Bilan du premier semestre Reprenons, point par point, l'environnement dans lequel nous avons évolué au cours de ce premier semestre. La Chine est confrontée d'une part, à une forte inflation et tente de la ralentir en montant ses taux, et d'autre part à une bulle immobilière qui ne cesse d'enfler et dont on sait qu'elle contribue largement au montant astronomique de créances pourries dans les banques évaluées autour de 540 MDS de $ soit 10 % du PIB. En outre, 2 000 des 3 000 MDS de réserve de change sont en dollar ce qui, du fait de la politique américaine, est devenue un véritable casse tête pour les autorités chinoises qui aimeraient bien se débarrasser de cette monnaie « fondante » mais qui ont du mal à trouver des acheteurs et des actifs de remplacement(pas le yen pas l'euro….). Le Japon, déjà en récession avant la catastrophe du 11 mars, est à l'agonie depuis 20 ans, avec un endettement de 225 % avant le tremblement de terre et qui sera probablement de 250 % en 2012. Bon second semestre !
L'économie citoyenne : un nouveau mouvement a vu le jour Christian Felber, membre d’ATTAC (Autriche) a fondé un mouvement incitant les entreprises à faire, chaque année, le bilan de leurs efforts citoyens (écologiques, sociales, solidaires, démocratiques). Dans ce livre publié en France aux éditions Actes Sud, porté par les expériences concrètes et diverses d’une centaine d’entreprises, nous apprend donc comment transformer l’économie en évitant les écueils du communisme et d’autres totalitarismes. L’économie citoyenne repose sur des valeurs susceptibles de réunir l’adhésion d’un grand nombre de personnes, puisque ce sont les mêmes que celles qui font la réussite de nos relations sociales : confiance, coopération, respect, démocratie, solidarité (selon des études scientifiques récentes, il apparaît que ce qui satisfait et motive le plus l’être humain, c’est l’établissement de bonnes relations sociales). Quel est cet "intérêt général" que l’entreprise citoyenne s’engage à favoriser ? Les 15 piliers du modèle de l’économie citoyenne 1. 2. 3. 4.
Claude Alphandéry: "Il faut se tourner vers un autre modèle" C'est un homme pressé qui nous reçoit dans son bureau parisien. On ne présente plus Claude Alphandéry, 89 ans. Quelques jours avant la tenue des Etats généraux de l'économie sociale et solidaire (ESS)*, qui se déroulent du 17 au 19 juin au Palais Brongniart à Paris, l'ancien résistant, fondateur de France Active, enchaîne avec une énergie étonnante les interviews. Un objectif: convaincre "l'opinion, et à travers l'opinion, les décideurs" de la nécessité de voir dans l'ESS une solution à la crise que traverse notre société. Moins d'un an avant l'élection présidentielle de 2012, Claude Alphandéry explique à Youphil pourquoi les politiques ne peuvent plus passer à côté de cette vision de la société, qui prône "une autre économie", plus juste, plus solidaire. Regardez l'interview de Claude Alphandéry: *Youphil est partenaire des Etats Généraux de l'Economie sociale et solidaire.
Etats généraux ESS : Merci à tous ! | Edito le 29/04/2011 et prochain rendez-vous à Paris les 17, 18 et 19 juin ! Nous vous proposons de participer aux Etats Généraux de l'Economie Sociale et Solidaire dans notre Région Provence Alpes Côte d'Azur. A un an des élections présidentielles, il s'agit de pouvoir proposer des solutions concrètes et argumentées pour une autre économie qui prenne en compte les enjeux de société d'aujourd'hui. La synthèse de notre travail régional sera réunie dans des cahiers d'espérance présentés les 18 et 19 juin prochain au Palais Brongniart à Paris. Je souhaite que nos organisations associatives, coopératives, mutualistes puissent lancer un plaidoyer régional massif en faveur d'une économie respectueuse de l'humain et de l'environnement. Convaincre les citoyens de l'utilité et de la crédibilité des organisations de l'économie sociale et solidaire.Influencer les décideurs, en imposant de nouveaux termes au débat sur le développement économique de nos territoires. Nous avons besoin de vous !
L'après-démocratie (E. Werner) Détails Catégorie parente: Notes sur oeuvres Catégorie : Histoire Écrit par L'équipe Scripto « L’Après-démocratie » est un recueil de textes, dans lequel Eric Werner (EW) défend la thèse générale suivante : plus personne ne peut décemment croire que nous vivions en démocratie. Il ne reste, du projet démocratique, que des traces – telles que les élections, tous les cinq ans, et qui consistent désormais à choisir entre l’aile gauche et l’aile droite d’un seul et même parti institutionnel. Aile gauche et aile droite qui, au demeurant, font en pratique à peu près la même politique, imposée par « le vrai pouvoir ». Un vrai pouvoir qui se situe au niveau de l’hyperclasse, et de son gouvernement mondial. Nous voici dans « l’après démocratie ». Comment en est-on arrivé là ? Fondamentalement, pour EW, il s’agit tout simplement de la mise à jour de ce que la « démocratie occidentale » était de manière latente – mise à jour rendue possible par la disparition de l’ennemi. Il faut être connecté pour poster.
