Chenelière Éducation Cet ouvrage traite des habiletés liées à six fonctions exécutives du cerveau : l’activation, l’inhibition de l’impulsivité, la flexibilité, la planification, la mémoire de travail et la régulation des émotions. L’ouvrage propose aux intervenants des milieux scolaires et de réadaptation une définition de ces fonctions exécutives de même qu’un répertoire d’activités qui visent à faire prendre conscience aux élèves des habiletés associées à ces fonctions. Les habiletés traitées permettent le contrôle métacognitif des apprentissages, l’autocontrôle, le traitement de l’information, la résolution de problèmes et la gestion des actions intentionnelles. Chaque chapitre porte sur l’une de six fonctions exécutives et comporte deux sections. La première section fournit une explication de chacune des fonctions et facilite la compréhension des objectifs visés par les activités proposées. Ces exercices sont accompagnés de matériel reproductible offert sur un cédérom. À qui s’adresse cet ouvrage ? 1.
11 manières de développer les fonctions exécutives des enfants Les fonctions exécutives nous permettent d’agir de façon organisée pour atteindre nos objectifs. Le Dr Adele Diamond, neuroscientifique, définit les fonctions exécutives comme un ensemble de 5 compétences : la maîtrise de soi La capacité à résister aux tentations, à agir consciemment plutôt que par impulsion, à réfléchir avant d’agir ou de parler. l’auto discipline La capacité à rester concentré sur une tâche du début à la fin, à finir ce qui a été commencé malgré les distractions. la capacité à tenir un raisonnement cohérent La capacité à conserver une ou plusieurs informations en mémoire, à relier des idées les unes aux autres. la créativité La capacité à penser hors de la boîte, à envisager de nouvelles manières d’attaquer un problème, à faire preuve de pensée divergente. la flexibilité cognitive La capacité à accueillir la nouveauté, à faire face à des défis inattendus, à transformer un risque en une chance, à admettre ses propres erreurs. 1. 2. 3. 4. Etre imparfait ne signifie pas être nul.
Les digital natives existent-ils Dans ce cadre conceptuel renouvelé privilégiant le continuum entre technique et culture plutôt que l'opposition binaire entre mythe et réalité, il nous faut considérer les digital natives comme une figure performative, un être de papier qui fait agir et qui par-là se trouve doté d'une existence empirique. Ainsi, parce qu'ils sont évoqués dans les représentations de l’échelle des âges imaginaires du numérique, les digital natives remplissent un rôle fonctionnel bien réel, celui de passeur d’usage intergénérationnel : « Le téléphone mobile avec le clavier non tactile, j'ai commencé à en être addict quand mes filles habitaient loin de moi. Ces messages courts, c'étaient ma seule façon de communiquer avec elles car au téléphone, elles ne répondaient pas. Elles faisaient 250 SMS par semaine. » (cadre territorial, 52 ans) « Il a bien fallu. Le mythe des « digital natives » peut donc paradoxalement autant faire écran à la compréhension des pratiques que les éclairer.
Les fonctions exécutives : oui mais comment ? vie scolaire et quotidienne * Problème d’inhibition : Dans la vie quotidienne : Je suis à une conférence. Deux personnes devant moi n’arrêtent pas de discuter. Je peux aussi essayer d’inhiber en refreinant cette attitude et en essayant de mettre de coté l’attitude des personnes devant moi. Au niveau scolaire Voici un énoncé de mathématiques : Théo veut conduire une voiture. -> Pour réaliser ce problème, il va falloir inhiber certaines informations, des informations qui ne servent en rien pour la résolution de ce problème. * Problème de planification Je dois acheter un nouveau livre. 1°) rechercher l’auteur 2°) trouver où je peux l’acheter : internet, librairie spécialisée Je veux construire une tour avec mon méccano. 1°) je dois savoir quelques types de tour, je veux constuire 2°) je dois sélectionner les différentes formes pour réaliser cette construction 3°) je dois choisir les bons boulons, les écrous. 4°) je dois …. Au niveau scolaire : Dans les rédactions : Pour rédiger, il faut suivre le fil de son écrit. L’attention
5 neuromythes invalidés par les neurosciences Steeve Masson explique dans cette vidéo qu’il existe beaucoup de fausses croyances sur le cerveau qui sont en fait des neuromythes. 1. Les styles d’apprentissage Les recherche en neurosciences n’ont pas encore réussi à démontrer qu’il existe des styles d’apprentissage propres à chaque individu (auditif, visuel, kinésthésique). Aucun neuroscientifique ne peut affirmer que les apprentissages seront plus profonds et plus durables si un enseignant enseigne exclusivement en fonction du style d’apprentissage. En revanche, il est vrai que nous apprenons tous par différents canaux : par la vue, par l’oreille, par le mouvement. Nous n’avons pas un seul et unique mode d’évocation. 2. Les chercheurs en neurosciences n’ont jamais réussi à démontrer qu’une personne pourrait être « plutôt cerveau gauche ou plutôt cerveau droit ». 3. La Brain Gym consiste en des exercices de coordination pour optimiser le développement du cerveau. : Brain Gym® : l’importance du corps pour apprendre. 4. 5. 26 février 2015
