Netzsperren: Morozov zieht die falschen Schlüsse | Digital Verschlüsseln ist leichter als einen Code zu knacken und das Netz nützt Dissidenten mehr als Unterdrückern, schreibt Cory Doctorow in einer Antwort auf Evgeny Morozov. Speichern Drucken Twitter Facebook Google + Ein Ägypter hält ein Schild hoch mit der Aufschrift "Facebook" | © John Moore/Getty Images The Net Delusion ist das erste Buch des in Weißrussland geborenen Politikautors und Bloggers Evgeny Morozov. Auch sein Buch enthält im Kern einige sehr kluge Ideen. Anzeige Leider ist diese Botschaft versteckt unter einem Haufen unsortierter und schlecht argumentierter Angriffe gegen eine nebulöse "Cyber-Utopismus"-Bewegung. Morozov beginnt damit, dass er versucht, die Rolle Twitters für die Wahlen im Iran zu revidieren. Morozov dokumentiert sorgfältig die Tatsache, dass viele der drei Millionen ausgewanderten Iraner bei Twitter aktiv sind. Der Autor dokumentiert auch, dass Exil-Iraner durch Dienste wie Facebook Kontakt zu ihren Verwandten in der Heimat halten.
L’innovation est morte, vive la transformation ! « InternetActu. Le designer et éditorialiste Bruce Nussbaum, dans Business Week, se fait l’avocat de la transformation, un concept appelé à remplacer selon lui celui d’innovation. “L’innovation est morte en 2008, tuée par la surexploitation, l’utilisation abusive, l’étroitesse d’esprit, l’instrumentalisation et l’incapacité à évoluer”, explique le designer. “Ce crime a été commis par les chefs d’entreprises, les consultants, les commerçants, les annonceurs et les journalistes qui ont dégradé et dévalué l’idée d’innovation en la confondant avec le changement, l’évolution technologique, la conception, la mondialisation, la prospective et tout ce qui semble “nouveau”.” La transformation comme réponse aux évolutions de la société La mort de l’innovation est liée à notre obsession de la mesure et à une demande sans cesse croissante de prévisions dans un monde imprévisible, estime Bruce Nussbaum. Or l’innovation ne sait pas nous guider face à un avenir incertain et tourmenté. “1.
Les cadres français et les réseaux sociaux : l’entreprise à l’aube d’une ère nouvelle ? L'enquête nationale de L'Atelier BNP Paribas réalisée par l'Ifop fait le point sur les usages et la vision qu’ont les cadres français des médias sociaux. Où en est-on du processus de développement et de démocratisation de ces usages ? Quelle est leur perception de ce phénomène encore très récent dans le monde de l’entreprise ? Les réseaux sociaux ont-ils une utilité au sein de leur organisation ? Quels sont les freins à leur adoption ? - Plus d’un tiers des cadres (38%) estiment que les entreprises doivent communiquer sur les médias sociaux comme Facebook ou Twitter. - La création d’une communauté autour de son entreprise et la modernisation de son image sont les principales raisons qui justifient ce type de communication. - 80% pensent que la communication de l’entreprise via les medias sociaux ne doit être confiée qu’à quelques personnes seulement.
