Et si l'action locale pouvait changer le monde ? - Idées A Bristol, à Fukushima, en France, des héros ordinaires se battent pour rendre la vie meilleure. Et inventer une autre ère énergétique et économique. Ils sont français, brésiliens, allemands ou canadiens. Ils créent des monnaies locales, des jardins communautaires, des parcs éoliens citoyens, des entreprises coopératives. Ils préfèrent le « mieux » au « plus », sèment les graines de ce que pourrait être une société « post-croissance », et revitalisent les questions de l'écologie, de la démocratie et de la politique. « Partout en France, dans l'angle mort des médias, des gens ordinaires prouvent que la transformation sociale n'est pas le privilège des puissants, analyse Emmanuel Daniel, auteur du Tour de France des alternatives. Difficile d'évaluer l'ampleur de cette « espèce de mouvement social potentiel », le nombre de ces « défricheurs » décrits par Eric Dupin dans un des livres revigorants parus cet automne sur le sujet (1). Faire renaître l’espoir Basculer dans une autre ère
Colibris Mooc Gouvernance : Introduction Einstein disait « nous ne pourrons pas régler les problèmes auxquels nous sommes confrontés avec le même niveau de pensée que celui qui les a créés » Et si le changement de nos modes d’organisations dans nos entreprises, dans nos associations, dans nos collectivités locales... pouvait être un levier de transformation puissant vers un nouveau modèle de société et permettre la résolution de ces grands défis du 21ème siècle ? Au regard du succès du livre Reinventing Organizations de Fréderic Laloux ou des listes d’attentes qui s’allongent pour les séminaires proposant l’expérimentation de nouvelles formes de gouvernance, il semblerait que cette prise de conscience soit en train de se répandre de plus en plus vite. Nous sommes de plus en plus nombreux à explorer de nouvelles façon de communiquer, de décider ensemble, de distribuer le pouvoir, de gérer nos conflits, de concilier épanouissement des personnes et des organisations.
Activités détente après les choses sérieuses Guide de méthodes participatives : 63 méthodes présentées! Comment animer, manager, former, contribuer en mode réel à plusieurs et de façon créative. Pour éviter la « réunionite », les conférences traditionnelles et ateliers formels avec orateurs ne donnant pas la parole à l’audience, pour refonder la formation… Pour rompre les habitudes, la Fondation Roi Baudouin propose une publication librement téléchargeable qui fait dans la différence : Méthodes participatives. Un guide pour l’utilisateur (204 pages, en pdf). Ce guide pratique « boite à outils » présente 13 méthodes participatives éprouvées pour que les individus « jouent un rôle plus actif dans la gouvernance de leur société » ; pour des projets favorisant dans leur construction et élaboration un exercice démocratique, un recul critique. Participer et apprendre à collaborer! Une introduction très fournie permet d’établir un cadre général de ces méthodes avec critères de réussir et de dresser un tableau comparatif de 13 méthodes participatives. Les 13 méthodes du guide Licence :
Alors, on change ! - Engagement citoyen Votre magazine d'une société en transition vous propose 4 nouvelles rencontres avec des acteurs de changement; des hommes et des femmes, comme vous et moi, qui ont choisi de prendre à bras le corps et sans plus attendre, l'avenir de notre société. S'engager dans des actions citoyennes, eux l'ont fait ! Pourquoi pas vous ? David Petit a terminé ses études en sciences économiques et a décidé de travailler à mi-temps et de vivre simplement pour mettre son temps disponible au service de la collectivité. Grâce à lui par exemple, les services d'échanges locaux, les groupements d'achats, les « donneries » ne sont plus des initiatives locales isolées. Josué Dusoulier , c'est monsieur Ville en transition à Ath. Terres en vue, c'est le nom de l'asbl dans laquelle Chantal Van Pevenage s'est investie. Laurent Ledoux est économiste. ALORS, ON CHANGE !
Organiser un forum ouvert […] Les forums ouverts sont un outil efficace pour amener de grands groupes de personnes à discuter entre elles sur divers sujets […]. Il y a quatre règles et une loi : Les quatre règles : • tous ceux qui viennent sont les bonnes personnes. • quoi qu’il se passe, c’est la seule chose qui aurait pu se passer. • quel que soit le moment où il démarre, c’est le bon moment. • Quand c’est fini, c’est fini. La Loi des Deux Pieds : Si, pendant la réunion, des personnes qu’elles n’apprennent rien et n’apportent rien, elles ne doivent pas hésiter à faire usage de leurs pieds pour se rendre dans un endroit plus productif. » La clé de la réussite est la question – généralement incluse dans le titre de la réunion – qui est soumise à la discussion ce jour-là. - Comment nourrir Totnes après l’âge du pétrole bon marché ? Vous pouvez choisir d’inviter des personnes précises ou de l’ouvrir à tous.
