16.pdf Éducation « par les médias » ou « aux médias » Ces deux expressions proches se confondent dans l’esprit de bien des gens du milieu de l’enseignement, comme d’ailleurs dans celui des professionnels des médias. On peut même parler, ces dernières années, d’un faux consensus dans le milieu scolaire québécois. L’auteur clarifie cette question dans un article de la revue québécoise Vie Pédagogique auquel nous renvoyons le lecteur pour de plus amples développements. On entend dire que l’école québécoise intègre depuis déjà longtemps l’éducation aux médias, même si l’on admet qu’il faut moderniser cet enseignement pour tenir compte notamment des « nouveaux médias » comme Internet. Les enseignants seraient donc déjà activement engagés avec leurs élèves, de manière régulière, dans une véritable démarche d’éducation aux médias ? Dans le cas de l’éducation aux médias, la perspective est tout autre : ce sont les médias qui deviennent eux-mêmes l’objet d’étude. Ambiguïté du regard critique La « non-transparence »
25ebook.pdf Enseigner le code à l’école ? Vraiment De partout, à travers le monde, l’idée de l’apprentissage du numérique à l’école semble être devenue le nouveau Graal. En France, la Fing (dont je suis employé) et de nombreuses autres associations et organismes ont même déclaré l’éducation au numérique grande cause nationale pour l’année 2014. Mais quel est l’enjeu de cet engouement pour le “tous codeurs ?” qu’évoquait dernièrement le designer Jean-Louis Fréchin dans les Echos ? Le présupposé part le plus souvent d’un principe simple : le numérique est l’enjeu de nos sociétés de demain, il faut donc apprendre aux plus jeunes non seulement les usages, mais également la programmation, le code, pour qu’ils sachent mieux comprendre le monde de demain et qu’ils puissent trouver de l’emploi dans les métiers du numérique qui peinent déjà à trouver les professionnels dont ils ont besoin. Mais doit-on l’être avec la méthode ? Personnellement, l’idée me laisse parfaitement dubitatif. Hubert Guillaud
Un club journal au collége : comment l'introduire ? 35enseignants.pdf 47% des emplois pourront être confiés à des ordinateurs intelligents d'ici 20 ans En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... Accueil Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter Actualités Alors que le CES fête la high tech de demain, revenons sur une étude de deux chercheurs d'Oxford qui estiment que 47% des emplois aux Etats-Unis pourraient être confiés à des machines intelligentes d'ici 20 ans. A l’heure où la grand messe des technologies futures arrive à son terme à Las Vegas, il nous semble intéressant de revenir sur une étude, publiée en 2013 par deux chercheurs de l’Université d’Oxford. Course contre la machine Pour autant, des chercheurs et observateurs portent un regard plus critique et circonspect sur cette évolution accélérée de la société. Tweeter
The Century of the Self (2002) This series is about how those in power have used Freud's theories to try and control the dangerous crowd in an age of mass democracy. Sigmund Freud, the founder of psychoanalysis, changed the perception of the human mind and its workings profoundly. His influence on the 20th century is widely regarded as massive. The documentary describes the impact of Freud's theories on the perception of the human mind, and the ways public relations agencies and politicians have used this during the last 100 years for their engineering of consent. Among the main characters are Freud himself and his nephew Edward Bernays, who was the first to use psychological techniques in advertising. Freud's daughter Anna Freud, a pioneer of child psychology, is mentioned in the second part, as well as Wilhelm Reich, one of the main opponents of Freud's theories. Happiness Machines. The Engineering of Consent. There is a Policeman Inside All of Our Heads, He Must Be Destroyed.
Lecture : la tablette n’est pas la panacée… mais ça aide ! À peine 5 % des jeunes d’aujourd’hui lisent par plaisir des livres en version papier. C’est le constat de Thierry Karsenti, chercheur à l’Université de Montréal, qui a interrogé 114 élèves d’écoles secondaires québécoises. Dans les classes où l’enseignant de français fait lire des livres numériques, l’intérêt augmente. Le chercheur a présenté ses résultats dans le cadre du 2e Colloque international en éducation. Les élèves interviewés par le chercheur ne se sont pas fait prier pour lui décliner les avantages de la tablette. «Un élève m’a dit que lorsqu’il ne comprend pas un mot, il appuie dessus pour avoir la définition. Un avantage bien réel du numérique sur le papier. Une enseignante rusée a expliqué au chercheur ce qu’elle faisait pour inciter à lire les élèves les plus réfractaires. Une telle activité aurait pu facilement être réalisée avec une bonne vieille feuille de papier et un crayon, bien sûr.
