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La cyberaddiction des adolescents: sortons la tête du sable

La cyberaddiction des adolescents: sortons la tête du sable
L'ère du numérique s'impose aujourd'hui dans notre vie quotidienne et dans les programmes de l'Education nationale (pour preuve, la circulaire du 12 mars 2014). Le potentiel éducatif de ces nouvelles technologies est indéniable, mais quels sont les risques ? C'est en 1987, année de l'entrée des ordinateurs et consoles de jeux dans les chambres d'enfants, que débute un cycle de baisse constante des résultats scolaires des élèves français : la corrélation entre cyberaddiction et chute des performances scolaires est évidente. Le sujet n'est pourtant jamais véritablement abordé par les responsables politiques et pédagogiques. Les enseignants et les parents ont été les premiers à identifier les symptômes de la cyberaddiction: désintérêt grandissant des élèves pour les activités scolaires, confinement des adolescents à leur chambre, où ils ne sont plus reliés au monde que par l'intermédiaire des écrans. Lire aussi: Pour en finir avec l'addiction aux jeux vidéo Envoyer une correction

ÉCRANS & NUMÉRIQUE : L’ADDICTION, ON EN PARLE ? | Stereolux L’avis du Dr Bruno Rocher, psychiatre Hôpital de jour, centre de soins ambulatoires en addictologie espace Barbara, Pôle hospitalo-universitaire psychiatrie et santé mentale du CHU de Nantes. Que pouvez-vous nous dire sur l’addiction, et plus particulièrement l’addiction aux écrans ? Est-ce une addiction qui diffère des autres ? Non, l’addictologie aux écrans rejoint l’addiction en général. Nous considérons d’ailleurs l’addiction comme un processus, et nous retrouvons chez les consommateurs d’écrans des points communs avec les consommateurs de drogues, d’alcool, de sexe ou achats compulsifs, de jeux d’argent, etc. Quels sont-ils ? D’abord, la centration psychique sur l’objet de l’addiction. Et ces conséquences peuvent être… ? Elles peuvent se percevoir sur la santé physique : problèmes de dos, yeux fatigués, mains douloureuses, manque de sommeil, nourriture en pointillé… Mais elles peuvent également être sociales et empiéter ainsi sur la vie sociale ou professionnelle.

Illustrations gratuites et libres de droit Mésusages d'Internet et cyberaddiction : réalité ou fiction ? L’émergence de la « société de désinhibition » [1] Ehrenberg A (1991) : « Le culte de la performance »,... [1] entraîne, en plus d’une nécessaire adaptation rapide aux changements, l’apparition de nouvelles stratégies de coping (attitude consistant à savoir faire face). Les conduites addictives et les toxicomanies, de manière générale, ont depuis toujours été utilisées par des personnes en difficulté, pour pallier, au moins temporairement, leurs difficultés d’intégration. Dans le monde de l’entreprise, on assiste à une véritable prise de conscience du mal-être des employés cadres, mal-être qui se traduit par une explosion du nombre de jours d’arrêt de travail, mais, aussi, par une prescription, en augmentation, de médicaments psychotropes, censés permettre ou faciliter l’adaptation aux changements. Ces « changements sociétaux » ont déjà été signalés par des sociologues américains, il y a une trentaine d’années. Un autre jeu à la mode est Second Life, univers virtuel en 3D.

Corée du Sud - Un père accro aux jeux vidéo laisse son fils mourir de faim Voilà une nouvelle affaire qui devrait alimenter le débat sur les jeux vidéo et les addictions qu'ils peuvent créer. En Corée du Sud, un homme de 22 ans nommé Chung a été arrêté lundi après la découverte du corps décomposé de son fils de deux ans dans un sac poubelle, près de Daegu, dans le sud-est du pays. D'après les premiers éléments de l'enquête, l'épouse de Chung n'était plus présente au domicile conjugal à cause de son emploi et lui, passait ses journées dans des cyber-cafés. Il ne rentrait que tous les trois jours pour nourrir son enfant… Pire encore. Cette histoire n'est pas une première en Corée du Sud.

Accro au jeu vidéo ? Le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir qui concerne toutes les tranches de la population. Une enquête montre que 53 % des Français1 jouent régulièrement et 68 % occasionnellement. Qui joue le plus ? A quel type de jeu ? Pourquoi certaines personnes deviennent-elles addictes ? Quels sont les signes d’alerte d’un usage excessif ? Qui joue ? Les derniers chiffres1 (octobre 2017) montrent que les plus gros joueurs se situent dans les tranches d’âge : 10-14 (95 %), 15-18 (92 %) et 19-24 (91 %). A quel type de jeu jouent les joueurs ? Dans le classement 2017 des 10 premiers jeux vendus en France toutes plateformes confondues1, on trouve : Les jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs (Massively multiplayer online role-playing game- MMORPG) dont « World of Warcraft » (WOW) et les arènes de bataille en ligne multijoueur (Multiplayer online battle arena-MOBA) dont « League of legends » (LOL) sont des jeux présentant potentiellement un caractère addictif. Combien de joueurs « addicts »

