Les remarquables oubliés des Archives « Si un système n’est pas référencé dans nos archives, c’est qu’il n’a jamais existé. » Cette réplique assassine, c’est la méchante archiviste d’ (Star Wars) qui l’assène à Obi-Wan. Fraîchement débarqué aux Archives de la Galaxie – un Taj Mahal de données numérisées sur fond d’acier et de verre –, le Jedi cherche une planète disparue. Ne la trouvant pas, il ose dire à la vieille acariâtre que ses archives sont peut-être incomplètes. Insulte suprême, s’il en est une ! Heureusement qu’Obi-Wan n’est pas allé faire un tour sur le site des Archives de Radio-Canada. Pour ceux qui l’auraient oublié, Marcel Dubé fut le premier grand auteur de la télé publique, le pionnier par lequel le théâtre est entré le dimanche soir dans les chaumières québécoises, et celui, en somme, dont descendent toutes les séries dramatiques d’aujourd’hui. Dubé n’est pas l’unique oublié de ce site. J’ai posé la question à la responsable du service chargée de négocier avec les ayants droit à l’ONF.
Biblio Numericus – Le numérique se joue aussi en bibliothèque Library Attendance Is Declining. Here’s Why La bibliothèque scolaire : centre d'apprentissage au service de la réussite Le monde change, les bibliothèques scolaires aussi. C’est le leitmotiv qui semble avoir guidé les auteures d’un document intitulé La bibliothèque scolaire du XXIe siècle : un modèle en 4 axes. Préparé par l’Association pour la promotion des services documentaires scolaires (APSDS), le document propose « un modèle dynamique de la bibliothèque scolaire et de son utilisation [qui se développe] en 4 axes [et qui] incite à repenser les usages, les acteurs et le lieu. » Les quatre axes sont : la pédagogie, la culture, le numérique et la collaboration, qui sont présentés comme complémentaires et interdépendants les uns des autres. L’Association croit qu’une fois repensée de cette façon, la bibliothèque scolaire pourra mieux contribuer à « former les élèves pour qu’ils deviennent des citoyens participant activement à l’essor de la société ». Il est possible de consulter le mémoire complet ici (avec la permission de l’APSDS). Sur le même thème Enseigner à l’époque de l’abondance d'information
Quand le numérique nous fait perdre la mémoire On a tendance à croire que, parce qu’un document est sauvegardé sur un ordinateur, une clé ou tout autre support numérique, voire sur un nuage ou un autre, il est là pour toujours et qu’on y aura accès pour des siècles et des siècles. Mais il n’en est rien, préviennent les spécialistes des technologies de l’information, Véronique Marino en tête. Selon la directrice du programme Médias interactifs de l’Institut national de l’image et du son (INIS), il serait grand temps de repenser notre archivage, car nous avons déjà perdu des pans entiers de notre mémoire collective. « Il ne faut pas confondre production et protection, précise-t-elle. Un exemple parmi tant d’autres. « Ça s’est étendu sur presque un an avant sa sortie en salles, raconte-t-elle. Et pour chaque projet de la sorte qui disparaît des écrans radars, c’est un peu de l’intelligence collective de toute la société qui est perdue à tout jamais. Mme Marino pense à certaines avenues à exploiter, le peer-to-peer par exemple.
