Gaz: la suspension du gel des prix est un coup dur pour le gouvernement Le gouvernement a perdu lundi une manche dans la bataille des prix du gaz, en voyant retoqué par le Conseil d'Etat son gel des tarifs de GDF Suez --une de ses promesses en terme de pouvoir d'achat-- avec un mois pour revoir sa copie. Saisie par la procédure d'urgence du référé, la plus haute juridiction administrative a relevé "un doute sérieux sur la légalité" de l'arrêté officialisant le maintien au 1er octobre des tarifs réglementés de GDF Suez dont bénéficient quelque 10 millions de ménages français. Le Conseil d'Etat relève que selon la Commission de régulation de l'Energie (CRE), qui avait désavoué le gouvernement dans un rare "avis défavorable" fin septembre, les prix auraient dû augmenter "de 8,8% à 10% selon les tarifs" dans le cadre de la formule en vigueur. Critiquée notamment par les associations de consommateurs qui l'accusent d'être défavorable au client, la formule est actuellement en cours de révision.
Gaz: GDF Suez va faire payer 38 euros en moyenne à ses clients Reculer pour mieux sauter. En gelant les prix du gaz entre octobre et décembre 2011, le gouvernement Fillon n'a fait que retarder l'inéluctable pour les sept millions de foyers qui se chauffent au gaz. GDF Suez vient d' annoncer jeudi qu'il allait facturer à ses clients 290 millions d'euros pour compenser cette décision de la précédente majorité, qui avait été invalidé par le Conseil d'Etat. Le groupe a assuré dans un communiqué qu'il le fera de manière étalée pour limiter l'impact de ce rattrapage. Cela devrait se traduire, dans les faits, par un supplément à payer d'environ 38 euros en moyenne. GDF Suez a précisé qu'en accord avec l'Etat, son premier actionnaire avec 36% du capital, il étalerait ce paiement jusqu'à juin 2014. Mais ces derniers devront dans le même temps faire face à une nouvelle hausse de 2% que vient d'acter le gouvernement de Jean-Marc Ayrault qui va se traduire par une hausse de la facture annuelle de 23 euros en moyenne. Manque à gagner de 30 millions d'euros
Gérard Mestrallet : "Nous devons la vérité des prix du gaz" - Eco Le PDG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, est arrivé hier à Toulouse pour une visite de deux jours. Il va rencontrer des clients et partenaires industriels, comme les Laboratoires Fabre et Airbus, ainsi que des salariés du groupe. Il a accepté de répondre à nos questions . Le nouveau système qui fixe les tarifs du gaz tous les mois et non tous les trimestres entre en vigueur le 1er février. Cette nouvelle formule fonctionne bien et démarre sur une légère baisse du prix du gaz. Le député PS François Brottes a confirmé récemment que le gouvernement allait étendre, par arrêté, les tarifs sociaux de l'énergie à davantage de ménages. Il nous semble que l'application de la transparence et de la vérité des prix pour la grande majorité des consommateurs français est plus légitime si on protège les consommateurs en situation de précarité énergétique, ce qui est le cas avec l'extension des tarifs sociaux qui a été décidée et que nous demandions.
L’Ukraine perd le match face à Gazprom Kiev s’incline face à Moscou. L’Ukraine, qui avait suspendu ses importations de gaz russe le week-end dernier les a finalement repris, a annoncé Gazprom ce vendredi 15 novembre. Jeudi, le groupe russe avait mis en garde contre des problèmes d’approvisionnement en Europe si l’Ukraine restait sur sa position. L’Ukraine "a cessé de prélever du gaz dans les réservoirs souterrains et a recommencé à acheter du gaz russe en accord avec le contrat en vigueur", a déclaré le patron de Gazprom, Alexeï Miller, dans un communiqué sans plus de précisions. Rencontre sous tension à Moscou L’Ukraine avait arrêté ses importations, car l’opérateur national doit faire face à d’importants problèmes financiers. Le pays puisait alors dans ses propres réserves de gaz pour satisfaire la demande nationale et européenne. Alexeï Miller, président de Gazprom, et Evgeny Bakulin, directeur de l’opérateur ukrainien Naftogaz se sont rencontrés à Moscou dans la foulée, pour parvenir à résoudre le conflit.