Dépendance aux écrans : une addiction de l'ère numérique Des pratiques en ligne très répandues et parfois addictives... Internet a fait naître de nouvelles modalités d’interaction ludique entre personnes. Les jeux en ligne et les réseaux sociaux connaissent un succès croissant auprès de toutes les tranches d’âge. 69% des 13-19 ans jouent régulièrement à des jeux vidéo (source : Etude Junior Connect, Ipsos Connect, 2015).Désormais, certains préfèrent même les interactions électroniques aux modes relationnels traditionnels. Comme tous ces comportements, l’usage excessif des écrans empêche la personne touchée de se consacrer à d’autres activités, et tend à provoquer des problèmes relationnels. La forme d’addiction aux écrans la plus fréquente et la mieux étudiée reste celle qui concerne les jeux vidéo, en particulier ceux qui se jouent en ligne, les "jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs" (en anglais, Massively Multiplayer Online Role-Playing Games ou "MMORPG").

Addiction, concentration, performances… ce que l’on sait (ou pas) des effets du smartphone La recherche est encore balbutiante sur les effets de l’hyperconnexion aux smartphones, un phénomène récent à l’échelle de l’histoire de l’humanité. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Céline Mordant Il y a dix ans, le 9 janvier 2007, le patron d’Apple, Steve Jobs, présentait le premier iPhone. Depuis, le « téléphone intelligent » s’est imposé dans notre quotidien, dans nos poches, nos mains. Dans le flot des études et publications parfois contradictoires qui dressent soit une inquiétante liste des dégâts, soit une ode très optimiste aux facultés d’adaptation de l’être humain, difficile de s’y retrouver. Peut-on devenir dépendant à son smartphone ? La plupart d’entre nous ont le sentiment de maîtriser entièrement son rapport à son smartphone. « Le smartphone agit comme un doudou virtuel, estime Laurent Karila, addictologue, porte-parole de l’association SOS Addiction. Pour la communauté scientifique internationale, l’addiction au smartphone n’est pourtant pas reconnue comme telle.

Sommeil : 14% des ados accros au téléphone et à internet la nuit Un nouveau mal moderne touche les adolescents : la dépendance technologique. L'ère des ultra-connectés frappent les plus jeunes... jusqu'en pleine nuit. C'est ce que démontre une étude menée en région parisienne sur 133 collégiens en 5e et 4e, révélée par Le Monde cette semaine (*). Selon l'enquête, 14% de ces adolescents se réveillent au milieu de la nuit pour jouer à des jeux sur Internet, 32% envoient des SMS et 25% surfent sur les réseaux sociaux (type Twitter, Facebook). En octobre dernier, The Atlantic parlait d'un nouveau cas de somnambulisme : le "sleeptexting" ("textanbulisme" en français), parlant de "comportements nocturnes troublants" comme de programmer une alarme, pour 17% des jeunes interrogés. Dette de sommeil Les responsables de collèges, préoccupés de la fatigue significatives de leurs élèves en classe, " s'adressent de plus en plus à Morphée, (un réseau de soin qui prend en charge les troubles chroniques du sommeil)", détaille Le Monde.

INPES - Jeux vidéo : pratiques excessives - Cyberdépendance ? La « cyberdépendance » ou « addiction aux jeux vidéo » existe-t-elle ? Un usage immodéré des jeux vidéo/Internet est-il pour autant synonyme d’addiction ? En effet, au regard de la toxicité des substances psychoactives (drogues illicites, tabac, alcool), le positionnement des addictions comportementales (jeux vidéo, travail, jogging…) fait encore débat. Certains psychiatres remettent en cause la notion d'addiction appliquée à autre chose que des drogues, argumentant que dans ce cas, toute passion peut être vue comme pathologique. De plus comme ils aiment à le rappeler, il n’y a pas de mort dans l’addiction aux jeux vidéo ou à Internet, alors que c’est le cas avec les addictions au tabac. Les jeux vidéo conduisent-ils à des comportements de replis ou les accompagnent-ils ? Quant aux réseaux sociaux, ils apportent indéniablement de nouvelles sociabilités mais comportent aussi le risque de faire de mauvaises rencontres. Des pratiques excessives plutôt qu'une véritable addiction

Thèmes de veille proches La cyberdépendence, un mal silencieux.

Nos adolescents vivent dans un monde virtuel. Ils se créent une vie numérique pour essayer d'exister. by hylaire_groupeb_psy Feb 27

Je te recommande en effet la lecture de ce livre.
Bonne soirée.

Aurélie by leclercq_groupe1_psy Apr 9

Bonsoir Aurélie,

Merci pour cet article très intéressant en effet qui donne envie de découvrir ce livre.
N'hésite pas à partager d'autres perles...

Constance by demetz_groupe1_psy Apr 9

Très bon article en référence au livre de Pascal Lardellier er Daniel Moatti, "Les ados pris dans la Toile, des cyberaddictions aux technodépendances". La cyberaddiction, ses symptômes et comment la combattre. by leclercq_groupe1_psy Apr 9

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