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Vers des objets conçus pour le partage

Vers des objets conçus pour le partage
Depuis février 2014, la Fing, Ouishare et leurs membres ont mené ensemble un projet de R&D collaborative autour de la consommation collaborative, baptisé Sharevolution, dans le but de produire de nouvelles pistes de connaissances, de réflexions et d’innovation. Nous vous livrons sur InternetActu.net la synthèse des 4 grands axes de réflexion/action, dont voici la première consacrée à la conception d’objets pour le partage. Dans le contexte actuel de crise et en particulier de la remise en cause de la consommation de masse, notre rapport aux biens évolue. Continuerons-nous de posséder tous nos biens ou entrons-nous dans l’ère du partage, qui nous permet d’utiliser sans forcément posséder ? Est-ce que demain, les objets seront utilisés différemment, voire même davantage utilisés, parce que partagés ? Autant d’enjeux qui viennent renforcer l’urgence de la question de la conception de la partageabilité des objets. De quels objets parle-t-on ? Les limites du partage de biens Véronique Routin Related:  Ville collective

À Berlin, 2 000 mètres carrés pour nous apprendre à manger mieux (Crédits : 2000qm.eu) "2 000 mètres carrés", c’est la surface d’un centre commercial, d’un parking de 200 voitures, ou le tiers de la pelouse du stade de France. C’est aussi, à peu de choses près, la superficie dont chacun d’entre nous disposerait pour cultiver ses denrées alimentaires si l'ensemble des terres arables du monde (1,4 milliard d'hectares) était partagé équitablement. Le projet est né d’un sentiment : celui de ne pas avoir été entendus lors de la dernière réforme de la PAC (Politique agricole commune, à l’échelle européenne), eux qui défendent une agriculture raisonnée. Provoquer "l'empowerment" D'autant qu'à l’horizon 2050, les deux milliards de bouches à nourrir supplémentaires poseront la question de l'accroissement la production agricole. "Le champ global" (Crédits : 2000m2.eu) "Pour mieux visualiser notre consommation, notre idée était de la matérialiser sur un terrain délimité", précise Luise. Luise se souvient des premières questions des visiteurs."

Le marché : ordre naturel ou construction sociale ? Cet article constitue une première approche, il trace des pistes destinées à montrer que l’analyse économique dominante n’épuise pas plus aujourd’hui qu’hier, la question du marché. Le marché serait un ordre naturel Le marché est tellement associé aux économies modernes qu’il semble correspondre à un "état naturel de l’économie", c’est-à-dire un mode d’organisation spontané de l’activité économique. Cependant, nombre d’exemples nous montrent que les relations marchandes n’ont pas toujours existé et contredisent l’idée du caractère naturel, donc universel des relations marchandes. Adam Smith considère que les hommes ont un penchant naturel à échanger , ils seraient conduits par une main invisible qui, en les incitant à s’enrichir librement et à œuvrer pour leur intérêt propre, contribuerait naturellement au bien-être de la nation. On voit que cette vision repose sur une conception particulière de l’individu qui serait un " homo œconomicus ". Le regard anthropologique Le regard historique

TGV Magazine - 173 Menu Bibliothèque TGV Magazine - 173 Pages Bonus Communs numériques : intérêts individuels au service du collectif Dans un monde où l’économie repose de plus en plus sur les services, les biens communs numériques sont un élément clé pour le développement de l’économie collaborative. À Télécom Bretagne, Nicolas Jullien, chercheur en économie, étudie les communautés épistémiques en ligne, des communautés de création qui fournissent une plateforme permettant de produire et de stocker des connaissances. Il a montré que les comportements égoïstes pouvaient expliquer la réussite des projets collectifs comme Wikipédia. Des communs matériels aux communs numériques Villes en biens communs, domaines communs, assemblées des communs… les communs passent de la théorie à la pratique, opposant à la surexploitation d’une ressource commune au profit de quelques-uns, des solutions optimistes tant dans les champs sociologiques, économiques qu’écologiques. L’égoïsme comme moteur des actions collectives Les communs numériques nécessitent-ils de nouvelles théories pour les comprendre ? Économie et biens communs numériques

Lost in Transition? Finding the theme for OuiShare Fest 2015 The third OuiShare Fest is in the making. Taking place from May 20-22 in Paris, the Leitmotiv of next year’s festival will be Lost in transition? Francesca and Diana tell us what’s behind this theme and why the Fest team chose it. When we sat down a few weeks ago in Paris for a brainstorm session about the theme for next year’s OuiShare Fest, little did we know we were about to embark on a long journey full of heated discussions, questions and, most unexpectedly, enlightening insights about ourselves and what we identify with. This brainstorm session was not unprepared: as a basis for our discussion, we had already put pages of ideas in a google doc, along with our fellow Connectors from around the world. The second we heard “Lost in Transition” (thanks, Ben), we immediately fell in love with it, as well as our coworking buddies at Mutinerie – but it turns out not everyone did. While I share the concern that “lost” can be concerning, here’s where we are. We need to tell good stories.