Russie-Chine: le contrat à 400 Mds $ France 24 Wednesday, May 21, 2014 1:14 PM GMT Dix ans de négociations pour 400 milliards de dollars. La Russie et la Chine ont conclu, mercredi 21 mai, un giga-contrat d'approvisionnement gazier d'une valeur de 400 milliards de dollars (293 milliards d'euros) sur 30 ans. Le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping ont assisté à Shanghai à la signature de l'accord entre Gazprom et China National Petroleum Corp (CNPC). L'accord a été finalisé entre le géant du pétrole chinois CNPC et le mastodonte russe du gaz Gazprom. Succès pour Poutine Pour acheminer le gaz à la Chine, un nouveau gazoduc entre la Sibérie et les principales villes côtières chinoises va être utilisé. L'accord est un succès politique pour Vladimir Poutine, alors que les pays occidentaux tentent actuellement de réduire leur dépendance énergétique à la Russie. Avec AFP et Reuters
Les tarifs réglementés du gaz jugés contraires au droit européen Appliqués par Engie à plus de 5 millions de foyers, ils sont contraires au droit européen, selon le rapporteur public du Conseil d’Etat, qui ouvre ainsi la voie à leur suppression. Les tarifs réglementés du gaz semblent menacés : le rapporteur public du Conseil d’Etat a estimé, vendredi 7 juillet, que ces derniers, appliqués par Engie (ex-GDF Suez) à plus de 5 millions de foyers, sont contraires au droit européen. Dans la longue liste des procédures engagées par les fournisseurs concurrents des anciens monopoles, Engie et EDF, contre les tarifs régulés de l’énergie, celle qui était étudiée ce jour par l’institution pourrait bien être la plus importante. A l’issue d’une audition publique, le rapporteur de la plus haute juridiction administrative a recommandé d’annuler un décret datant de mai 2013 qui encadrait la fixation des prix réglementés du gaz. Atteinte à la libre concurrence La décision du Conseil d’Etat est attendue d’ici à la fin de juillet. Nouveau recours ? Quid de l’électricité ?
Mozambique : comment le soutien de la France à l’industrie gazière accentue la militarisation du pays La France est bien moins distante du Mozambique qu’une carte le suggère. Près de 10 000 kilomètres séparent l’Elysée et les tours de la Défense du palais présidentiel érigé sur la baie de Maputo, la capitale. Les deux pays, sans grande histoire commune, ont pourtant opéré depuis 2013 un rapprochement accéléré, sur fond d’exploitation gazière et d’accusations de corruption. Cette nouvelle relation franco-mozambicaine s’est bâtie sur un contrat en or pour les chantiers navals français, avec la commande aux Constructions mécaniques de Normandie, (propriété d’Iskandar Safa à travers la holding Privinvest) de 24 bateaux de pêche et de six navires militaires. Article réservé à nos abonnés Lire aussi De Privinvest à « Valeurs actuelles », le parcours d’Iskandar Safa, magnat très discret Entachée de forts soupçons de détournement de fonds et de corruption, la dette n’est pas longtemps restée cachée.
Les Européens sont prêts à acheter du gaz ensemble, comme ils l’ont fait pour les vaccins contre le Covid-19 Quinze jours après s’être réunis au château de Versailles, les chefs d’Etat et de gouvernement européens se retrouveront, jeudi 24 et vendredi 25 mars, à Bruxelles, pour un sommet qui sera très largement consacré à la guerre en Ukraine et à ses multiples conséquences pour l’Union européenne (UE). La question de l’énergie occupera une bonne part des discussions, alors que la flambée des prix pèse sur la reprise post-Covid et que les Vingt-Sept cherchent à réduire leur dépendance à l’égard de la Russie, d’où provient une grande partie de leurs importations de gaz (40 %), de pétrole (25 %) et de charbon (46 %). Si, à ce stade, les Européens ne sont pas encore prêts à décréter un embargo sur le pétrole et le gaz russes, ils ne peuvent pour autant pas exclure cette hypothèse. Pas plus qu’ils ne peuvent être certains que Moscou ne décidera pas, à un moment ou un autre, de leur couper le robinet du gaz.
