iRobot: nouveau robot Scooba pour les toilettes Le futur robot ExoMars apprend à se déplacer Un peu partout en Europe se prépare le rover ExoMars. Dans les locaux de Thales Alenia Space, Altec teste la locomotion du rover et met au point les algorithmes du logiciel de navigation qui lui permettra de gambader de façon autonome sur Mars. © Remy Decourt Le futur robot ExoMars apprend à se déplacer - 2 Photos ExoMars est une mission conjointe entre l’Esa et la Nasa qui se fera en deux étapes, en 2018 et 2016. La mission de 2016, réalisée sous la maîtrise d’œuvre de l’Esa, consiste en un orbiteur et un atterrisseur de 600 kg lancés par une fusée Atlas-5. Le rover européen de 2018 sondera le sol à l'aide d'un radar et réalisera des forages pour prélever des échantillons jusqu’à 2 mètres de profondeur. Pour regarder cette image d'ExoMars en relief, chaussez des lunettes anaglyphes. © Remy Decourt Autre défi, le logiciel de navigation qui doit donner au rover la capacité de tracer de manière autonome une route sûre et optimale vers une cible prédéfinie. A voir aussi sur Internet
Jazz, le robot patrouilleur La société français Gostai vient de présenter ces derniers nés, Jazz Security et Jazz Connect, deux robots spécialisés dans la surveillance et la téléprésence. Le premier d'entre eux est équipé d’une caméra et patrouille dans votre maison comme à l’extérieur. Grâce à son détecteur de mouvements, il peut filmer tout événement qui lui semble suspect et vous prévient par mail et par SMS. Dès lors, vous pouvez contrôler le robot et regarder en temps réel ce qu’il voit depuis un smartphone ou un ordinateur. Si Jazz Security est spécialisé dans la télésurveillance, Jazz Connect est plutôt dans la téléprésence. En utilisant le robot comme avatar, il vous représentera dans des réunions à distance. Robot Jazz Connect de Gostai Concept : Charles, un robot-GPS au look effrayant Peter Robinson, un professeur de Cambridge, développe un GPS au design humanoïde, capable d'orienter le conducteur sur un parcours spécifique selon l'humeur de ce dernier. Avoir un GPS qui indique la bonne route, c'est bien. Mais avoir un GPS qui propose un trajet en adéquation avec l'état émotionnel du conducteur, c'est mieux ! C'est le postulat duquel sont partis Peter Robinson et son équipe du Computer Laboratory de l'université de Cambridge pour concevoir un système capable de tenir compte du langage corporel de son utilisateur. Précisément, Peter Robinson travaille sur un concept de machine capable de « lire l'esprit » de son utilisateur, en captant l'intonation de sa voix, sa posture, ses gestes ou encore les traits de son visage. Ainsi, le système serait en mesure d'interpréter l'état d'esprit de son utilisateur, et de s'adapter.
Un robot sauteur inspiré des criquets Pour explorer ou faire des recherches dans des zones difficiles d’accès, rien ne vaut un robot pratique qui puisse être aisément commandé à distance. Celui créé par les chercheurs du laboratoire des systèmes intelligents de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne semble plus que convenable. Ce robot, bien que petit et léger peut sauter très haut. Selon le professeur Dario Floreano, les petits animaux et insectes bondissants utilisent un mécanisme de stockage élastique pour charger lentement et décharger rapidement de l’énergie. Il semblerait que les scientifiques de l’EPFL soient en train de le perfectionner pour lui permettre de bondir plus haut et ainsi le rendre plus performant.
Windoro, le robot qui n'a pas le vertige La firme PIRO ou Pohang Institute of Intelligent Robots a créé un robot laveur de vitres baptisé Windoro. Plus précisément, c’est une paire de robot qui nettoient les vitres de chaque côté. À la manière de Roomba et consors, Windoro se déplace indépendamment sur toute la surface de votre vitrage. Les deux robots se maintiennent mutuellement avec un système magnétique qui repose sur des aimants fabriqués en néodymium. Selon les développeurs, un tel système est plus sécurisant puisque les aimants ne connaissent pas les mots « panne » et « défaillance ». Cependant ce prototype présente quelques défauts. Il a fallu un budget de 200.000 € à l’institut de recherche coréen pour réaliser Windoro.