14 propositions pour une économie open Au printemps dernier, Philippe Lemoine nous a sollicité pour réaliser des propositions liées aux OpenModels dans le cadre de sa mission sur la transformation numérique. Le rapport final a été rendu public le 7 novembre et nous sommes ravis de constater que les plus emblématiques ont été reprises. Le 29 juin, nous avons rassemblé une quinzaine de représentants des différents territoires de l’Open (dont Lionel Maurel, Bastien Guerry, Valérie Peugeot, Jean-Luc Wingert, Frédéric Charles, Benjamin Tincq, Karine Durand-Garçon et Louis-David Benyayer). La session a été très productive, nous avons proposé 14 actions concrètes pour les soutenir. Toutes ces propositions sont dans le livre Open Models. Expliquer les licences et en créer de nouvelles Les open models développent une nouvelle approche de la propriété intellectuelle et du droit d’auteur. Proposition 1 : Développer de nouvelles licences dans la lignée des peer production & reciprocity licence Mobiliser les pouvoirs publics

La consommation collaborative ou le mythe de la perceuse La consommation collaborative a la vent en poupe, c’est indéniable. Elle suscite donc assez logiquement plus d’une vocation entrepreneuriale dans son sillage. Mais avant de se lancer dans la création du Airbnb de la perceuse / de la tente / du meuble à chaussures (rayer la mention inutile), mieux vaut garder la tête froide : les startups du « partage » sont des entreprises comme les autres. Derrières les réussites éclatantes du Bon Coin, d’Airbnb ou de BlaBlaCar, qui génèrent des dizaines voire des centaines de millions d’euros de chiffre d’affaires, se cache une réalité souvent bien plus rude pour les entrepreneurs de la consommation collaborative. Derrière l’engouement médiatique des dix-huit derniers mois, un constat s’impose : de plus en plus de projets mettent la clé sous la porte. Je suis moi-même passé par là : à la fin de l’année 2011, je créais ma plateforme et me lançais dans l’aventure de Cup of teach, une place de marché de cours entre particuliers.

The Mock Trial of the Collaborative Economy This is the first part of the series titled “The quest for new value(s)”, where I aim at drawing a critical analysis of the collaborative economy with the objective to identify the key points where our action is needed now. After two years of one-sided praise of the collaborative economy, it is being put under merciless scrutiny. Accused of increasing inequalities while capturing the value created by communities, the various models gathered under this umbrella term are depicted as the most savage version of capitalism. What if this ruthless critics are focusing too much on the most visible flaws, while overlooking the real issues we have to start solving now? Shall we abandon these models and practices all together or is there still hope that they could help us navigate toward a system that ensures a fair distribution of opportunities among all? The reasons for delusion The collaborative economy is going through dark times. Please change the bloody record Why?

Une démocratie pour notre siècle Affaiblissement du politique, sécession des élites, émergence d’une culture participative… Le consensus qui existait jusqu’alors autour du régime représentatif est en train de voler en éclats sous nos yeux. Une démocratie est à réinventer pour le siècle qui s’ouvre. Inutile de tourner autour du pot : notre démocratie représentative – ce système où une minorité élue gouverne – est à bout de souffle. Dès le départ, le concept était plutôt fragile : si un Athénien du Ve siècle av. J. On l’oublie souvent : l’idée même que la démocratie puisse être autre chose que participative ne s’est imposée que très récemment, vers la fin du XIXe siècle. Au fil du temps, les tendances oligarchiques du régime représentatif se sont renforcées aux dépens de son vernis démocratique D’un côté, les gouvernés ne font plus aucune confiance à ceux qui n’ont plus de “représentants” que le nom. Comment en sommes-nous arrivés là ? TINA, TINA, TINA (ad lib.)2 Je suis né en 1986. Une démocratie pour notre siècle Notes : 1.

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