Réseau des Territoires pour l'Economie Solidaire L’ancienne Bourse parisienne, dont les colonnes étaient pour le week-end habillées par les porteurs d’espoirs de l’ESS, a abrité pendant trois jours une multitude de débats, d’échanges, de films et de moments festifs, un village de l’innovation sociale, des étals d’un marché solidaire,... 80 journalistes présents, une couverture médiatique importante, environ 5000 visiteurs de tous horizons (dont environ 30% de néophytes), le succès de ces Etats Généraux de l’ESS est réel. Pari réussi donc pour Claude Alphandéry, le Labo de l’ESS et l’ensemble des partenaires et bénévoles qui ont construit l’événement. Comme l’a indiqué Benoît Lévesque, un des invités internationaux professeur au Québec citant Durkheim, ce type de rassemblement est un moment important où l’on prend conscience que le tout est plus que la somme des parties. étendre et approfondir les Cahiers d’Espérance, Retrouvez la conférence plénière d’ouverture du vendredi 17 et d’autres vidéos sur TV Brongniart. Blogs et site :
Economie sociale : bilan de l’emploi en 2010 Volonté politique, organisation interne, mobilisation des partenaires, possibilités concrètes dans les marchés… Dans cette publication, les élus et techniciens des Régions pourront trouver bonnes pratiques et analyses pour renforcer leurs achats socialement responsables, quel que soit leur niveau d’avancement en la matière. La première partie de la publication de l’Avise, réalisée dans le cadre de l’animation des centres de ressources essenregion.org et socialement-responsable.org, explore les enjeux, acteurs et principaux repères sur les clauses sociales. Les différents articles que le pouvoir adjudicateur peut mobiliser dans le cadre de sa stratégie d’achats socialement responsables sont ainsi rappelés et quelques chiffres clés soulignés. En seconde partie, six fiches présentent des bonnes pratiques et retours d’expérience sur la mise en œuvre des clauses sociales par les Conseils régionaux.
Obsolescence programmée : comment les entreprises entretiennent le cycle du jetable Marketing, ingénierie... Réunis sous le terme « d'obsolescence programmée », mille techniques sont employées par les industriels pour assurer un flux de consommation sacralisé par la pub. Certains étudiants de la Sorbonne avaient pris l’habitude, comme leurs profs, d’aller faire recharger leurs cartouches d’encre dans cette petite boutique de la rue des Ecoles. Neutre, le magasin affichait des étalages de réservoirs « génériques » pour toutes les marques : Epson, Canon, HP, Brother… Mais la petite affaire a bien vite été confrontée à un problème de taille : parmi les nouveaux modèles, certains ne reconnaissaient QUE le matériel « propriétaire », reconnus par une signature matériel et une signature logicielle dans la puce. Derrière ce terme abstrait se cache une somme de techniques industrielles et commerciales visant à un seul but : entretenir le cycle de consommation afin de faire tourner les usines et les flux de marchandises. Des ampoules jetables à l’iPad 2
Les sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic) La particularité du statut Scic est de permettre l'association de divers acteurs autour d'un même projet de production économique et de production d'intérêt collectif. Cette forme de société coopérative peut être particulièrement intéressante pour des projets répondant à des besoins collectifs d'un territoire donné ou d'une filière d'activité donnée. Elle favorise en effet la meilleure mobilisation possible des ressources économiques et des compétences sociales présentes sur tel territoire ou dans telle filière. Le statut Scic répond à une volonté de concilier et de mettre à égalité d'importance les deux volets du développement que sont l'économique et le social. Sur les 117 Scic agréées depuis 2002, 103 sont en activité au 30 juin 2007. Les principales caractéristiques d'une Scic Le multisociétariat Le partenariat avec les collectivités locales Les principes coopératifs Le pouvoir Les votes en assemblée générale respectent le principe "une personne = une voix". L'agrément préfectoral
Le capitalisme coopératif : ce que le monde rural nous apprend de l'économie Avec Georges Lewi et Pascal Perri Jean-Louis Chambon reçoit Georges Lewi, professeur à HEC et Pascal Perri, économiste, tous deux auteurs du livre Le défi du capitalisme coopératif. Ils nous invitent à entendre « ce que les paysans nous apprennent de l’économie ». Les coopératives, entreprises mal connues, ont cependant un poids dans l’économie actuelle. Le livre Le défi du capitalisme coopératif paru chez Pearson dévoile un aspect méconnu de l'économie : les coopératives de France. Les coopératives agricoles ont su en effet créer des marques commerciales d'envergure nationale, voire internationale. Nos deux invités apportent un regard croisé sur une double actualité : la gouvernance mondiale, nationale et des entreprises, à la lumière de la crise économique et financière, et d'autre part, ce qui peut aussi apparaître comme une forme de «crise dans la crise», celle des agriculteurs et de l'agriculture. Un modèle à part ? La coopération replace l'Homme au cœur de l'économie. Déjà abonné ?
La lutte contre le chômage est une escroquerie intellectuelle | Les dossiers Vous estimez que la lutte contre le chômage n'est, visiblement, pas la priorité de ceux qui nous gouvernent ? Vous vous étonnez qu'il n'y ait, sur ce point et depuis si longtemps, jamais de projet qui tienne la route et vous vous demandez pourquoi ? Voici la réponse. Sachez, vous qui venez de perdre votre emploi et goûtez aux joies de la précarité tant vantée par Laurence Parisot, que le chômage est voulu et planifié car il est un outil économique et psychologique indispensable au bon fonctionnement du système ultralibéral mondialisé dans lequel nous vivons. Contenir l'inflation => LIRE ICI notre article qui lui est entièrement consacré Tout cela se tient. Dérèglementer le travail et détruire les acquis sociaux Rien ne vaut le chômage, véritable aubaine pour le patronat ! Notre protection sociale (maladie, chômage, retraite…) étant dépendante des revenus de l'emploi (cotisations sociales), quand on détruit l'un, on affaiblit l'autre (déficit). La lutte contre le chômage ?
si tu as un plan pour que nous puissions y faire un saut, inutile de t'expliquer que je suis preneur : ) by richardcarlier Jun 10