Cynthia Fleury : « C’est l’individu qui va restaurer le citoyen » 13 novembre 2020 à 19h14 - 236 vues Par RadioTamTam Face au ressentiment ambiant qui peut mener au pire, le projet républicain est à la peine. La philosophe et psychanalyste livre ses pistes pour sortir de la difficulté de l'époque à faire société. Cynthia Fleury professeure titulaire de la chaire humanités et santé du Conservatoire national des arts et métiers, titulaire de la chaire de philosophie à l'hôpital du GHU psychiatrie et neurosciences, ausculte depuis des années les Pathologies de la démocratie (Fayard, 2005). Dans son allocution en hommage à Samuel Paty, Emmanuel Macron a fait référence à Ferdinand Buisson et son expression « faire un républicain ». La formule de Ferdinand Buisson m'évoque d'abord la généalogie du concept de laïcité en France, associée à un certain type de philosophie enfanté par les Lumières. Est-ce à l'école seulement qu'il revient de faire des républicains ? Le mot « république » revêt-il encore le même sens que sous la IIIe République ?
Hannah Arendt Signature Hannah Arendt, née Johanna Arendt[1] le 14 octobre 1906 à Hanovre et morte le 4 décembre 1975 dans l'Upper West Side (New York), est une politologue, philosophe et journaliste allemande naturalisée américaine, connue pour ses travaux sur l’activité politique, le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire. Elle soulignait toutefois que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique (« Mein Beruf ist politische Theorie »)[2]. C'est pourquoi elle se disait « politologue » (« political scientist »)[3] plutôt que philosophe. Son refus de la philosophie est notamment évoqué dans Condition de l'homme moderne où elle considère que « la majeure partie de la philosophie politique depuis Platon s'interpréterait aisément comme une série d'essais en vue de découvrir les fondements théoriques et les moyens pratiques d'une évasion définitive de la politique »[4]. Biographie[modifier | modifier le code] Vie et études en Allemagne[modifier | modifier le code]
Filles-garçons. Socialisation différenciée ? Présentation Sommaire et commentaire éditeur :voir sur le site de Décitre Nos commentaires : Le titre de l'ouvrage ne présente aucun mystère. Les différents auteurs ayant apporté leur contribution s'interrogent en effet bel et bien sur les différences dans la manière d'élever, d'éduquer, de socialiser, de se représenter les filles et les garçons dans le monde occidental et sur l'évolution de la différenciation sexuelle au cours du temps. L'originalité de cet ouvrage collectif tient plutôt à la diversité des domaines abordés dans une perspective de surcroît interdisciplinaire et à la richesse de ses illustrations. L'accent est mis d'emblée sur la terminologie. Les chapitres proposés dans l'ouvrage sont regroupés en trois parties thématiques. La seconde partie traite plus spécifiquement des objets et des activités proposées aux enfants (pratiques vestimentaires, jouets, activités sportives...). Lien rapide vers : Littérature enfantine : entre images et sexisme.Anne Dafflon Novelle.
Comment s'en sortir sans sortir ? - Ép. 1/4 - Confinés avec... Gaston Bachelard Dessin de Anaïs Ysebaert : Insta @anais.ysebaert "Logé partout, mais enfermé nulle part, telle est la devise du rêveur de demeures." Cette phrase se trouve dans La poétique de l'espace, un livre que le philosophe Gaston Bachelard publie en 1957. De la poésie créatrice du grenier à la coquille protectrice, des vertus des cabanes et des recoins ponctués par les bienfaits du grand air, et si l'isolation temporaire de l'espace social était nécessaire pour mieux s'ouvrir vers l'extérieur et s'engager dans le monde ? L'invité du jour : Gilles Hieronimus, professeur dans le secondaire et en classe préparatoire, membre associé de l’Institut de Recherches Philosophiques de Lyon (Université Lyon III Jean Moulin) Gilles Hieronimus codirige aux puf, avec Jean Jacques Wunenburger, le programme de la nouvelle édition critique Gaston Bachelard, dont il a établi un des premiers volumes, La poétique de l’espace, paru en mai 2020. Habiter oniriquement Rêver chez soi permet de mieux habiter Sons diffusés :
Henri Lefebvre Henri Lefebvre en 1971. Œuvres principales La vie quotidienne dans le monde moderne (1968)Le droit à la ville (1968)Du rural à l'urbain (1970)La révolution urbaine (1970)La production de l'espace (1974) Compléments Henri Lefebvre, né le 16 juin 1901 à Hagetmau et mort le 29 juin 1991 à Pau, est un philosophe français. Biographie[modifier | modifier le code] Des années 1920 à la Libération[modifier | modifier le code] Il rejoint la Résistance[Note 1], ayant rang de capitaine FFI. De 1944 à 1947, il est le directeur de la station de Toulouse de la Radio-diffusion française (RDF)[Note 2]. De la philosophie à la sociologie, un des « maîtres à penser » d'une génération[modifier | modifier le code] En 1947, il réintègre l'enseignement à Toulouse. Il participe alors au groupe L’Étincelle, aux côtés notamment de François Châtelet, Anatole Kopp et Yves Cachin. En 1962, il devient professeur de sociologie à l'Université de Strasbourg, puis à l'Université de Paris X-Nanterre à partir de 1965.
