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521 - Croiser des disciplines, partager des savoirs

521 - Croiser des disciplines, partager des savoirs
Accueil > Publications > Les dossiers des Cahiers > N° 521 - Croiser des disciplines, partager des savoirs Coordonné par Francis Blanquart et Céline Walkowiak avril 2015 Les pratiques communes, croisées, mises en synergie et en résonance, aident-elles les élèves à entrer dans la complexité des savoirs scolaires et dans les différentes cultures à construire à l’école ? Ce dossier montre à travers différentes pratiques de dispositifs comment entrer dans l’interdisciplinarité sans sacrifier aucunement les disciplines. Commander ce numéro Notre prochain numéro Pour que tous soient compétents en français Comment les apprentissages de la lecture, de l’écriture, de l’oral s’actualisent-ils dans nos classes et nos cours quand l’enseignement du français ne se fixe plus comme finalité la sélection (reproduction) des « élites » mais la réussite de tous les élèves, y compris les plus éloignés de l’univers de l’école ?

Les enjeux cachés de l’« interdisciplinarité » au collège Trois débats pédagogiques L’école et la formation des « compétences » Si le projet d’introduire la formation des compétences dans l’enseignement général, sur le modèle de l’enseignement professionnel, émerge dès la fin des années 1980, il ne prendra vraiment corps, après une première introduction dans l’enseignement primaire dès 1995, qu’avec la loi Fillon de 2005 et la définition en 2006 du « socle commun de connaissances et de compétences ». L’argumentation de ses promoteurs s’appuie sur le constat, ou l’hypothèse, d’un décalage entre les savoirs transmis par l’école et le savoir agir qui sera nécessaire au futur citoyen dans sa confrontation aux grands enjeux de la vie sociale et professionnelle. Les jeunes doivent donc sortir de l’école dotés de diverses compétences existentielles. Comment l’école peut-elle prendre en charge la formation des compétences ? On voit bien le clivage qui s’établit ici. Les « éducations à » L’interdisciplinarité Un consensus large La logique d’un déplacement

q-sortinterdisciplinarite 1. Mettre l’élève au centre du processus d’apprentissage. Remettre à sa juste place chacune des disciplines enseignées, un moyen et non une fin, un outil dans la formation de l’individu. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27. 28. 29. Liste de propositions recueillies lors de la formation Itinéraires, zone AEFE –Amérique centrale, octobre 2002 INTERDISCIPLINARITE (F. Muller) Interdisciplinarité, le mot fait son apparition à la fin des années 1960 après interdisciplinaire[1]. « La spécialisation et le fractionnement des disciplines atteignent des sommets inconnus auparavant. L’interdisciplinarité apparaît alors comme une impérieuse nécessité sous peine de dislocation » L’interdisciplinarité est l'art de questionner plusieurs disciplines pour répondre à des questions communes. L'intérêt est d’atteindre un but commun en confrontant des approches disciplinaire différentes. Elle n’est pas naturelle dans l’espace et les traditions scolaires en France L’Interdisciplinarité est de l’ordre du moyen et non de la finalité pour favoriser les processus d’apprentissage chez l’élève. L’interdisciplinarité ne repose pas sur une pratique cumulative, elle permet des convergences et une complémentarité entre les disciplines scolaires. MULTIDISCIPLINAIRE : Recours à deux ou à plusieurs disciplines INTERDISCIPLINAIRE : Interaction entre plusieurs disciplines La démarche de projet

Multidisciplinarité, interdisciplinarité, pluridisciplinarité, quand on y perd son latin… Depuis l’avènement de la réforme de l’éducation, ou du renouveau pédagogique si vous préférez, les termes multidisciplinarité, interdisciplinarité, transdisciplinarité et pluridisciplinarité sont devenus choses courantes. Mais que signifient au juste ces termes et qu’impliquent-ils concrètement en classe? Le présent guide thématique se veut une occasion de démystifier quelque peu ces concepts. Pour ce faire, Carrefour éducation vous propose diverses lectures susceptibles de vous éclairer et vous suggère une variété de projets dans lesquels plus d’une discipline est mise à profit. Des préfixes à préciser…Des exemples d’approches interdisciplinaires Image provenant du site Picto Des préfixes à préciser… Avant d’aller plus loin, il apparaît essentiel de chercher à définir les termes ici mis en vedettes. On constate ainsi que multidisciplinarité et pluridisciplinarité affichent la même définition et que ces termes impliquent le développement de compétences reliées à différentes disciplines.