HRP-2, l’humanoïde qui sait trouver ses appuis Une fois de plus, le Japon fait parler de lui dans le domaine de la robotique. Si ces derniers temps nous avons vu des robots capables d’éviter les obstacles grâce à des capteurs sophistiqués, un humanoïde nippon nommé HRP-2 peut faire mieux. HRP-2 a été créé par l‘Institut public japonais des technologies industrielles avancées (National Institute of Advanced Industrial Science and Technology). Le même institut qui a conçu HRP-4, l’humanoïde qui chante. Celui-ci dont le design a été dessiné par Yutaka Izubuchi peut tirer profit de son entourage pour réaliser ses tâches. Dans la photo ci-dessus, il s’appuie sur la table afin d’avoir un meilleur équilibre avant de taper dans le ballon. Haut de 154 cm et lourd de 58 kg, HRP-2 possède une intelligence artificielle remarquable mais un humanoïde qui cherche des appuis pour ne pas perdre équilibre, est-ce cela l’évolution ?
Culture geek?: des drones qui savent tout faire Jeopardy : l'ordinateur Watson bat ses deux concurrents humains lors d'un entrainement Il n’aura même pas eu besoin d’un échauffement : Watson, le superordinateur conçu par IBM pour affronter des concurrents humain à Jeopardy (jeu où il faut deviner la question à partir de la réponse), a écrasé ses opposants lors d’une session d’entraînement le 13 janvier. Il avait face à lui les deux meilleurs joueurs actuels : Ken Jennings, 74 victoires d'affilée et Brad Rutter qui a empoché plus de 3,2 millions de dollars de gains. Digne successeur de Deep Blue, Watson a remporté la partie avec 4 400 dollars tandis que Jennings terminait deuxième avec 3 400 dollars et Rutter dernier avec 1 200 dollars. Trois matchs ont été enregistrés entre le 14 et le 16 janvier et seront diffusés prochainement. Le gagnant du défi remportera 1 million de dollars, le deuxième 300 000 dollars, le troisième 200 000 dollars.
HRP-2, le robot qui bouge comme une petite vieille Newscientist a publié la semaine dernière un article sur HRP-2, un robot présenté ce mois-ci lors de la conférence Humanoids2010 en Nashville. Sebastien Lengagne de l’Institut National Japonais de Science et Technologie Industrielle Avancée de Tsukuba (sacré nom d’école), accompagné d’une équipe de chercheurs français et japonais, a développé un programme qui permet au HRP-2 d’utiliser les objets de son environnement pour aider ses mouvements, plutot que de les considérer simplement comme des obstacles. Pour l’instant l’ordinateur qui gère les données est externe, mais l’équipe espère pouvoir le loger un jour dans la carlingue du robot. Sa façon de bouger rapelle clairement celle d’un senior, mais c’est une avancée considérable quoi qu’il en soit. credits à l’Université Carlos 3 de Madrid pour les photos
BEAR, le robot ours qui évacue les blessés Récupérer un soldat blessé au beau milieu d’un champ de bataille, voilà l'une des missions dont prétend s'acquitter BEAR. Créé par Vecna Robotics, BEAR (Battlefield Extraction-Assist Robot) est un robot avec une tête d’ours métallique mesurant 1,80m et capable de soulever jusqu’à 230 kg avec une grande maîtrise de l’équilibre. Des bras hydrauliques, des chenilles et des articulations en font une machine idéale pour transporter les blessés même en terrain difficile. D'après ses concepteurs, la "ressemblance" avec l'ours a été voulue car l'animal est régulièrement assimilé à quelque chose de rassurant. Intelligent, ce sauveteur en métal peut être commandé par un gant très sophistiqué nommé iGlove d’Anthronix. Vecna Robotics envisage également une version plus « civile » pour aider les personnes en danger en ville, rechercher des rescapés et, pourquoi pas, devenir un robot à tout faire dans les ménages. Bear, un robot prêt pour la guerre