Peurs bleues et idées vertes Vous êtes-vous déjà désolé de ne plus voir de neige sur la montagne qui vous fait face le matin quand vous ouvrez les volets ? De ne plus apercevoir d’oiseaux ni d’abeilles sur votre balcon ? De voir des lieux familiers dévastés par l’usine ou l’aéroport tout juste construit près de chez vous ? Feux de forêt, surpêche, chasse excessive, inondations, étalement urbain, extinction massive de la biodiversité - avec un million d’espèces menacées- confirmée dans un rapport publié récemment par la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques ... Peur et inquiétude s’invitent donc de plus en plus dans le monde de l’écologie. Spécialiste de l’analyse des discours, notamment sur Internet, la chercheuse norvégienne Kjersti Flottum (3) considère que les sujets de préoccupation des individus ont évolué depuis dix ans : « En 2009, lors de la COP 15 de Copenhague, on s’interrogeait sur les causes du changement climatique. Dans Earth Emotions, Glenn A.
Le catastrophisme peut contribuer à esquisser une démocratie écologique Maître de conférences en science politique au Muséum national d’histoire naturelle, Luc Semal a publié Face à l’effondrement. Militer à l’ombre des catastrophes. Il y retrace l’histoire du catastrophisme en écologie à travers deux mouvements politiques qui ont émergé dans les années 2000 : la décroissance en France et les Transition Towns en Grande-Bretagne. Lié aux noms de Paul Ariès ou Yves Cochet, le premier s’est structuré contre le discours sur le développement durable, proposant une démarche plus radicale. • Face au risque d’effondrement, faut-il accepter d’avoir peur ? Pour moi, la phrase clé vient de Rob Hopkins, l’initiateur du mouvement des Transition Towns. • La peur permet-elle de différencier les jeunes militants d’aujourd’hui de leurs prédécesseurs ? Dans les mobilisations des années 70, il y avait déjà des craintes à court terme, avivées par les chocs pétroliers. • La question du délai qui nous sépare de l’effondrement est-elle la bonne à se poser ?
Réveiller le rêveur , changer le rêve : 10 ans déjà ! Et toujours actuel... A PROPOS DU SYMPOSIUM...Le symposium "Réveiller le rêveur, changer le rêve" mis sur pied par la "Pachamama Alliance" dès 2004 a été proposé pour la première fois en français par l’asbl TETRA le 6 octobre 2007 à Bruxelles. Ensuite, il fut à nouveau présenté à Tihange le 26 avril 2008, à l’initiative du GBEN. Comme les prises de conscience s’accélèrent, le symposium s’actualise, ses modalités évoluent, il devient moins explicatif et plus expérientiel. Voici quelques réflexions personnelles à ce sujet, par Michel Simonis, d’après un texte d’Aline Wauters écrit pour “Antipodes”Culture et développement asbl - n° 55 - Septembre 2008 Le symposium parle de la situation écologique, sociale, et spirituelle de la planète et montre comment ces trois crises n’en font qu’une. "Au-delà des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c’est à /’insurrection et la fédération des consciences que nous faisons appel. Comment nous en sommes arrivés là ? Mais ce n’est pas tout.
Déclarons l’état d’urgence environnemental et social! Septante-cinq mille citoyens ont marché dimanche dans les rues de Bruxelles pour réclamer une politique belge plus ambitieuse pour le climat. Dès le lendemain, la Belgique a défendu une position inverse auprès de l’Union européenne. Cette contradiction éclatante a démontré que notre fonctionnement institutionnel et les coalitions politiques au pouvoir sont actuellement incapables de répondre à la volonté générale des Belges de relever le défi climatique. L’enjeu est donc à présent de tout faire pour que cette formidable vague citoyenne n’aille pas s’échouer contre la falaise de l’inertie, du cynisme et du nihilisme politique, pour que la volonté légitime des citoyens continue à se traduire par une pression non violente et déterminée sur les politiques et pour que les gouvernements et parlements du pays y répondent sans attendre et de manière structurelle. 33.000 signatures Trois actes à poser 1. 2. 3. Pour une politique concrète et des actions cohérentes Aller un cran plus loin
VICTOIRES - Bonnes nouvelles USA : Trois projets de pipelines géants suspendus. Victoire pour les militants et les Sioux ACTU Il s’agit, selon les militants, d’un véritable tournant dans la lutte contre les énergies fossiles aux USA. Trois projets de pipelines majeurs ont été mis à l’arrêt aux États-Unis, ce qui laisse entrevoir un futur moins sombre dans le pays, alors que l’administration Trump n’a eu de cesse de soutenir le développement de ce type d’infrastructures. Si l’avenir de certains de ces projets se jouera aux prochaines élections présidentielles, les organisations écologistes se réjouissent de constater que les voix qui s’élèvent pour plus de justice environnementale sont de plus en plus entendues. Courant juillet, trois bonnes nouvelles se sont succédées aux États-Unis en l’espace de deux jours. La victoire des Sioux de Standing Rock La tribu Sioux de Standing Rock se mobilise depuis plusieurs années contre le projet Dakota Access, le plus grand pipeline de la région, devenu un symbole de l’expansion de l’industrie des combustibles fossiles. Un nouveau revers pour l’industrie fossile