Quelle interdisciplinarité à l’école Yves Lenoir est un universitaire québecois qui fait autorité en matière d’interdisciplinarité. Il travaille en effet sur le sujet depuis de longues années au sein de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke. On peut consulter une vidéo où il répond à des questions sur les liens possibles et souhaitables entre monde de la recherche et pratiques enseignantes. Il nous propose ici une contribution de fond sur l’interdisciplinarité, à l’heure où, avec la mise en place des EPI, celle-ci doit être véritablement pensée, en évitant les dérives et malentendus. Pour lire l’intégralité de ce long article, vous pouvez suivre ce lien ou télécharger le texte en PDF. En voici quelques grandes lignes : La réalité naturelle, humaine et sociale dans laquelle nous vivons est complexe, ce qui exige de recourir à différents savoirs disciplinaires pour l’appréhender. Mais pour Yves Lenoir, il n’y a pas d’interdisciplinarité valable qui ne s’appuierait pas sur les disciplines. Un moyen et non une fin

Quelle interdisciplinarité à l’école ? (texte complet) Vous lirez ici l’article dans sa version longue. Un résumé est également disponible en ligne. Mise en garde Soyons clair immédiatement : il n’y a pas d’interdisciplinarité sans disciplinarité, c’est-à-dire sans un contenu cognitif formalisé et sans des dispositifs instrumentaux et procéduraux qui lui sont reliés, ce que nous appelons dans le jargon éducatif des « démarches d’apprentissage » (Lenoir, 2014). Au risque d’être accusé de formuler une lapalissade, rappelons que la réflexion sur l’interdisciplinarité n’a de sens que dans un contexte disciplinaire et qu’elle présuppose l’existence d’au moins deux disciplines de référence et la présence d’une action réciproque ! Pourquoi l’interdisciplinarité scolaire ? Pourquoi alors l’interdisciplinarité scolaire ? Premièrement, la réalité naturelle, humaine et sociale dans laquelle nous vivons est complexe (Morin, 1990), ce qui exige de recourir à différents savoirs disciplinaires pour l’appréhender. Trois conséquences Des écueils à éviter

Une petite histoire de l'éducation Quand on pense éducation, deux grandes images nous viennent à l’esprit : celles de Charlemagne inventant l’école et de Jules Ferry donnant à tous la chance d’y accéder. Mais derrière les clichés se cachent bien d’autres enjeux pour une école qui est avant tout un fait politique. 789 : Charlemagne réinvente l’école Si on ne doit évidemment pas l’invention de l’école à Charlemagne – on estime qu’il en existait dès 3 000 av. JC –, on lui doit sûrement sa réinvention. Au VIIIe siècle, celui qui veut ainsi former les futurs cadres de son empire va en effet présider à la renaissance d’une institution largement laissée en déshérence depuis la chute de l’Empire romain d’Occident en 476. Capitulaire (loi) de Théodulf, évêque d'Orléans, conseiller de Charlemagne Moyen Âge : l’éducation devient chrétienne Pendant tout le Moyen Âge et dans toute la chrétienté, l’éducation est confiée aux prêtres et vient ainsi remplacer le modèle laïc de la paideia athénienne qui a marqué l’Antiquité. Objectif 80 %

Pluridisciplinarité, interdisciplinarité, transdisciplinarité : clarification des notions > Prenons brièvement en exemple l’interdisciplinarité de l’approche systémique contemporaine. Cette pensée s'est élaborée sur la base d'apport de différents champs disciplinaires de la connaissance scientifique (biologie, mathématiques, physique, logique, cybernétique...). Les avancées scientifiques dans ces domaines ont réinterrogé la façon d'appréhender l'individu dans les sciences humaines. Elles ont également fourni des outils conceptuels pour modéliser des situations cliniques complexes de façon opératoire. Cette pensée peut être considérée comme une méthode scientifique à visée holistique. > Dans l’ethnopsychiatrie, déjà évoquée, l’« additionnalité » est possible, parce que la névrose et la psychose dénaturent les items de la culture et que ceux-ci ne peuvent être appréhendé qu’à être replacés dans leurs cadres culturels. (15) Et il ajoute qu’ « il y a une différence méthodologique fondamentale entre l’emprunt pur et simple des techniques et la fécondation réciproque des concepts.

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