Stocks de gaz : les réserves françaises sont à 90 % de leurs capacités Les stockages français de gaz seront complètement remplis le 1er novembre, prédisait le 3 août la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, sur CNews. Selon la plateforme européenne Agregated Gas Storage Inventory (AGSI), la France est en bonne voie pour atteindre cet objectif : ses stocks de gaz pour l’hiver étaient à 90,06 % de leurs capacités jeudi 25 août. Dans le détail, les stocks de Teréga, l’un des deux gestionnaires du réseau de transport de gaz en France, étaient à 91,21 % de leurs capacités, quand ceux de Storengy, filiale d’Engie en étaient à 89,67 %, selon le site de l’AGSI. Les opérateurs ont d’habitude pour obligation de remplir ces réserves à seulement 85 % au 1er novembre. Tous les pays ont rempli leurs cuves respectives à plus de 50 %, les moins bien lotis étant la Lettonie (55 %) et la Bulgarie (59 %). Lire aussi la chronique : Article réservé à nos abonnés Energie : « L’inquiétude monte sur l’hiver prochain » Arrêt des livraisons par Gazprom
Énergie: désaccord des pays européens sur le plafonnement des prix du gaz Publié le : 11/12/2022 - 02:50 Les 27 pays de l'Union européenne (UE) ont tenu des négociations d'urgence ce samedi 10 décembre. L’objectif est de parvenir à un accord sur le plafonnement des prix du gaz d'ici à la réunion des ministres de l'Énergie qui se tiendra mardi 13 décembre. Les États-membres de l'Union européenne (UE) discutent depuis des mois d'un plafonnement des prix du gaz, mais les points de vue divergent toujours. Une limite serait aussi imposée pour le gaz naturel liquéfié, si les prix sont supérieurs de 35 euros à un montant de référence. Le plafond est déjà inférieur à la limite de 275 euros le mégawattheure proposé par la commission européenne, mais, selon Reuters, pas moins de 12 des 27 États membres de l'UE ont fait circuler un document demandant un plafonnement « nettement » inférieur. ►À écouter aussi : Approvisionnement en gaz à l'horizon 2025: l'Union européenne plus fragile que la Chine
Approvisionnement en gaz à l'horizon 2025: l'Union européenne plus fragile que la Chine - Chronique des matières premières Publié le : 07/12/2022 - 00:43 L'approvisionnement gazier de l'Union européenne n'a jamais été autant d'actualité. Quel risque en 2025 ? 2030 ou 2040 ? Parler du marché du gaz dans les prochaines années, c'est avant tout composer avec deux incertitudes. La question, pour évaluer la fragilité de l'Union européenne à s'approvisionner sur le moyen terme, est de savoir à combien montera cette part. La Chine dans une position confortable Dans le pire scénario, celui d'un arrêt des flux venants de Russie sur la durée, 40 % des approvisionnements européens nécessaires en 2025 seraient non identifiés, et presque autant en 2030. La vulnérabilité européenne suppose un recours plus élevé aux contrats à court terme, ce qui sous-entend souvent des prix plus élevés et plus volatils. États-Unis et Qatar, futurs maîtres sur le marché du GNL ?
L’Égypte annonce la découverte d’un nouveau champ gazier en Méditerranée orientale Publié le : 18/12/2022 - 09:50 L’Égypte vient d’annoncer la découverte d’un nouveau champ gazier en Méditerranée orientale. Une découverte qui pourrait faire de l’Égypte un des grands fournisseurs mondiaux de gaz naturel. De notre correspondant au Caire, Les sondages et études préliminaires faits par la compagnie américaine Chevron estiment les réserves confirmées à près de 4 000 milliards de pieds cubes (*) dans le champ baptisé Al Narguess. L’Égypte avait déjà fait une grande découverte gazière en 2015, le champ de Zohr fait par l’italien Eni. Avec la nouvelle découverte, Le Caire espère, dans un premier temps, parvenir à des exportations de 12 milliards de dollars puis de devenir le pôle gazier de Méditerranée orientale. ►À écouter aussi: Gaz naturel: Israël va devenir un fournisseur stratégique pour l’Europe Mais ces ambitions égyptiennes provoquent des tensions régionales. ►À lire aussi: L’Égypte se place sur la carte des exportateurs de gaz vers l’Europe