Faut-il avoir peur des buzzwords Curator, community management, influenceurs… De nombreux termes que votre logiciel de traitement de textes doit souvent souligner, et ce pour une raison simple : il s’agit de néologismes générés pour et par le web. Ces « buzzwords » formant un jargon propre au web, sont souvent décriés mais toujours utilisés, alors voyons rapidement les pours et les contre de certains de ces termes. Buzzword est tout d’abord un buzzword… Chaque nouveauté, qui plus est lorsqu’elle peut revêtir un aspect monétaire (ou marketing) intéressant, doit pour se démarquer des autres apparaître comme totalement neuve, ou tout du moins adaptée à une réelle attente, de réels usages. Et le web à pour particularité de produire des nouveautés de manière quasi-exponentielle : que ce soit au niveau technologique ou au niveau des usages, l’adaptation de concepts vieux comme le monde ou encore le développement de réelles innovations de rupture nécessitent des termes appropriés pour que l’on se les accaparent mieux. Curator
Vers une stagnation de l’innovation Et si, loin de vivre une explosion d’innovations, nous nous trouvions plutôt dans une phase de blocage ? Car s’il est vrai que nous assistons aujourd’hui à une multiplication des usages, ainsi qu’à un raffinement et une simplification de technologies déjà existantes (smartphones, web 2, etc.) les véritables innovations de rupture tardent finalement à se manifester. Nous avons déjà abordé le sujet à propos de Neal Stephenson. La technologie futuriste, Richard Jones, il connait. Bref, Jones possède à la fois l’esprit critique et audacieux qui lui donne la compétence de discuter du sujet. Le « modèle Wired », une fausse vision de l’évolution technologique ? Dans un post sur son blog, Jones analyse ainsi la vision actuelle de la technologie, telle que la défend notamment Kevin Kelly dans son essai What Technology Wants, qu’il nomme d’ailleurs une vision Wired du monde, en référence bien sûr au magazine dont Kevin Kelly fut longtemps le rédacteur en chef. Rémi Sussan
#lift11 : Comment créer de nouveaux modèles d’entreprise L’intelligence collective n’est pas l’apanage du web » Article » OWNI, Digital Journalism Dans son acception moderne, l'intelligence collective recouvre l'interactivité entre des myriades d'individus. Pourtant, il existe une définition beaucoup plus physiologique. Qu’entend-on généralement par “intelligence collective” ? Cette définition repose sur certains postulats, pas toujours explicites : Plus on est de fous, plus on rit. Pourtant, il existe une autre approche de l’intelligence collective, bien plus ancienne que le net ou le web : la “fusion” entre quelques esprits, le plus souvent seulement deux, pouvant aboutir à une explosion inattendue de créativité. Ces derniers temps, une multitude de blogs et d’articles ont traité de cette “petite” (par la taille) intelligence collective : une série d’articles dans Slate, s’intéresse de près au couple créatif en art ; la revue du MIT, plus prosaïque, s’est penchée sur le succès de l’intelligence collective “en petits groupes”. La dynamique d’un couple créatif John Lennon... ... L’affirmation de John apparait comme un non-sens.
Pourquoi ne savons-nous pas résoudre les grands problèmes Par Hubert Guillaud le 13/11/12 | 6 commentaires | 4,626 lectures | Impression Jason Pontin (@jason_pontin), rédacteur en chef de la Technology Review (@techreview) nous interroge dans son dernier édito : “Pourquoi ne savons-nous pas résoudre les grands problèmes ?”. Dans les années 60, la conquête de la Lune a été la dernière grande frontière que l’Amérique a su dépasser. Cela a nécessité une mobilisation sans précédent des financements et de la recherche publics, privés et militaires. Le programme Apollo, à son apogée au milieu des années 60, représentait 4 % du budget fédéral. La Nasa a dépensé 24 milliards de dollars (soit 180 milliards de dollars d’aujourd’hui), pour un programme qui employait 400 000 personnes et a exigé la collaboration de 20 000 entreprises, universités et organismes gouvernementaux. Image : Aldrin photographié par Armstrong lors de la mission Apollo 11, via le site de la Nasa. Qu’est-il arrivé à l’innovation ? “Que nous est-il arrivé ?” Hubert Guillaud
Le premier virus sur PC a 25 ans, le Directeur du Laboratoire de Recherche de F-Secure retrace son histoire en vidéo depuis le Pakistan En collaboration avec Gordon Fowler Le premier virus ayant infecté un PC a été découvert en 1986. Et, curieusement pour aujourd'hui, ce virus contenait les contacts de ses auteurs au Pakistan. À l’occasion de cet anniversaire, Mikko Hyppönen, directeur du laboratoire de recherche de F-Secure, s’est donc rendu dans la ville de Lahore au Pakistan pour retrouver ces créateurs, deux frères, Amjad et Basit Farooq Alvi, qui sont aujourd’hui à la tête d’un FAI florissant (Brain Telecommunication Ltd.). F-Secure propose un reportage vidéo de dix minutes sur ce voyage. Welcome to the Dungeon (c) 1986 Basit & Amjad (pvt) Ltd. Leur but était en fait de vérifier la fonctionnalité multitâche du nouveau système d’exploitation DOS et de voir si celui-ci contenait des failles de sécurité plus ou moins importantes que les autres systèmes d’exploitation comme Unix. Mikko Hypponen cache mal son excitation d'enfant lors de cette enquête : « c’était incroyable. Brain partait donc d'une bonne intention.