Organisation spatiotemporelle de l’apprentissage. La manière d’apprendre et de se situer dans cet espace dit virtuel et pourtant bien réel est parfaitement illustrée dans ces 2 vidéos : «Famille ; révolution numérique, apprendre», une conférence,animée par Serge Tisseron et Serge Soudoplatoff, et «Les élèves doivent contribuer à produire des connaissances» de François Taddéi. Une nouvelle organisation pour une nouvelle manière d’apprendre. Cette conférence et cette interview rappellent l’importance du collaboratif mais aussi l’immense importance des lieux de savoir qu’ils soient localisés dans des lieux classiques à des heures classiques ou dans des lieux insolites» à des heures tout aussi «insolites». Elles révèlent, aussi, pour l’enseignant, le formateur ou le tuteur cette nouvelle manière d’apprendre. Ces vidéos sont une mise en abime de sa propre manière d’apprendre ou plutôt de la nouvelle manière dont j’apprends aujourd’hui. La nouveauté c’est la porosité des espaces et du temps que je consacre au travail et/ou au loisir.
Le modèle IMAIP – présentation de M. LEBRUN et C. BATIER sur le mooc Elearn² Au cours de la première semaine du Mooc Elearn², Marcel Lebrun développe son approche IMAIP. C’est simple et drôlement efficace, et ça justifie de s’inscrire au Mooc si il en est encore temps. Comme souvent, Marcel Lebrun nous donne une perspective historique. Le cours magistral est un reste du Moyen-Age, époque à laquelle le livre est rare. Avec les livres, et plus encore avec Internet, le modèle doit évoluer. « La formation peut être regardée comme la mise à disposition du futur formé d’occasions où il puisse apprendre. Marcel Lebrun nous promet un modèle simple, en cinq mots clés… L’enchevêtrement de fils électriques derrière lui, sur la vidéo nous dit pourtant le contraire. Mais avant d’y venir, il nous propose un itinéraire à travers les pédagogues qui l’ont inspiré. Le modèle se construit autour de trois mots clés : Les moteurs entre ces éléments sont la motivation et les interactions que la formation produit. Au cours de la vidéo, le modèle est détaillé. J'aime : J'aime chargement…
Intelligences multiples - Idées ASH Le contenu de ces pages est issu essentiellement de mes notes personnelles d'une intervention très enrichissante de Bruno HOURST, lors d'une conférence pédagogique. Professeur de mathématiques, Bruno Hourst a cherché une approche pédagogique qui permette aux élèves en difficulté scolaire - mais qui ont tous des richesses - de pouvoir apprendre en exploitant ces richesses. Cette approche pédagogique vient d’un mouvement anglo-saxon qui s’est posé la question de savoir pourquoi certains mémorisent très vite. « La suggestopédie » du bulgare Georgi Lozanov. L’approche pédagogique du mieux-apprendre s’appuie sur quelques principes clés : L’importance de l’environnement d’apprentissage (environnement physique, mental, émotionnel, social). La notion de plaisir : L’effort imposé doit être évité. Les images mentales : Elles sont un outil très puissant que les enfants perdent de nos jours du fait qu’on leur apporte trop d’images. Les pauses : Attention ! La détente concentrée : Yoga d'école : Brain Gym :
4 stades de perturbation de l’apprentissage traditionnel par les TIC Il existe une bonne variété de modèles théoriques pour situer l’enseignant dans son progrès technopédagogique (SAMR, ASPID, Raby, matrice MIT, etc.). En voici un qui s’intéresse aux élèves. Je suis tombée sur cette infographie diffusée sur Twitter par le site américain TeachTought. Elle présente 4 stades d’intégration de la technologie non pas dans l’enseignement, mais dans l’apprentissage. Le modèle interroge le degré de perturbation de l’apprentissage traditionnel apporté par les TIC. En voici une traduction et une adaptation libres : Premier stade : Apprentissage dirigé L’apprenant utilise la technologie de façon dirigée. L’apprenant est dirigé dans le choix et l’utilisation constructiviste de la technologie à des fins d’apprentissage, mais c’est souvent pour accomplir des tâches purement académiques (qui seraient entièrement réalisables sans la technologie). Deuxième stade : Apprentissage encadré Troisième stade : Apprentissage mobile. Quatrième et dernier stade : Apprentissage autodirigé
Qu'est-ce que le connectivisme ? Les théories et les modèles de l'apprentissage se suivent et ne se ressemblent pas forcément; chacun présente une approche spécifique avec ses avantages et ses limites et on n'a pas toujours intérêt à adopter inconditionnellement l'une ou l'autre de ces approches. Le modèle transmissif où l'enseignant est le détenteur du savoir et s'évertue à le transmettre à un apprenant qui aspire à correspondre à un modèle a vu ses beaux jours décliner quoiqu'il soit encore appliqué dans des bastions réfractaires tels que certains espaces universitaires traditionnels (et les xMoocs). Le béhaviorisme, avec le balisage de l'apprentissage du plus simple au plus complexe avec force renforcements, positifs et/ou négatifs, des informations fournies juste à temps à l'apprenant et les remédiations pertinentes qui récupèrent tout retardataire vivra encore de très beaux jours et amènera des réussites ponctuelles satisfaisantes. Toutes ces approches correspondent à des pratiques courantes dans l'apprentissage.
