L’entreprise libérée vue par Le Lab RH et expérimentée par DoYouBuzz Actualité RH publié le 09/03/2016 Le Lab RH, Laboratoire collectif de l’innovation RH, a su devenir l’acteur transverse de référence pour l'accompagnement des DRH dans la transformation des entreprises et est amené à accompagner certaines d’entres elles dans leur « libération ». Nous vous proposons aujourd’hui le regard de Boris Sirbey, Co-fondateur de Le Lab RH et CIO de MyJobCompany. Le Bonheur au travail pour accroitre la motivation, la rétention, la compétitivité et la productivité (Boris Sirbey, Co-fondateur de Le Lab RH et de CIO de MyJobCompany) A l’inverse des organisations « classiques », les entreprises libérées reposent sur le principe que l’on peut faire confiance aux collaborateurs. Certaines études démontrent que les entreprises fonctionnant sur ce type de modèle sont plus performantes en termes de productivité, de rentabilité, de créativité, de satisfaction client, et ont un taux d’absentéisme et de maladie sensiblement moindre.
Les 7 mythes sur l'Entreprise Libérée Il y a quelques jours nous avons lu cet article “L’Entreprise Libérée, entre communication et imposture“. À la fin de cette lecture, nous n’avions qu’une envie : témoigner de notre expérience et défaire les mythes que l’on voit trop souvent sur l’Entreprise Libérée. Mais avant tout, il faut se demander ce qu’est une Entreprise Libérée. Les contres-vérités que l’on rencontre sur la question de l’Entreprise Libérée sont variées. Chez Fasterize nous construisons depuis 5 ans notre Entreprise Libérée. 1. Pourquoi opposer l’Entreprise Libérée à l’entreprise traditionnelle ? Malgré tout, on ne peut pas nier que le modèle traditionnel ne convient pas à tout le monde. Cela explique en partie que beaucoup de salariés tendent vers plus d’indépendance et se lancent à leur compte. Si nous avons des envies et des ambitions différentes, pourquoi faudrait-il qu’un seul modèle subsiste ? 2. Revenons point par point aux “bienfaits” indiqués ci-dessus : 3. 4. 5. Et le fondateur dans tout ça ? 6. 7.
L’entreprise libérée, entre communication et imposture A l’heure où le modèle d’entreprise libérée est glorifié dans les médias, autant spécialisés que grand public, François Gueuze expert en management des ressources humaines, prend la plume pour faire entendre une voix discordante. Pour ou contre l’entreprise libérée ? A vous de vous forger votre propre avis. L’encadrement intermédiaire ne sert à rien sinon à contrôler en permanence, à la manière militaire, de pauvres collaborateurs asservis. Les fonctions support ne font qu’abriter des parasites vivant grassement sur le dos des « productifs ». Si vous pensez cela, alors le concept d’entreprise libérée est fait pour vous. Bien entendu, mon propos de départ est largement exagéré. Si vous êtes un ardent défenseur de l’entreprise libérée, passez votre chemin car cet article risque particulièrement de vous ulcérer ou allez directement m’insulter dans la zone de commentaires. Mais les questions importent parfois davantage que les réponses. Un concept pour entreprises en manque de repères…
Je vous raconte mes plus grands échecs dans la mise en place d'une démarche de développement responsable : échec n°1 - Sustainway - Développement responsable des organisations Echec n°1 : Vous avez dit "entreprise libérée" ? Une entreprise qui se prétendait "libérée" pour faire tendance et "éthique", et dont je tairai évidemment le nom, entend parler de mes travaux et de mon expérience via une collaboratrice en interne. Celle-ci me propose de rencontrer son Directeur de la Stratégie et son DG. Je commence par les écouter attentivement. Je tente : "Vous savez, la communauté internationale s'est saisi de cette intention d'aider les entreprises à mieux prendre en compte leurs interactions avec la Société, à commencer au coeur des pratiques métiers des collaborateurs. Leur réaction fuse : "nous sommes une entreprise libérée, nous avons des valeurs, nous sommes exemplaires, nous sommes éthique, nous !". Il se trouve que j’ai une alliée dans l'entreprise, une femme très soucieuse de traduire cette posture proclamatoire au coeur des pratiques quotidiennes des salariés. La première clé de réussite pour gagner en excellence sociétale est l'humilité.