Le diktat de l’innovation Du latin "innovare" , de "novus", neuf, l’innovation se définit littéralement comme l’action d’innover, l’action d’introduire du nouveau. Toutefois, l’innovation comporte dans les faits de nombreuses définitions, qui tiennent, en partie, aux influences de celles et ceux qui les formulent (économistes ou non), même si elles convergent souvent autour d’une même idée de potentiel économique décuplé grâce à l’innovation, considérée comme l’action de renouveler l’économie. Et si le sens de l’innovation diverge aussi ; d’aucuns y voient une démarche, certains un processus, d’autres un résultat ; personne ne semble contester sa prédominance dans la pensée économique et, plus prosaïquement, dans les entreprises aujourd’hui. La vague déferlante de l’innovation Et c’est le cas, tout au moins d’un point de vue marketing. Quels financements aujourd’hui ne font pas les yeux doux aux entreprises innovantes ? De quelle innovation parle-t-on ? L’innovation castratrice
L’autre confiance Par Daniel Kaplan le 10/03/11 | 8 commentaires | 3,454 lectures | Impression En mai dernier, Daniel Kaplan, Francis Jutand et Henri Verdier signaient un article qui faisait état d’un certain nombre d’”étonnements” sur nos compréhensions des mécanismes de confiance numérique aujourd’hui. On peut en retenir au moins trois. D’abord, la disjonction entre, d’un côté, une recherche incessante de sécurité technique et juridique et, de l’autre, des utilisateurs qui (dans les faits, sinon dans les enquêtes) semblent assez peu demandeurs : non seulement toutes les transactions en ligne se développent rapidement, sans interruption depuis plus d’une décennie, mais certains excès sécuritaires aboutissent plutôt aux effets contraires. Ce paradoxe explique sans doute le faible décollage du marché des “dispositifs de confiance” censés, sur le papier au moins, résoudre les problèmes de confiance que pose invariablement un internet acentré, où l’on ne sait par essence pas qui est notre interlocuteur. 1. 2.
L'Atelier: Disruptive innovation Technologies et prostitution La lecture de la semaine, il s’agit d’un article paru dans le numéro de février du magazine américain Wired. On le doit à Sudir Venkatesh, professeur de sociologie de l’université de Columbia, New York. Et l’article s’intitule : “Comment les technologies ont transformé la prostitution à New York ?”. Image : Evolution de la prostitution à New York entre 1991 et 2010 via Wired. Venkatesh raconte dans son papier qu’il a commencé par s’intéresser aux effets qu’avaient sur la prostitution les efforts qui étaient fournis par les autorités locales pour ramener dans le centre de la ville les classes moyennes aisées, qui l’avaient largement désertée depuis des décennies. De fait, Venkatesh raconte avoir assisté à une transformation de la prostitution. Et, ajoute Venkatesh, la technologie a joué un rôle fondamental dans ce changement. Dans les détails de cette étude, et en ce qui concerne particulièrement les technologies, on relève quelques faits intéressants. Xavier de la Porte
Comprendre Facebook (1/3) : Le rôle social du bavardage On le sait depuis longtemps. Accéder à un service, ne signifie par pour autant savoir l’utiliser, le comprendre, ni même le maîtriser suffisamment pour être capable d’innover, de créer avec. Les outils numériques sont familiers de ces cloisonnements. Pas seulement, les dangers de son utilisation comme aiment à nous le répéter les grands médias de manière souvent simpliste ou certains experts avec plus de finesse (je vous renvoie au livre de notre collègue Jean-Marc Manach La vie privée un problème de vieux cons pour mieux comprendre la problématique de la vie privée à l’heure des réseaux sociaux, qui ne sera pas le sujet de cette série), mais plus encore le potentiel créatif que l’outil libère, son fonctionnement intrinsèque. Comprendre les médias sociaux et leur fonctionnement social et psychologique comme technique, tel est l’enjeu de ce dossier. Apparemment, Facebook est un babillage chronophage et décérébrant Soit. La fonction phatique de l’internet De l’importance sociale du bavardage