Libraire, une passion d’avenir en France Selon le Syndicat national de l’édition en France, les ventes de livres y ont progressé de 1,5 % en 2015. Les bandes dessinées ont été les plus populaires (+12 %), suivies des livres pratiques (+ 4 %), de la littérature générale (+ 3,3 %) et des livres pour la jeunesse (+ 3 %), tandis que les autres genres restaient stables. Les ouvrages scolaires, les beaux-arts et les livres de voyage subissent un recul. Vous êtes un écrivain québécois, on vous dit : Brive-la-Gaillarde. Deux librairies indépendantes y ont pourtant ouvert leurs portes dans un même immeuble, en octobre dernier, chacune à un étage, sur 100 m2. « En quinze ans, la production de bédés a été multipliée par trois. La vitalité de la bédé Les auteurs de bédés se sont engagés dans des sujets sensibles. Cette librairie compte entre 12 000 et 15 000 titres, qui roulent quatre ou cinq fois par an. « Nous croyons à l’exception culturelle, qui permet aux auteurs des regards internationaux. Tous secteurs La mise en scène du livre
10 degrés de plagiat Turnitin, société qui édite le logiciel anti-plagiat du même nom, a compilé les actes de plagiat les plus courants et en a déduit une nomenclature, non sans réfléchir à ce qui peut définir un plagiat. Dans une culture de partage et de remodelage, d’enrichissement, de détournement, de co-construction et de tout ce que permet la numérisation et la communication, les frontières du plagiat deviennent floues et mouvantes. Aussi Turnitin a soumis sa nomenclature et a classé les formes de plagiat en fonction de la fréquence et de la gravité de «l’intention», telle que considérée par un groupe de 879 éducateurs. De quoi s’inspirer quand vient le temps de clarifier les choses avec ses étudiants : personne n’est dupe et on sait distinguer la paresse de l’ignorance ou de la négligence. Du plus au moins grave 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Source : The Plagiarism Spectrum - Instructor Insights into the 10 Types of Plagiarism .pdf - Turnitin
Comment assurer une veille efficace à l'heure des réseaux sociaux ? Après l'accueil des participants, réunissant des acteurs de la finance, de l'énergie, de l'industrie et de la grande distribution, Michel Remize, le rédacteur en chef d'Archimag, a planté le décor, puis cédé la parole aux intervenants, en laissant une question en suspens : « Les réseaux sociaux sont-ils devenus plus puissants que la presse ? » . Faire un usage raisonné des réseaux sociaux Car ce sont bien les réseaux sociaux qui semblaient être au coeur des interrogations de la majeure partie des personnes présentes. Comment intégrer les réseaux sociaux au sein d'une stratégie de veille ? Qui suivre ? Pour ne pas se laisser griser par l'ivresse du numérique et éviter d'être submergé par le flot d'informations « sans filtre » des réseaux sociaux, Corinne Dupin a livré quelques clés. De l'information pertinente et récente « La presse et les médias traditionnels restent nos principales sources de veille, a-t-il expliqué. Pour sa veille, le Crédit Agricole mise notamment sur Europresse
Modèles FRBR, FRAD et FRSAD FRBR, FRAD et FRSAD sont trois modèles conceptuels élaborés et approuvés par l'IFLA en 1997, 2009 et 2010 qui couvrent respectivement les données bibliographiques et d'exemplaires, les données d'autorité et la relation de sujet. Description du modèle FRBR Le modèle FRBR (Functional Requirements for Bibliographic Records / Fonctionnalités requises des notices bibliographiques) est un modèle conceptuel de données bibliographiques élaboré par un groupe d’experts de l’IFLA de 1992 à 1997. Il a été officiellement approuvé par le Comité permanent de la Section de catalogage de l’IFLA le 5 septembre 1997, et le rapport final du groupe d’experts a été publié dès l’année suivante aux éditions Saur. Ce modèle analyse la notice catalographique comme un ensemble d'informations portant sur quatre aspects distincts du document décrit : Extension du modèle FRBR aux données d'autorité : FRAD Extension du modèle FRBR à la notion de sujet : FRSAD Reformalisation du modèle FRBR
(1/5) La disparition des bibliothèques personnelles: de moins en moins de livres pour soi Fut un temps, pas si lointain, où le livre faisait l’homme. Les bibliothèques étaient des symboles de culture, de bon goût et d’intelligence dans les maisons comme dans les bureaux. Depuis quelques années pourtant, les bibliothèques personnelles se font de plus en plus rares. Et leurs rayons abritent désormais autant de plantes vertes, de souvenirs de voyage et de bibelots que de bouquins. Premier d’un regard en cinq temps sur les mutations du livre et du lecteur. Dans les résidences, les cabinets de notaire, d’avocat ou de médecin et même dans les catalogues populaires des magasins de meubles, les bibliothèques personnelles disparaissent peu à peu. « C’est beaucoup plus rare que les gens nous demandent des bibliothèques dans leur maison », confirme le cofondateur du cabinet d’architecture La Shed, Sébastien Parent. Les causes sont multiples. Pourquoi garde-t-on désormais moins de livres à soi, alors ? Pourquoi garder, alors, quand on sait qu’on pourra facilement trouver et retrouver ?