Le point sur l’entreprise libérée – Pascal Ponty Kurt Lewin Les mécanismes à l’œuvre dans ces entreprises libérées, reflètent des principes et des connaissances tout à fait éprouvées. L’ « école des relations humaines » a formalisé depuis les années 1930 ce que toute personne qui a travaillé en équipe sait, à savoir que l’état psychologique des personnes et la qualité de leurs relations sont déterminants pour la performance collective. Quel entraîneur d’équipe de football ou de volley, oserait affirmer qu’il suffit pour gagner que chacun fasse correctement les gestes qu’on lui a demandé ? Plus près de nous et de l’entreprise, tous les managers industriels connaissent et appliquent des méthodes d’amélioration continue impliquant les travailleurs. *Attention, la directivité sur les missions fondamentales, ainsi que la capacité à prendre les commandes en situations de crise, restent des outils de la palette du manager. Où sont les limites ? Evacuons l’une des objections courantes, celle des « salariés pas comme les autres ». Perspectives
L'entreprise libérée... et si certains voulaient rester "prisonniers" ?! Bonjour, Je pense personnellement qu'une transformation d'entreprise, quelle qu'elle soit, qui irait à l'encontre de ses salariés est vouée à l'échec. Maintenant, il ne faut pas confondre le projet de transformation d'entreprise et les moyens mis en œuvre pour y parvenir. Les transitions vers l'entreprise libérées ont souvent étaient conduites suite à des difficultés ou des problèmes (menace de licenciement ou de délocalisation, concurrence acerbe...), sauf pour celles qui sont nées comme cela, et en se sens la transformation vise à ramener une situation plus confortable. Je ne suis pas favorable aux urgences artificielles pour susciter l'engagement, seul une vision objective et transparente de l'état de la situation peu amener, à mon sens, une vrai prise de conscience et développer l'engagement. J'espère que ces quelques lignes peuvent vous apporter quelques éléments de réponses ou de réflexions. Cordialement
Entreprise libérée... du mythe à la réalité ! Si l'entreprise libérée engendre des bienfaits, on ne peut " libérer " de manière uniforme 100% des collaborateurs au risque de nuire à la performance, de générer un cercle vicieux dans les jeux de pouvoir et d'être dans l'incapacité de répondre à une situation de crise pour ne citer que ces trois dangers impactant la performance, et par construction, mettre en risque votre entreprise ! Avant de vous décider, il est important de se poser 3 questions : 1) Avez-vous les managers appropriés ? L'entreprise libérée oblige d'avoir des managers humbles et exemplaires ayant une posture du " non égo ", de ne plus être un petit chef décideur mais un chef d'orchestre responsable des résultats de son équipe donnant de la confiance et affichant ses valeurs et en les appliquant sans distorsion. Il faut pouvoir être un coach qui conserve son courage managérial pour décider avec certains ou dans certaines situation. Combien en sont capables ? 3) Avez-vous réellement la bonne culture d'entreprise ?
Entreprise libérée, agile ou startup : les 7 secrets des entreprises qui surperforment Recevez un extrait de notre guide de survie aux réunions pour transformer vos réunions en moments funs et productifs ! Mais quel est le point commun entre Spotify, le service de streaming musical, FAVI, une fonderie en Picardie et Google, que l’on ne présente plus. A priori pas grand chose, et pourtant ces 3 entreprises ont au moins une chose en commun : elles surperforment dans leurs domaines d’activité. Voilà 3 représentants de 3 mouvances qui même si elles ne viennent pas du même univers partagent à y regarder de plus près un certain nombre de principes et de valeurs qui ont fait de ces organisations des exemples de réussites. Spotify, c’est l’entreprise agile par excellence. FAVI, c’est certainement la première entreprise libérée en France. Enfin Google, c’est l’exemple même de la startup qui a réussi et domine aujourd’hui son marché. Mais ces entreprises ont plus de points communs qu’il n’y parait, regardons ça de plus près. 1. Moins de managers et plus de confiance donc. 2. 3. 4. 6.