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Féministe. Le prix à payer. : A contrario

Féministe. Le prix à payer. : A contrario
Imaginez un groupe de gens : vous pouvez choisir n’importe quel contexte socio-culturel, professionnel ou personnel, ça marche à tous les coups. Imaginez donc, à votre guise, une manif, un milieu engagé, un collectif, une famille, un groupe de collègues, de potes, des couples, des forums, des sites, une association, des blogs, une émission de télé, de radio, un repas entre amis, bref des assemblées diverses, officielles ou non, IRL ou virtuelles. Visualisez une femme ou plusieurs dans ce groupe donné. Le féminisme en milieu militant ? Ce n’est plus une femme : c’est une emmerdeuse. Pour briser les codes sociaux, pour dénoncer les violences, les discriminations, les fonctionnements patriarcaux, le sexisme, les silenciations diverses, les légitimations de comportements oppressifs, quels qu’ils soient, il faut avoir du courage. Ces fouteuses de merde qui ne veulent pas se taire Hélas, pour certains, il est honteux que nous osions le dire. La facture du féminisme Allez viens, on continue

Journal solidaritéS Pour autant, bien entendu, cette égalité est loin d’être gagnée. Les inégalités hommes-femmes sont bien présentes, et elles sont même en augmentation, aggravées par la crise et les politiques d’austérité qui touchent plus durement les populations qui sont déjà en situation inégalitaire. S’il a pris un nouveau visage, le système patriarcal reste donc l’un des fondements qui structurent notre société. Par patriarcat, on désigne le système social de domination des femmes par les hommes. La permanence de cette domination place la lutte contre le patriarcat au cœur du projet pour une société libérée des oppressions. Les mots sont importants : sexe, genre, rapports sociaux de sexe Les partisan·e·s de la Manif pour tous en France ont fustigé la soi-disante « théorie du genre », comme l’a fait avant eux l’Église catholique. Condition féminine La notion de condition féminine peut renvoyer aux caractéristiques biologiques et énoncer l’idée d’une spécificité féminine. La division sexuée du travail

«Notre féminisme, une haine assumée» A vous qui n’êtes, ni fille, ni mère, ni sœur, ni épouse, A vous qui n’êtes, ni femmes dans l’ombre d’un grand homme, ni petites mains de la guerre, ni forces arrières, A vous qui êtes maîtresses de votre condition et combattantes pour vos droits, A vous qui êtes femmes, L’heure est venue de prendre nos responsabilités et de nous battre ensemble, avec témérité et détermination, pour la grande lutte féministe. Trop longtemps, nous avons été les complices de notre propre condition d’asservissement. Seule l’unité pourra nous conduire à la victoire. Dans le monde nouveau que nous bâtirons, aucune opprimée ne saurait devenir ni bourreau ni tyran. En revanche, s’entretenir dans l’illusion - au mieux naïve, au pire égoïste - que l’égalité est acquise, et que la domination masculine n’existe pas, c’est permettre à ce système de s’endurcir, et aux injustices de grandir. A lire aussi Femen : après l’action, le Manifeste Prenons nos responsabilités maintenant, battons-nous, n’acceptons plus.

L’INFLUENCE DE LA RELIGION SUR LE STATUT DES FEMMES  La place occupée par la religion dans le champ politique n’a cessé de s’affirmer ces dernières décennies. Certes, les pratiques religieuses ont régressé dans plus d’un pays (notamment en Europe occidentale), mais elles ont tendu à s’amplifier à l’échelle mondiale, en lien direct avec la victoire du modèle néolibéral. En effet, si la sortie de la guerre froide a suscité davantage d’attention vis-à-vis de la démocratie, des droits humains et des droits des femmes en particulier, on a assisté dans le même temps à un accroissement des inégalités économiques et sociales, qu’il s’agisse des écarts de revenus ou des taux de pauvreté. Dans ce cadre, et alors que le recours aux arguments religieux restait une pratique courante chez les acteurs politiques de tous bords, nombre de mouvements religieux – en partie grâce au soutien de réseaux transnationaux de la finance et de diverses diaspora – ont vu leur assise et leur influence consolidées. L’égalité des sexes au regard des religions

Le féminisme de A à G | POULET ROTIQUE L’heure du bilan a sonné. Alors que chaque année, nous avons droit à une élection par voie de sondage de la femme de l’année (Léa Salamé pour GQ, Cristina Cordula pour Télé 7 Jours, Florence Foresti pour Terra Femina, Taylor Swift pour Billboard…), 2014 voit poindre un podium des féministes de l’année. Dingue. A comme Auto-objectivation En deux mots, c’est se demander « De quoi j’ai l’air ? B comme Bechdel Le test de Bechdel est une sorte de label « women friendly » qui s’applique au cinéma et porte le nom de son inventeuse, l’auteure de BD Alison Bechdel. C comme Cookie « Cookie féministe », c’est le nom donné à la récompense que semblent réclamer certains hommes lorsqu’ils lancent « Je suis pour l’égalité » ou « Le sexisme, c’est mal ». D comme Double Standard Le double standard est un cliché vieux comme le monde qui continue à se vérifier tranquillement tous les jours : il s’agit d’un code moral qui valorise la liberté sexuelle chez les hommes tout en la sanctionnant chez les femmes.