PHP PHP: Hypertext Preprocessor [52], plus connu sous son sigle PHP a permis de créer un grand nombre de sites web célèbres, comme Facebook et Wikipédia[54]. Présentation[modifier | modifier le code] Il a été conçu pour permettre la création d'applications dynamiques, le plus souvent développées pour le Web. Son utilisation commence avec le traitement des formulaires puis par l'accès aux bases de données. Il est multi-plateforme : autant sur Linux qu'avec Windows il permet aisément de reconduire le même code sur un environnement à peu près semblable (quoiqu'il faille prendre en compte les règles d'arborescences de répertoires, qui peuvent changer). Libre, gratuit, simple d'utilisation et d'installation, ce langage nécessite néanmoins une connaissance aiguë des problèmes de sécurité qui lui sont liés. En 2018, près de 80 % des sites web utilisent le langage PHP sous ses différentes versions[55]. Histoire[modifier | modifier le code] Utilisation[modifier | modifier le code] Résultat affiché : <? <? <?
theconversation Aux États-Unis, les établissements d’enseignement supérieur et les gouvernements locaux subissent une pression considérable pour diminuer les coûts avec un minimum de désagréments. Dans ce contexte politique, les bibliothèques publiques et universitaires pourraient être menacées. L’existence d’une énorme masse d’informations, en grande partie gratuite, sur internet laisse ainsi à penser qu’elles ont fait leur temps. Mais est-ce vraiment le cas ? En dépit d’une étude selon laquelle les Américains déclarent fréquenter plus rarement les bibliothèques, les données rapportées par les établissements indiquent le contraire. Quelques tendances à la hausse Durant les deux dernières décennies, le nombre total de bibliothèques publiques américaines a très légèrement progressé, passant de 8 921 en 1994 à 9 082 en 2012 (soit une hausse de 2,14 %). Voici ce que révèlent les données sur la diffusion (emprunts) et le nombre d’usagers. L’avènement du livre électronique Une encyclopédie ? Pas si vite.
Un autre regard sur les bibliothèques : focus sur « Critlib | «Légothèque Avez-vous déjà entendu parler de « Critlib », cet autre regard porté sur les bibliothèques par des bibliothécaires ? Qu’est-ce que Critlib ? Créé en 2014, Critlib pour « critical librarianship », difficilement traduisible en français, constitue un mouvement de « bibliothécaires critiques ». Un renouvellement décliné sur deux niveaux : par une stratégie numérique fédératrice et collaborative d’une partpar un positionnement critique fort d’autre part Le site dédié, Critical Librarianship in real life & in Twitters, qui rassemble l’ensemble des actions et réflexions se présente ainsi : « A movement of library workers dedicated to bringing social justice principles into our work in libraries. Critlib : une stratégie fédératrice et collaborative L’idée est d’abord celle-là : créer des espaces d’échanges et de partages de points de vue sur une vision critique des bibliothèques. « That’s kind of amazing. Well . . . first of all, call me shallow, but it’s fun. De façon militante aussi.
Horaires d'ouverture des bibliothèques : le vrai-faux débat Nommé mi-juin "ambassadeur" de la lecture par la ministre de la Culture, Erik Orsenna a débuté un tour de France à la rencontre des bibliothèques. Objectif avoué, les rendre plus adaptées aux attentes des citoyens. En creux, inciter les bibliothécaires à travailler le dimanche et les soirs de semaine. Une question qui pose problème depuis 20 ans. Une vraie question Dans les 8 000 bibliothèques de France (16 000 points lecture), la question de l'extension des horaires d'ouverture des bibliothèque est un vieux serpent de mer. On ouvre bien les commerces le dimanche pourquoi pas les bibliothèques ? Jérémy Lachal, directeur de Bibliothèques sans Frontières Le sujet avait été remis sur la table lors des élections municipales de 2014 par l'association Bibliothèque sans frontières, pour qui la bibliothèque est un instrument d'éducation populaire indispensable, notamment dans notre société de l'information. Un faux débat - Pas de postes supplémentaires - L'abandon des missions hors les murs