Cynthia Fleury Essai "Ci-gît l'amer" Cynthia Fleury est philosophe et psychanalyste. « Ci-git l’amer » est un essai sur le ressentiment, ce poison mental individuel et collectif. L’auteur l’étudie avec des perspectives psychanalytiques, philosophiques, historiques et trace un chemin, pour le sur monter. Le ressentiment pourrait être une rumination envahissante sur quelque chose d’amer. C’est le chemin vers la rancœur, à la recherche d’une impossible réparation. Il devient un objet fétiche, distordant la réalité. Les conséquences pour l’individu sont graves : perte du discernement, fausse appréhension de la réalité. Du ressentiment individuel au ressentiment collectif Le ressentiment peut devenir collectif : « il se développe telle une hydre à mille têtes enveloppant progressivement ses victimes ». Un essai référence et élégant « Ci gît l’amer » est un livre dense, érudit, riche, très riche.
Arthur Schopenhauer Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Arthur Schopenhauer Philosophe allemand Époque moderne Arthur Schopenhauer écouter [ˈartʊr ʃoːpʰœnhoːwøʁ] est un philosophe allemand, né le à Dantzig en Prusse, mort le à Francfort-sur-le-Main. Biographie[modifier | modifier le code] Né le à Dantzig, Arthur est le fruit du mariage célébré en 1785 entre Johanna Henriette Trosiener, âgée alors de 19 ans, et de Henri Floris Schopenhauer qui en a 38. Dantzig, ul. Portrait de jeunesse de Schopenhauer. Après ses études classiques qui l’ont familiarisé avec l’Antiquité, il s’inscrit en 1809 à l’université de Goettingue (Göttingen) où il rencontre Heinrich Reiss. En 1813, il soutient donc sa grande thèse dont le titre exact est De la Quadruple Racine du principe de raison suffisante à l'université d'Iéna. Il fait une dépression en 1823. Arthur Schopenhauer, de constitution robuste, voit sa santé commencer à se détériorer en 1860. Situation de sa philosophie[modifier | modifier le code]
Dépasser le ressentiment pour sauver la démocratie avec Cynthia Fleury Les individus et le collectif, même combat. Pour Cynthia Fleury, ils souffrent tous deux du ressentiment, ce poison qui empêche d’avancer. Dans son livre Ci gît l’amer - guérir du ressentiment (Gallimard, 2020), la psychanalyste et philosophe propose, à l’échelle psychanalytique et politique, des manières de dépasser ce mécontentement qui ronge la société. Le ressentiment : une maladie contemporaine ? La notion de ressentiment n'est peut être pas forcément tout de suite adaptée, dans la mesure où ce qui vient valider qu'il y a ressentiment - par rapport à une colère, par rapport à un sentiment de défiance exacerbé, par rapport à parfois même une haine qui peut monter de l'envie - c'est précisément le temps. Nous avons aujourd'hui des conditions objectives du renforcement du ressentiment. De la crise sanitaire à la santé La santé n'est pas une absence de maladie : c'est un état global de bien être physique, psychique, social, on pourrait ajouter environnemental.