Pour les Françaises, c’est échec et maths Les mathématiciens le savent bien, les questions les plus simples sont parfois les plus compliquées à résoudre. Exemple : pourquoi les départements de maths des Ecoles normales supérieures (ENS) comptent-ils si peu de filles ? La première difficulté consiste à obtenir un chiffre fiable. Il y a quatre ENS en France, la plus ancienne, celle de la rue d’Ulm, à Paris, et celles de Cachan, Lyon et Rennes. C’est de là que sortent les meilleurs mathématiciens, ceux qui permettent à la France de figurer dans les plus grandes écoles de maths du monde. Obtenir une réponse cohérente à la question demande une patience pratiquement sans limite. Et le résultat laisse rêveur : 42 filles admises au cours des cinq dernières années sur un total de 691 «entrants», soit un taux de 6%. Pour le dire aimablement, on est un peu loin de la parité. Le plus cruel consiste à prendre du recul et remonter au milieu des années 80. «Préjugés inconscients» et autocensure «Format des épreuves ?» Que faire ?

Retraites : les femmes perçoivent une pension inférieure de 26 % à celle des Fin 2012, 15,3 millions de personnes vivant en France ou à l’étranger perçoivent une pension de droit direct de 1 282 euros bruts en moyenne par mois, acquise en contrepartie de leur activité professionnelle passée. En raison notamment des carrières plus favorables des nouveaux retraités, cette pension moyenne s’est accrue de 2,4 % en quatre ans en euros constants. Depuis 2008, le nombre de retraités a également augmenté de près d’un million. Avec 967 euros bruts par mois en moyenne, la pension de droit direct des femmes est inférieure de 40 % en moyenne à celle des hommes (1 617 euros). Les écarts se réduisent cependant au fil des générations, du fait de l’amélioration des carrières féminines. Les anciens fonctionnaires civils d’État, les retraités qui travaillaient au sein des régimes spéciaux ou exerçaient une profession libérale reçoivent des retraites plus élevées.

Dix citations (féministes) de femmes inspirantes pour 2015 Chroniques Créé le mardi 30 décembre 2014 16:01 Écrit par Marlène Schiappa Cette fin d'année 2014 a été médiatiquement marquée par les citations d’Eric Zemmour. Mieux vaut se souvenir de ces femmes qui ont pris la parole pour militer pour l’égalité et défendre le féminisme. Elles l’ont dit en 2014, et nous pourrions nous en inspirer pour 2015, que ce soit pour réfléchir ou pour agir. « L’égalité n’est pas une option, mêlons-nous de ce qui se passe au-delà des frontières ! » Qui l'a dit ? Comment s’en inspirer pour 2015 ? « Il faut renouveler la classe politique, les femmes sont aussi légitimes que les hommes, les jeunes aussi légitimes que les aînés… » Qui l'a dit ? Comment s’en inspirer pour 2015 ? « Aujourd’hui, faire l’amour c’est grave. Qui l'a dit ? Comment s’en inspirer ? « On n’est pas obligée d’être ambitieuse, on n’est pas obligée de fonder une famille (…) mais si on le veut, on peut tout avoir, il ne faut pas renoncer ! Qui l'a dit ? Comment s’en inspirer pour 2015 ?

Les Pénélopes, un féminisme politique 1996-2004 | 50 / 50 | "les péripéties de l'égalité femmes/hommes" Les Pénélopes: l’agence de presse L’idée d’une agence de presse féministe est partie du constat récurent que l’on peut encore dresser aujourd’hui : le manque d’intérêt des médias pour tous les sujets femmes. Ainsi la quatrième Conférence mondiale de l’ONU sur les femmes qui avait réunit plus de 30 000 personnes dont 5 000 représentant-e-s de 2 100 ONG du monde entier, en septembre 1995 à Beijing, avait été extrêmement peu traitée. De même, le 25 novembre 1995, à l’appel de 140 organisations, 40 000 personnes défilent à Paris pour défendre les droits des femmes et là aussi, silence radio ! En 1995, il n’existe aucun média féministe. Les collaboratrices qui ne sont pas toutes journalistes – elles sont tout autant aides-soignantes, secrétaires, étudiantes que géologues ou encore astrophysicienne et urbaniste – se revendiquent d’un féminisme de lutte et non institutionnel. Le site deviendra trilingue : français, anglais et espagnol. Et puis, le sujet du voile, entre autres, les divisent.

Gros plan .:. Les droits humains des femmes | ONU Femmes – Beijing+20 Les droits des femmes et des filles sont des droits humains. Ils couvrent tous les aspects de la vie —santé, éducation, participation politique, bien-être économique, absence de violence, parmi beaucoup d’autres. Les femmes et les filles doivent pouvoir bénéficier du plein exercice de tous leurs droits humains dans l’égalité et d’être à l’abri de toutes les formes de discrimination – cette dimension est fondamentale pour assurer des droits humains, la paix et la sécurité, et un développement durable. La Déclaration et le Programme d’action de Beijing confirment que la protection et la promotion des droits humains incombent aux gouvernements et qu’il s’agit de considérations essentielles dans le travail des Nations Unies. La Charte des Nations Unies garantit l’égalité des droits des femmes et des hommes. Grâce à la Déclaration et au Programme d’action de Beijing, 189 États membres des Nations Unies ont convenu de prendre des mesures couvrant tous ces aspects. Faits en bref … raconte

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