paix et du progrès ; il repose sur trois piliers : une posture particulière de l’éducateur, un environnement préparé et un matériel pédagogique spécifique[2]. Montessori a voulu élaborer une « pédagogie scientifique » s'appuyant sur une démarche expérimentale et des observations, dans le but d'obtenir l’épanouissement de l'enfant[3]. de 0 à 6 ans (petite enfance) : l’enfant veut apprendre à se débrouiller seul. Elle utilise du matériel repris notamment aux professeurs Jean Itard et Édouard Séguin, tout en l'adaptant aux périodes sensibles de l'enfant. Historique[modifier | modifier le code] Montessori aujourd'hui[modifier | modifier le code]
Pédagogie Freinet Les pays avec des mouvements de l'école moderne, les associations de la pédagogie Freinet. La pédagogie Freinet est une pédagogie originale mise au point par les époux Élise Freinet[1] et Célestin Freinet fondée sur l'expression libre des enfants ; texte libre, dessin libre, correspondance inter-scolaire, imprimerie et journal étudiant, etc. Freinet parle de « techniques Freinet », et non de méthode car les techniques évoluent. Il les a décrites dans un livre intitulé Les techniques Freinet de l'école moderne (1964). Cette pédagogie s'inscrit dans le mouvement de l'Éducation nouvelle qui date de 1899, dont les divers courants (Ferrière, Édouard Claparède, Ovide Decroly, Roger Cousinet, etc.) développèrent des échanges via la Ligue internationale pour l'éducation nouvelle grâce au pédagogue suisse Adolphe Ferrière à partir de 1921. Guy Avanzini indiquait en 1972 que « le pourcentage de praticiens Freinet n'avait probablement jamais atteint 5 %[2] ». Élaboration[modifier | modifier le code]
Philippe Meirieu Philippe Meirieu en 2012. Philippe Meirieu, né le 29 novembre 1949 à Alès (Gard), est un chercheur, essayiste et homme politique français, spécialiste des sciences de l'éducation et de la pédagogie[1]. Professeur émérite en sciences de l'éducation à l'université Lumière-Lyon 2 depuis 1985, il a mené de nombreuses recherches, en particulier sur la différenciation pédagogique et la philosophie de l'éducation. Il a dirigé et fait soutenir 49 thèses[2]. Philippe Meirieu est issu d'une famille catholique proche de l'Action Française. Il commence sa carrière comme animateur pédagogique au lycée privé Notre-Dame du Grandchamp à Versailles au milieu des années 1970. De 1990 à novembre 1993, il est membre du Conseil national des programmes[6]. À la rentrée 1993-1994, Philippe Meirieu reprend, à côté de ses activités universitaires, un enseignement de français dans un lycée professionnel de Vénissieux (le lycée Marc-Seguin). Il prend sa retraite en octobre 2014 à presque 65 ans.
L'Enfant sauvage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Premier portrait de Victor (1800), le véritable « enfant sauvage de l'Aveyron » qui inspira le film. Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Il s'agit de l'adaptation du rapport Mémoires et rapport sur Victor de l'Aveyron de Jean Itard et de l'histoire de Victor de l'Aveyron. Victor contemple la nature près des fenêtres où il se tient lors de ses leçons. Le tournage se déroule entre juillet et septembre 1969 dans le Massif central[8]. La séquence d'ouverture du film consiste en plusieurs scènes en forêt et dans un village. Il n'y a pas non plus de musique de film originale pour cette raison. Entre 1970 et 1971, L'Enfant sauvage a été sélectionné 7 fois dans diverses catégories et a remporté 4 récompenses[9].
COMPETICE Dans son modèle de compréhension pédagogique, Jean Houssaye définit tout acte pédagogique comme l’espace entre trois sommets d’un triangle : l’enseignant, l’étudiant, le savoir. Derrière le savoir se cache le contenu de la formation : la matière, le programme à enseigner. L’enseignant est celui qui a quelques enjambées d’avance sur celui qui apprend et qui transmet ou fait apprendre le savoir. Quant à l’étudiant, il acquiert le savoir grâce à une situation pédagogique, mais ce savoir peut être aussi du savoir-faire, du savoir-être, du savoir agir, du faire savoir… Les côtés du triangle sont les relations nécessaires à cet acte pédagogique : la relation didactique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec le savoir et qui lui permet d’ENSEIGNER, la relation pédagogique est le rapport qu’entretient l’enseignant avec l’étudiant et qui permet le processus FORMER, enfin la relation d’apprentissage est le rapport que l’élève va construire avec le savoir dans sa démarche pour APPRENDRE.