Les jeux vidéo d’action développent les capacités cognitives du cerveau Cette synthèse réalisée par des psychologues de l'Université de Genève (UNIGE) et d'universités américaines se concentre sur un genre de jeux bien précis, les jeux vidéo d’action, de tir ou de guerre. Le résultat, communiqué mardi par l'UNIGE, est sans appel: les personnes jouant à des jeux vidéo d’action ont vu leurs capacités cognitives augmenter d’un tiers d’écart-type par rapport au groupe de contrôle. "Ces recherches, effectuées sur plusieurs années et partout dans le monde, prouvent le réel effet des jeux vidéo d'action sur le cerveau et ouvrent la voie à leur utilisation comme développeurs de capacités cognitives", résume Benoît Bediou, chercheur à la Section de psychologie de l’UNIGE. Sessions courtes et répétées Interrogé dans l'émission CQFD, Benoît Bediou ajoute que les chercheurs essaient désormais "de comprendre quels sont les ingrédients du jeu qui sont responsables de ces effets et quels sont les mécanismes au niveau cérébral". ats/Cécile Guérin/lgr
Press releases — the new trend in science communication — JCOM Document Actions Abstract Scientific institutions have for a long time known the importance of framing and owning stories about science They also know the effective way of communicating science in a press release This is part of the institution’s public relations. Enhanced competition among research institutions has led to a buildup of communicative competences and professionalization of public relations inside the institutions and the press release has become an integrated part of science communication from these institutions. Changing working conditions in the media, where fewer people have to publish more, have made press releases from trustworthy scientific institutions into free and easily copied content for the editors.
Le iPad autorisé pendant les examens à l’école Des élèves peuvent maintenant rédiger leurs examens de français du ministère de l’Éducation en utilisant leur iPad. Cette année, le ministère a accordé des dérogations permettant aux élèves de 14 écoles de la province d’utiliser l’application Antidote Ardoise sur leur tablette pendant la rédaction de leur examen de français de deuxième ou de cinquième secondaire. «C’est l’outil qu’ils utilisent dans la vie de tous les jours. Pour nous, c’était logique de leur permettre aussi pendant les examens», explique Sébastien Guy, directeur des services pédagogiques au Juvénat Notre-Dame, une école secondaire privée de Lévis où plusieurs élèves possèdent une tablette. Ce dernier n’y voit aucun nivellement par le bas puisque contrairement au logiciel Antidote installé sur plusieurs ordinateurs, l’application ne corrige pas de texte en suggérant des réponses. «Au-delà de l’accès à ces outils, c’est l’habileté à les utiliser qui peut faire une différence.
Intelligence artificielle et pensée humaine Parler encore d’intelligence artificielle ? Au milieu de tout le bruit médiatique sur ce sujet une chercheuse en sciences de l’éducation, Margarida Romero, va répondre à une question rarement posée et jamais analysée de façon aussi profonde à notre connaissance : comment éduquer nos concitoyen·ne·s dans un monde où l"intelligence artificielle" devient omniprésente ? Cet article est co-publié avec le Blog Binaire. Comme toute nouvelle technologie, l’intelligence artificielle fait l’objet à la fois d’espoirs et de peurs et ce qu’elle recouvre aujourd’hui présente de grands enjeux (Villani et coll., 2018). Dans un ouvrage récent (2017), Jean‑Gabriel Ganascia répond à la première question : il montre très simplement que se développe une intelligence algorithmique dite artificielle (il parle d’« intelligence artificielle technique »), dont les performances font que notre société est effectivement bouleversée, car nous vivons au temps des algorithmes (Abiteboul-Dowek, 2017).
Quand l’inertie se cache sous des airs de nostalgie Nous y revoilà, pour une énième fois depuis 15 ans. Force est d’admettre que le discours de la diabolisation de la réforme ne s’essouffle pas. Encore en 2015, lorsqu’on valorise l’intégration de la technologie dans la pédagogie, les forces restrictives de l’éducation au Québec se galvanisent. C’est dans cette lignée que le texte de Réjean Bergeron, « Google, notre maître à tous », s’inscrit. Les auteurs du Manifeste pour une pédagogie renouvelée, active et contemporaine veulent disloquer l’argumentaire voulant que la modernité, la contemporanéité ou la nouveauté soient nécessairement gages de nivellement par le bas ou de menace à la tradition éducative occidentale. Trêve de cynisme En véritable gérant de manufacture de l’éducation, là où on fabrique fièrement des automates, le professeur Bergeron dénonce que les auteurs du Manifeste voient les connaissances comme des données encombrantes qui occupent inutilement leur mémoire. Utiliser l’information