Confession d'un enfant du siècle - film 2012
Musset, une résonance contemporaine Après avoir signé son premier film, Stella, largement autobiographique, la cinéaste Sylvie Verheyde confesse avoir eu envie de s'évader, raison pour laquelle elle s'est ensuite tournée vers la littérature pour réaliser son second long métrage, Confession d'un enfant du siècle. Inspiré d'un roman d'Alfred de Musset, le film, dont l'action se situe au XIXème siècle, présente pourtant d'étranges résonances avec le monde d'aujourd'hui : dans les deux cas, "on ne sait pas de quoi demain sera fait mais (...) on sait qu’hier est mort", explique la réalisatrice, qui poursuit en ces termes : "Il y a dans les causes d’émergence du Romantisme des liens forts avec notre époque".
Alfred de MUSSET : sa biographie et ses oeuvres
"L'Enfant terrible du Romantisme " Né le 11 décembre 1810 à Paris dans un milieu aisé et cultivé. Il entreprit des études de droit et de médecine, qu’il ne termina pas.
Lorenzaccio, bd chez 12 bis de Sztulcman, Penet
L'histoire : A la cour de Florence, la fête bat son plein sous les désirs pernicieux du duc Alexandre de Médicis, chef débauché, violent et imprévisible. Pourtant, son second Lorenzaccio retient beaucoup plus l’attention et fait s’agiter toute la cour. Etrange être cynique, libertaire et libertin, dissimulateur et comploteur, « Lorenzo » semble s’amuser de toute l’agitation qui gravite autour de lui et du duc. En effet, un souffle de révolte et de rébellion gronde contre Alexandre le tyran.
Biographie d'Alfred de Musset
Un enfant du siècle Débuts brillants Né le 11 décembre 1810 à Paris dans un milieu aisé et cultivé, doué de grandes facilités, le jeune Musset mena une adolescence dissipée de dandy. Il entreprit des études de droit et de médecine, qu’il ne termina pas, et fréquenta, dès 1828, le Cénacle romantique chez Hugo et chez Nodier, où il rencontra notamment Vigny, Mérimée et Sainte-Beuve. Précoce, brillant, célébré, il publia son premier recueil de vers, Contes d’Espagne et d’Italie (1829), à l’âge de dix-neuf ans et remporta un succès immédiat.
La Confession d'un enfant du siècle - Alfred de Musset
Une "Confession" d'un romantisme échevelé...Musset-Octave s'y livre avec une fièvre exhibitionniste qui ne m'a guère contaminée..et m'a plutôt donné envie de prendre le large! Chacun sait qu'il y raconte, sous une forme romancée, ses amours tumultueuses avec la belle (?) Aurore Dupin alias George Sand..Assez indigestes au demeurant..Restent deux chapitres, passionnants: le premier, très sobre, et programmatique. Je vous le recopie intégralement, ne tremblez pas: il ne contient qu'une phrase, la voici: "Je veux être Chateaubriand ou rien". Point. Musset n'est guère adepte de telles concisions!
Livre: Poésies complètes, Alfred de Musset, Le Livre de poche, Le Livre de poche, 9782253085744 - Librairies Sorcières
Poésies complètes N é après Lamartine, Vigny et Hugo, Musset sera l’éternel cadet du romantisme, et Rolla le dira bientôt : « Je suis venu trop tard dans un monde trop vieux. » Lorsqu’en 1829 — il a dix-neuf ans —, il fait paraître son premier recueil, les Contes d’Espagne et d’Italie , il ne cache rien de son insolence iconoclaste, et cette liberté d’allure, cette impudeur clairement affichée, s’accompagnent d’une grâce juvénile qui fait tout pardonner. Pleine de promptitude et de nonchalance, de désinvolture et pourtant d’efficacité, sa poésie va s’ouvrir au théâtre, accueillir tous les registres — mondain, politique, satirique ou comique — et bien sûr toutes les expériences amoureuses qu’elle évoque du ton le plus badin au plus grave. Passé l’âge de trente ans, il n’y a plus chez Musset que des surgissements sporadiques, et cependant parfois superbes : cette œuvre est tout entière une œuvre de jeunesse. Poète de la facilité dont le Je n’en finit pas d’envahir l’œuvre ? Peut-être.
Les Caprices de Marianne - Alfred de Musset
OCTAVE. – Deux mots, de grâce, belle Marianne, et ma réponse sera courte. Combien de temps pensez-vous qu’il faille faire la cour à la bouteille que vous voyez pour obtenir ses faveurs ? Elle est, comme vous dites, toute pleine d’un esprit céleste et le vin du peuple lui ressemble aussi peu qu’un paysan ressemble à son seigneur. Cependant, regardez comme elle se laisse faire ! – Elle n’a reçu, j’imagine, aucune éducation, elle n’a aucun principe ; vous voyez comme elle est bonne fille !