8 façons d'exploiter la puissance du mind mapping au quotidien ! Je ne dirais jamais assez de bien de ce formidable outil qu’est le mind mapping. Pour rappel, une mind map ou carte mentale consiste à exposer visuellement vos idées. On part d’une idée centrale et on en décline les différentes composantes dans des branches tout autour. Le but: avoir un véritable plan visuel de vos idées pour plus de clarté et d’efficacité. Dans cet article, je vais évoquer plusieurs façons d’utiliser le mind mapping pour accomplir une variété de tâches. Leur utilisation n’ayant comme limite que votre imagination, je vous encourage fortement à explorer cet outil et voir comment vous pouvez l’intégrer à votre vie. Si vous voulez aller plus loin et exploiter tout le potentiel des cartes mentales, sachez qu’il existe une excellente formation sur le sujet. Grâce à elle, vous apprendrez notamment à: Pour voir la vidéo de présentation de cette méthode simple et ludique, cliquez sur l’image ci-dessous En attendant, place à l’article ! 1. Le mind mapping en réunion 2. 3. 4. 5. 6. Qui ?
Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler. L’apprentissage formel de l’arithmétique se « greffe » sur le « sens du nombre » présent chez l’enfant, et sollicite la même zone cérébrale. Le maître-mot, alors, est la plasticité cérébrale. Les circuits cérébraux : des capacités disponibles dès l’origine Les circuits cérébraux qui sous-tendent les apprentissages ne sont d’ailleurs pas si variés. L’apprentissage de la lecture active une région spécifique, mais il mobilise et active aussi d’autres zones. Différentes zones du cerveau La zone de la lecture recycle un « algorithme » préexistant, celui de la reconnaissance des visages : au scanner, on voit nettement la même zone s’activer. 1. 2. 3. 4. Stanislas Dehaene 1.
Le statut de l'erreur Quel statut donner à l’erreur ? L’erreur peut être considérée comme une faute dans un modèle d’apprentissage dit transmissif. Une faute mise à la charge de l’étudiant qui ne se serait pas assez investi, motivé et qui n’aurait pas mis en œuvre toutes ses compétences. Dans ce contexte, l’erreur sera souvent sanctionnée lors d’une évaluation finale. L’erreur peut être considérée comme un disfonctionnement dont l’origine serait une mauvaise adaptation de l’enseignant ou des contenus de la formation au niveau des étudiants. L’erreur peut également servir d’indicateurs des processus intellectuels en jeu lors d’un apprentissage. L’enseignant peut avoir ce rôle : il doit situer les erreurs dans leur diversité afin de déterminer les modalités de l’intervention didactique à mettre en œuvre. Pour nous aider, Jean Pierre Astolfi nous propose, à cet effet, une typologie des erreurs en fonction de leurs origines. Typologie des erreurs. L’erreur peut relever de la compréhension des consignes.
Quelques éléments de la psychologie cognitive pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissages Cette captation vidéo a été réalisée le 3 juin 2015 lors d'une journée de formation intitulée : Les dispositifs, la classe, l’établissement ; quels soutiens à l’engagement des élèves ? Cette journée a été l’occasion de réfléchir aux enjeux d’une aide apportée de manière cohérente et ajustée aux besoins des élèves, dans un contexte marqué par la controverse autour de l’insuffisante efficacité des dispositifs d’accompagnement des élèves. Quels pas de côté ces dispositifs font-ils faire aux enseignants, aux praticiens, afin de mieux comprendre la nature des difficultés des élèves ? La réflexion s'est appuyée notamment sur le travail d’une équipe de recherche qui a étudié durant deux années les formes de soutien proposées aux élèves en difficulté dans des configurations locales très différentes. Écouter les enregistrements de la journée Une approche en quatre niveaux pour aider les professionnels à concevoir des situations d'apprentissage. player1 Le processus attentionnel (De 4min24 à 7min)