Entraînement cérébral de Lumosity : stimulez votre esprit et mettez-le au défi Apprendre à apprendre Les fonctions exécutives: des fonctions nécessaires pour l'exécution des tâches complexes, non routinières, nouvelles Les fonctions exécutives permettent de se fixer des objectifs, puis de planifier, d'initier, d'exécuter et de superviser un ensemble d’actions volontaires pour atteindre ces objectifs. Elles nous permettent de nous adapter à des situations nouvelles et imprévues et de changer nos stratégies en cours d'action. Elles nous permettent également de résister à des distractions, d'inhiber des automatismes, d'élaborer des stratégies nouvelles, de façon flexible et adaptée à la tâche en cours. Il s'agit aussi d'un système de concentration volontaire qui permet d’établir des priorités, de résister aux impulsions, de filtrer les distractions, de focaliser l’attention sur la tâche à faire en élaborant des stratégies nouvelles. Le bon fonctionnement des fonctions exécutives est important pour le bon fonctionnement émotionnel et social. Chez l'enfant, les fonctions exécutives jouent un rôle important au cours de la vie scolaire, mais aussi dans la vie de tous les jours. Ci-dessous: Décembre 2015
sans titre Connaissez-vous l'Einstellung ? Littéralement, ce mot allemand se traduit par « réglage », mais en psychologie sociale, c'est un concept : celui d'« attitude mentale » ou encore d'« état d'esprit ». L'Einstellungseffekt – ou « effet d'attitude », voire en jargon de chercheur « effet d'Einstellung » – désigne la tendance humaine à s'accrocher à une solution compliquée déjà expérimentée, même si une solution plus simple existe. Depuis Luchins, nombre de psychologues ont prolongé son travail en menant des expériences déclenchant l'effet d'attitude. C'est dans une expérience classique de 1942 que Luchins a mis l'effet d'attitude en évidence. Une fois tout cela accompli, Luchins confronta les participants à une nouvelle énigme : produire un volume de 20 unités à partir de trois récipients de 23, 49 et 3 unités.
sans titre Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique Pendant très longtemps, il a été établi que le cerveau, une fois atteint l’âge adulte, ne faisait que se dégrader : nous perdions chaque jour des milliers de neurones, sans qu’aucun nouveau de réapparaisse. Cette idée a été, au cours du XXème siècle, lentement mais sûrement battue en brèche. Il est aujourd’hui établi que non seulement, certaines zones de notre cerveau peuvent produire, tout au long de notre vie, de nouveaux neurones mais plus avant, que le cerveau, lorsqu’il est lésé notamment, est capable de se réorganiser dans une certaine mesure pour compenser ces lésions. Bref, que cet organe que l’on pensait immuable est en fait doué d’une surprenante plasticité. Plasticité cérébrale : le cerveau, c’est fantastique : c’est le programme adaptatif qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Le reportage du jour L’étude de certaines pathologies cérébrales permettent d’y voir plus clair dans les mécanismes de neuroplasticité. Écouter 6 min Les repères Liens Les références musicales
Neuro-classe/a-propos Quand une idée prend forme... Imaginez... une classe où on parle du cerveau aux élèves, de leurs stratégies d’apprentissage, où on leur enseigne que leur cerveau n’est pas immuable et qu’ils ont du contrôle et du pouvoir sur leur façon d’apprendre! Imaginez... un milieu où les pédagogues lient les sciences cognitives à la classe, expérimentent et échangent. Au cours des dernières décennies, les recherches en neurosciences cognitives ont permis de mieux comprendre les processus qui sous-tendent l’apprentissage, en identifiant les mécanismes cérébraux impliqués dans les différents domaines cognitifs. Les acteurs du monde scolaire ont tout avantage à connaître ces nouvelles découvertes. Il apparaît donc primordial que neurosciences et pédagogie travaillent de pair afin que les avancées remarquables des études scientifiques du cerveau et apprentissage puissent aider les élèves à réussir et à persévérer. Travaillons ensemble pour l’accès universel à l’éducation! Quand une idée prend forme...
Des idées d'activités pour favoriser le développement des fonctions exécutives chez l'enfant Cet article est une adaptation libre d’un guide produit par le Center on the Developing Child de l’Université Harvard. On y propose des idées d’activités pour favoriser le développement des fonctions exécutives chez l’enfant. De 3 à 5 ans Les fonctions exécutives se développent à un rythme accéléré durant cette période de vie. Des exemples d’activités De 5 à 7 ans À cet âge, les jeux peuvent stimuler les fonctions exécutives de plusieurs façons. De 7 à 12 ans Avec cette tranche d’âge, il est important d’augmenter régulièrement la complexité des jeux et des activités afin que le défi soit à la mesure des habiletés des enfants. [Consultez le guide (en anglais)] Sur le même sujet :
L'attention, ça s'apprend ! À propos du cours L'époque actuelle est caractérisée par une abondance de stimulations de toutes sortes et une intensification des échanges et des informations. L'attention, dont la fonction est de sélectionner à chaque instant ce que le cerveau doit traiter en priorité est donc sursollicitée, avec pour conséquences de plus en plus fréquentes des difficultés de concentration et des manques d'attention. Comme nous ne sommes pas près de revenir en arrière à un monde plus simple et moins sollicitant, mieux vaut comprendre ce qu'est l'attention et ses mécanismes biologiques, pour en déduire de bonnes pratiques permettant de revenir à plus de légèreté et de stabilité. Ce cours s'adresse à toutes les personnes qui se posent des questions sur l'attention et la concentration, et qui sont à la recherche de pistes pour retrouver un peu de maîtrise dans ces domaines, que ce soit pour eux-mêmes ou pour d'autres (par exemple les plus jeunes). Format L'attention, ça s'apprend ! Prérequis Plan du cours